Strophes Pour Se Souvenir Louis Aragon

consécration littéraire. Dans un manifeste L’Antitradition futuriste, Apollinaire indique les voies que la poésie de l’avenir devra explorer. En décembre 1914  Apollinaire s’engage pour la durée de la guerre ; deux mois auparavant il a rencontré Lou Louise de Coligny-Chatillon à laquelle il consacrera des poèmes d’amour : Poèmes à Lou. Il fut blessé d´un éclat d´obus à la tête en 1916 ; trépanation, hôpitaux ; néanmoins, il publie le Poète assassiné et prépare l’édition de ses Calligrammes. Atteint

réalisme (feuille de cours) Analyse et compréhension de textes - « Pôvres petites couleurs » de Marc Favreau (feuille de cours) - Petits poèmes (feuille de cours) - Rutebeuf « La complainte Rutebeuf » - François Villon « La ballade des pendus » - Louise Labé « Je vis, je meurs » - Joachim Du Bellay « Heureux qui comme Ulysse » - Pierre Ronsard « Quand vous serez bien vieille » - Pierre Marbeuf « Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage » - Nicolas Boileau « L'art poétique » - Alfred de Musset

La poésie La poésieJean-Louis Joubert Introduction :  Les définitions de la poésie sont souvent contradictoires  : « Le poète a toujours raison » (chanson de J. Ferrat s’abritant sous l’autorité d’Aragon)« Tout le monde a raison excepté les poètes », Chatterton dans le drame d’Alfred de Vigny« La poésie est inadmissible, d’ailleurs elle n’existe pas », D. Roche« Un poème c’est bien peu de chose » R. Queneau« La poésie est contagieuse », P. Eluard

engloutissez ? Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez ? Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux. Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans

le désespoir. À la veille du quatrième anniversaire de l'accident, Hugo compose ces trois strophes d'une simplicité harmonieuse et d'un lyrisme touchant. Avec une détermination qui n'exclut ni l'émotion ni l'imagination, il décrit par avance le cheminement qui le conduira auprès de son enfant bien-aimé. Mais par la magie des images, des rythmes et par le charme du langage poétique, ce voyage vers le souvenir et vers la mort prend la forme d'un poème d'amour et d'une célébration. Léopoldine disparue

eux des personnages comme Paul Eluard (qui écrit en 1930 L’Immaculée Conception avec André Breton pour se dresse contre les traitements infligés aux aliénés) ou Louis Aragon (Les yeux d’Elsa, 1942). Ces auteurs participent également à entretenir la mémoire de ces évènements ; c’est ainsi qu’il publie en 1955 les Strophes pour se souvenir. La poésie devient ainsi un « art de langage, un art de vie, un instrument moral ».

Guerre mondiale (l’Affiche rouge) La propagande pendant la Guerre froide Analyse d’affiche publicitaire (affiche Banania, détournement de tableau) Léopold Sédar Senghor, Poème liminaire (à L.G.Damas), in Hosties noires, 1948. Louis Aragon, Strophes pour se souvenir, 1955. En musique En arts plastiques Léo Ferré, l’Affiche rouge, 1959 L’affiche moderne et contemporaine. Pop Art (Warhol) Nouveau réalisme (Hains, Rotella, Villéglé) 

médiéval * Thème d’inspiration * Amélioration de l’Homme 2.2 – Un esprit nouveau Clément Marot : * Poète de Cour, hérétique, il est le favori de la sœur de François 1er * Il est mort lors de l’exile en Italie * Il impose des strophes et des poèmes à formes fixe (sonnet français) * Traducteur de Dante (14e siècle) François Rabelais : * Ancien moine médecin * Humour grivoise mêlé à des propos humanistes * Il enrichit la langue française et utilise beaucoup

| | |Desnos et Jacob |Poésie et collages | | |Dadaïsme – surréalisme/ |Louis Aragon |« Strophes pour se souvenir »,Le Roman |www.etudes-litteraires.com/aragon-biographie.php | |Réalisme | |inachevé, 1956 | | |Engagement politique

est un air pour qui je donnerais Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber1, Un air très vieux, languissant et funèbre, Qui pour moi seul a des charmes secrets. Or, chaque fois que je viens à l'entendre, De deux cents ans mon âme rajeunit : C'est sous Louis treize ; et je crois voir s'étendre Un coteau vert, que le couchant jaunit, Puis un château de brique à coins de pierre, Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs, Ceint de grands parcs, avec une rivière, Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs ;