Sublimes Créatures

incertaine. Sa pensée le reporta au sein de sa famille. Il se souvint des pures émotions de cette vie calme, il se rappela les jours passés au milieu des êtres dont il était chéri. En se conformant aux lois naturelles du foyer domestique, ces chères créatures y trouvaient un bonheur plein, continu, sans angoisses. Malgré ses bonnes pensées, il ne se sentit pas le courage de venir confesser la foi des âmes pures à Delphine, en lui ordonnant la Vertu au nom de l’Amour. Déjà son éducation commencée avait

petits de ses propres entrailles. Allégorie du sacrifice remarquable dans le choix d’une tonalité pathétique durant tout le poème, le « divin envol » du pélican rejoint en de nombreux points la nature tourmentée du poète. Enfin, comme le pélican est sublimé dans son sacrifice, le poète rayonne dans la souffrance  - une des thèses majeures du romantisme en poésie, formulée quelques vers au-dessus dans la « Nuit de Mai » : « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,  Et j'en sais d'immortels

George Sand est aussi un femme qui fascine. En effet on remarque la présence d'un registre épique ou fantastique notamment avec le réseau lexical de l'héroisme : « divin », « patuit dea » « angéliques » « prodiges » « couronné » « grandeur » « créatures » « là haut ». le plus souvent, ces mots sont utilisés dans des procédés comme les antithèses ou des hyperbôles, par exemple l'antithèse entre le mot « virils » et « angéliques » dans l'expression « il fallait que la femme prouvât qu'elle peut avoir

Cette idéalisation de la famille provoque une réaction vive face au récit de l'histoire du père Goriot. Face au ton légèrement méprisant de la Vicomtesse, il ne dresse qu'un constat admiratif à l'aide d'une phrase exclamative : « le père Goriot est sublime !». Il reconnaît et admire le sacrifice du vieil homme qui correspond à ses valeurs et à son sens de la famille. La situation du père Goriot va donc susciter chez lui un fort sentiment de pitié.b. L'indignation et la pitiérépétition de « elle ont

n’appartient qu’au Créateur, c’est que Lui seul peut le donner équitablement pour tous. Le temps apparaît comme le don cosmique le plus universel et le principe de l’échange généreux (par opposition à l’échange profitable) et contraignant, puisque toutes créatures le reçoivent gratuitement. Quiconque se sert de ce qu’il a reçu ainsi pour en tirer des bénéfices rompt toute la chaîne naturelle et sociale de la réciprocité. Il transforme une relation d’interdépendance et de reconnaissance et rapport de domination

Baudelaire présente-t-il le désir charnel, à l’origine de la création artistique, comme un remède à la mélancolie ? C’est par une femme hors du commun que naît le désir du poète. Ce désir de la chair se mêle au désir du peintre, par le regard duquel la créature convoitée est décrite. Car c’est enfin grâce à ce désir que l’homme devient créateur. Dans le premier paragraphe, est présenté au lecteur, sous forme de béatitude, l'homme seul qui ne peut pas peindre ni s'exprimer sur le désir. En revanche l'artiste

qui pourrait être un signe de quelque chose plus sordide, comme le sang. Cette représentation des couleurs et matériaux comme soie et fourrée d’hermine créé une image d’un endroit très beau et luxurieux. Le décor de la tente représente une forme de sublime, il y un côté raffiné et précieux de la tente, mais la mention de <<vermeille>> est assez bizarre. On pourrait dire que ce vermeil est la représentation du sang et de la mort qui viendra dans la suite de l’extrait avec les deux chevaliers

l'oublierai si je le puis ! Au nom des serments de tendresse, Dont rien ne peut nous délier, Et pour nous réconcilier Comme au beau temps de notre ivresse, J'implorai d'elle un rendez-vous, Le soir, sur une route obscure. Elle y vint ! - folle créature ! Nous sommes tous plus ou moins fous ! Elle était encore jolie, Quoique bien fatiguée ! et moi,  Je l'aimais trop ! voilà pourquoi Je lui dis : Sors de cette vie ! Nul ne peut me comprendre. Un seul Parmi ces ivrognes stupides Songea-t-il

l'artiste Contrairement aux artistes italiens, Bruegel n'adhérait pas à la vision que ces derniers avaient de l'homme. Il ne le voit pas comme étant le centre tout, pouvant apporter solution aux problèmes existants. Il le voyait plutôt comme une créature impuissante, insignifiante et perdue dans l'espace. Bruegel, contrairement aux artistes de son époque, n'a jamais peint de personnages nus, très peu de portraits ou de personnages « parfaits ». Au début de sa carrière, celui qui a le plus influencé

ma délicieuse Henriette ». Les adjectifs et les désignations s’opposent. L’adjectif valorisant « délicieuse », qui connote la sensualité, est associé à « Henriette », qui marque l’intimité soulignée par le possessif « ma ». Quant aux adjectifs « sublime » et « sainte » qui appartiennent au lexique de la religion, associés à « Madame de Mortsauf », désignation officielle et sociale, ils sont en complète opposition avec « délicieuse ». Les deux faces contradictoires de Madame de Mortsauf n’existent