Sumitomo

déjà présents dans des activités commerciales et financières. L’État encourage ainsi la concentration des entreprises autour de « zaïbatsus » qui sont de grands conglomérats aux activités diversifiées et que dominent les firmes Mitsui, Mitsubishi, Sumitomo. • La spécificité enfin du développement japonais est d’emprunter aux modèles étrangers tout en se protégeant des investissements étrangers, à la différence de la Russie : l’État finance de nombreuses missions à l’étranger pour s’inspirer des

Ltd. Core180, Inc. Transaction Network Services, Inc. Pacnet TELUS MASERGY Communications B-Sat JSAT Corporation Alston & Bird LLP AT&T Worldwide Telecommunication Singapore Svc Pte Ltd Softbank Telecom Corp. NTT Communications Corporation Mitsui Sumitomo Insurance Co., Ltd. Telefonica Int´l Wholesale Services Amalgamated Telecom Holdings Limited Fiji International Telecommunications Ltd. (FINTEL) Southern Cross Cable Network Softbank Telecom Corp. Global Marine Systems Ltd. Telx VSC Solution Company

la Dai-Ichi Kangyo Bank (la première banque du monde), sont étroitement liées à l’État à travers ses investissements ; la Bank of Tokyo est spécialisée dans le marché des changes. Les banques de dépôt comme la Mitsubishi Bank, la Mitsu Bank et la Sumitomo Bank sont souvent les vestiges des grands combinats commerciaux et industriels d’avantMamadou BADIANE/Séminaire portant sur « audit bancaire »/SUPDECO DECEMBRE 09 67 guerre, lesz aïbatsu ,et maintiennen dt’étroites relations avec leurs entreprises

fer et crée des entreprises nouvelles. Une fois consolidées par l'État, ces entreprises sont privatisées et passent sous le contrôle de grandes familles japonaises ; c'est la naissance des zaibatsus dont les plus connues sont Mitsui, Mitsubishi et Sumitomo. Celles-ci prennent alors la forme de sociétés par actions. Pour accompagner ces évolutions, le Japon met en place des institutions nouvelles ; création du yen (1871), de la Bourse (1878), de la Banque centrale du Japon (1882) et se dote de diverses

la manière la plus efficace. Page | 22 ___________________________________________ risque opérationnel dans les banques Cette prise de conscience est survenue surtout suite à des pertes et faillites bancaires (l’expérience de Barings, Daiwa et Sumitomo) dues à une déficience du contrôle interne ou d’une défaillance d’un système, lesquelles sont considérées comme entièrement évitables. Afin de montrer la sensibilité des banques à ce risque, il nous apparaît nécessaire de présenter quelques exemples

la Dai-Ichi Kangyo Bank (la première banque du monde), sont étroitement liées à l’État à travers ses investissements ; la Bank of Tokyo est spécialisée dans le marché des changes. Les banques de dépôt comme la Mitsubishi Bank, la Mitsu Bank et la Sumitomo Bank sont souvent les vestiges des grands combinats commerciaux et industriels d’avantMamadou BADIANE/Séminaire portant sur « audit bancaire »/SUPDECO DECEMBRE 09 66 guerre, les zaïbatsu, et maintiennent d’étroites relations avec leurs entreprises

millions de francs Source : Riesser D., (1910), modifié 19 Tableau 9 : Les 10 principales banques classées selon leurs avoirs totaux en septembre 2000 appartiennent à la triade (Japon, USA, Europe) Banque Fuji-IBJ-DKB Japon Sanwa-Asahi-Tokai Sumitomo-Sakura Bank of TokyoMitsubishi BNB-Parisbas France Etats Unis Allemagne Suisse GrandeBretagne Pays Avoirs (Milliards de $) 1.480 1.050 960 690 670 670 620 600 570 480 halshs-00009134, version 1 - 17 Feb 2006 Cytigroup Bank of America Deutsche

les marchés financiers sont de nature à fragiliser l’activité des banques, ce qui a d’ailleurs été relevé par les difficultés financières de certains groupes bancaires depuis une bonne dizaine d’années : parmi d’autres, la Banesto en Espagne, la Sumitomo Bank au Japon, les Savings and Loans aux Etats-Unis et bien sûr, le Crédit Lyonnais en France. Deux formes principales de fragilité du système financier sont à noter : l’absence de mutualisation des risques et les prises de risques liés aux nouveaux

les positions spéculatives telles que l’arbitrage d’anticipations. Il s’agit, on l’a vu, d’un processus qui alimente les bulles spéculatives. C’est pourquoi les pertes de ces agents peuvent être très grandes et fulgurantes. Barings, Orange County, Sumitomo Securities, LTCM, sont dans toutes les mémoires pour ne citer que quelques victimes parmi un très grand nombre. La faculté pour les responsables de cacher les pertes ne fait qu’aggraver la vulnérabilité. Elle rend aussi plus ardu le rassemblement

fer et crée des entreprises nouvelles. Une fois consolidées par l'État, ces entreprises sont privatisées et passent sous le contrôle de grandes familles japonaises ; c'est la naissance des zaibatsus dont les plus connues sont Mitsui, Mitsubishi et Sumitomo. Celles-ci prennent alors la forme de sociétés par actions. Pour accompagner ces évolutions, le Japon met en place des institutions nouvelles ; création du yen (1871), de la Bourse (1878), de la Banque centrale du Japon (1882) et se dote de diverses