Supériorité D Une Civilisation Sur Une Autre

par les seigneurs. L’engagement vassalique : fondement, manifestation et symbolique 1) Les trois temps forts de l’engagement vassalique sont : le serment vassalique : les gestes de l’hommage qui consistent pour un homme à s’en remettre à un autre. Le seigneur et le vassal annoncent leur intention de s’unir, puis le vassal s’agenouille, il place ses mains dans celles de son seigneur et l’embrasse, cela crée un lien charnel et réciproque. Le vassale averti aux témoins qu’il se positionne en infériorité

! Malheur aux Otaïtiens présents, et à tous les Otaïtiens à venir, du jour où tu nous as visités ! Nous ne connaissions qu'une maladie, celle à laquelle l'homme, l'animal et la plante ont été condamnés, la vieillesse, et tu nous en as apporté une autre ; tu as infecté notre sang 2. Il nous faudra peut-être exterminer de nos propres mains nos filles, nos femmes, nos enfants, ceux qui ont approché tes femmes 3, celles qui ont approché tes hommes. Nos champs seront trempés du sang impur qui a passé

Notamment en démontrant la supériorité biologique de l’homme blanc qui justifierait son emprise sur d’autres peuples considérés comme inférieures. Par la suite, les travaux de Darwin ont amené à redéfinir l’objet de l’anthropologie. C’est ainsi que des auteurs comme Morgan ou Tylor ont délaissé les arguments naturalistes, pour se concentrer sur les ressemblances entre les cultures. Ces ressemblances seraient alors de repères qui prouveraient une évolution unilinéaire des civilisations vers le modèle occidentale

l’Europe maîtresse du monde à l’Europe province sous tutelle. « Aussi son identité ne se définit-elle pas en dépit des métamorphoses mais dans les métamorphoses. » À partir du XVe siècle, s’affirme l’idée d’une supériorité de la civilisation européenne sur toutes les autres. Cette civilisation européenne s’est répandue dans le monde entier par la colonisation et l’émigration, si bien que « aujourd’hui, ce sont les frontières civilisationnelles qui sont floues ». Enfin, en raison de la variété des différentes

échelle différente : organisation politique de l’Afrique. Étude d‟un texte : discours de Jules Ferry sur les causes de la colonisation. Analyser un discours politique : auteur, contexte historique de la France et de l’Europe, idéologie sur la civilisation européenne, critique du document. Prélever et hiérarchiser des informations, apporter ses connaissances pour mieux cerner le document. Exercice de synthèse : étude d‟une affiche Passer de l’observation à la description, puis à l’analyse. Travailler

extérieures. Puissance désigne la puissance et une puissance (état) Relève du domaine des relatons internationales. R. FRANCK (Sorbonne) définit une grande puissance : état qui a les moyens et la volonté de faire prévaloir auprès de n’importe quelle autre puissance dans de nombreux domaines et de façon durable, ses intérêts et ses conceptions, et qui, de fait, dispose d’un haut niveau d’indépendance et d’action. Thalassocratie à échelle mondiale : puissance fondée sur la domination des mers (sea power)

(géopolitiques, économiques, religieuses…), ces voyages sont à l’origine d’une première dilatation du monde au XVIe siècle, avec l’ouverture sur l’Atlantique puis d’une volonté de connaissance du globe au XVIIIe siècle. Les Européens grâce à leur supériorité technique en sont les acteurs essentiels : de la fin du XVIe siècle, où Portugais et Espagnols sont les premiers ardents navigateurs, jusqu’au XVIIIe siècle quand Français et Britanniques font basculer les voyages vers moins d’aventures et davantage

Ratzel : une science géopolitique 5 2- Théorie de Karl Haushofer : l’espace vital 8 3- Une géopolitique au service du nazisme 9 II- L’école de géopolitique anglo-saxonne ou le « sea power » 11 1- Alfred Mahan ou la supériorité de la mer (1840-1914) 11 2- Halford Mackinder et le « heartland » contre les « coastlands » 1861-1947) 13 3- Nicolas J Spykman : la confrontation terre-mer (1893-1943) 15 III- L’école géopolitique française ou l’approche

------------------------------------------------- AU XVe ET AU XVIe SIECLES Introduction La connaissance du monde par les Européens est limitée au début du XVe siècle. Leurs contacts avec d’autres civilisations se limitent surtout aux rapports entretenus avec le monde musulman. Ils connaissent l’existence de civilisations lointaines en Asie (à qui ils achètent de la soie et des épices), mais n’entretiennent quasiment aucun rapport culturel avec elles. Cette situation évolue au siècle suivant, durant lequel

populaire sans précédent, sans doute le premier grand parc d’attractions d’Europe. Mais tout cela est éphémère car l’exposition, ouverte en mai 1931, doit fermer ses portes en novembre et le décor être démonté. L’Exposition coloniale a-t-elle alors un autre rôle à jouer, elle qui sert à la fois le merveilleux et le commerce, mais aussi... le politique ? Pour ses promoteurs, elle est conçue dans un but limpide et avoué : faire connaître et aimer leur empire aux Français. Dans le Guide officiel de l’Exposition