Suétone

créée à Paris au théâtre Hébertot le 26 septembre 1945. Camus avait tracé dès janvier 1937, dans ses Carnets, le plan d’une pièce qu’il envisageait d’intituler Caligula ou le Sens de la mort. L’argument s’inspire de l’Histoire des douze Césars de Suétone, mais aussi des préoccupations personnelles de l’écrivain (aggravation de son état de santé, difficulté de concilier le bonheur et le tragique dans l’homme). Camus retouchera sa pièce en vue d’une nouvelle publication en 1947, puis la modifiera encore

monde n'a pas de signification ». C'est ce que l'on peut retrouver chez Camus : le monde est dépourvu de sens. Caligula est en fait, un sorte de reflet de l'essai Le Mythe de Sisyphe. Caligula est inspiré du chapitre La Vie des douze Césars de Suétone (un historien). Le fait que Caligula soit mis face à sa propre mort, à sa finitude nous conduit à une réflexion philosophique. La pièce met en scène Caligula devenu tyranique et incohérent après seulement 6 mois de règne. Après la mort de sa sœur

Crassus va subir un désastre, il a voulu franchir l’Euphrate pour conquérir le royaume des Parthes mais il est capturé par ces derniers et son armée est détruite. Il faudra donc le venger. Pompée sera vaincu par l’audace de César (alea jacta est : Suétone dans la « vies des douze Césars »). César veut rentrer à Rome avec son armée mis Pompée refuse car sait que son armée lui est dévoué donc César va venir clandestinement. Il va marcher sur Rome et Pompée va s’enfuir. L’empire est donc un régime

l’Etranger, un essai philosophique : Le mythe de Sisyphe et cette pièce de théâtre. Le choix du personnage éponyme date de sa prime jeunesse lorsque, jeune étudiant brillant, il traduisit avec curiosité de nombreux passages de la Vie des douze Césars de Suétone et qu’il découvrit à travers les textes de l’historien romain des détails de la vie du terrible tyran qui nourrirent son inspiration. En effet, cet empereur décadent, célèbre par ses débauches et sa cruauté, marque la Rome antique du Ier siècle après

lorsque la ville était à la merci des flammes. Cette rumeur est toutefois à prendre avec précaution car Néron, étant en vacances à Anthium, sa ville natale, lors de l’incendie, n’arriva à Rome que plus tard, après en avoir été informé. À en croire Suétone, il aurait orchestré la destruction de Rome afin de reconstruire la ville et la nommer Neropolis et ainsi d’immortaliser son nom. Fait étrange, l’incendie éclata au moment où Néron projetait de moderniser la ville et son architecture, notamment en

moralisateur de l’histoire qui fait alors évoluer la vision de l’histoire à partir du XVe siècle. La lecture des œuvres de Plutarque (Bioi Parallèloi : Vies parallèles des hommes illustres), de Tite-Liv (Ab Urbe condita Libri : Histoire de Rome), de Suétone (De vita duodecim Caesarum Libri : La vie es Douze Césars) fit rechercher des exempla. La présentation chronologique des faits politiques, diplomatiques et militaires, qui subsiste, s’accompagne de la recherche d’une leçon morale. Peut-on déceler

Marguerite Yourcenar et sa représentation d'Hadrien et de la Rome antique. Passages clés Voici quelques passages clés du livre "Mémoires d'Hadrien" de Marguerite Yourcenar : 1. "En somme, j'ai vécu. Écrivant cela, je me rappelle la formule de Suétone : Vixi et quem dederat cursum fortuna peregi. Mais je ne me crois pas encore à la fin." - Ce passage ouvre le roman et donne le ton aux mémoires d'Hadrien. Il exprime la satisfaction d'avoir vécu pleinement, tout en soulignant que son récit n'est

juillet et dura au total neuf jours, plus de 10 000 personnes moururent et des centaines d’immeubles détruits. Selon Suétone, Néron interpréta un petit poème sur la beauté des flammes devant cette catastrophe, qu’il compara à celle de Troie (retrouvez cette allusion dans la tirade d’Epicharis). Outre Tacite (v. 55-v. 120), dans les Annales (XV, 38-44), l'incendie est raconté par Suétone (v. 70-après 128) dans ses Vies des douze Césars, Néron (XXXVIII) et par Dion Cassius (v. 155-v. 235) dans son

de nature différente ; lire et interpréter des documents de nature différente ; confronter et croiser des informations issus de plusieurs documents. ; mettre en récit ou en schéma des informations extraites des documents. Document 1. Suétone, Vie des Douze Césars. Auguste, XL, 5-6 ; premier quart du IIe siècle ap. J-C. « Comme Auguste1 jugeait important de maintenir le peuple romain sans mélange et intact de toute intrusion de sang étranger […], il ne distribua que chichement le droit

Gaule. Pour communiquer secrètement avec ses généraux, il créa deux techniques. La première consistait à remplacer des lettres latines par des lettres grecques ; le principe du deuxième est expliqué dans Les vies des douze César, écrit en 121 par Suétone. Le procédé est relativement simple car il consiste à décaler circulairement les lettres de l’alphabet latin. Ainsi, avec un décalage de trois lettres vers l’avant, on obtenait l’alphabet suivant : A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X