Sur Quoi La Légitimité De L état Fonde T Elle

Partie II Organisation de la Cité Pouvoir, contre-pouvoirs et résistances Chapitre 1 : l'Etat Section 1 La naissance de l'Etat moderne en Occident I- Apparition du mot Etat À partir du moment où il y a vie en société, il y a un pouvoir temporel. Mais peut-on parler d'Etat ? Employé pour la première fois à la fin du XV. Au pluriel = pays. Il désigne une réalité intemporelle = autorité politique, mais il apparaît à l'aube de la modernité → évolution conceptuelle de cette autorité → pouvoir temporel

faits et de présupposer des conditions non concordantes avec les réalités politiques. Ainsi, il apparaît légitime de se demander si la politique doit renoncer à cet idéal normatif, à un idéal de moral, à une éthique. La politique doit-elle être fondée en dehors de toute considération morale ? La relation entre l'éthique et la politique est en tout cas ambiguë : si la politique qui est toujours l'expression d'une volonté de pouvoir prétend servir l'éthique, n'est-ce pas nécessairement en se servant

Cahier Bleu4+ 15/12/05 11:34 Page 1 Les cahiers bleus Régulation et Etat de Droit mohamed tozy ali bouabid larabi jaïdi mohamed benchaâboun nasr hajji N°4 / Avr. 2 0 0 5 Cahier Bleu4+ 15/12/05 11:34 Page 2 Collection «Les cahiers bleus» Disponible par abonnement Dépôt légal : 2004/2093 ISBN : 1113-8823 prochainement : Reproduction interdite sans avis préalable «Quatrième pouvoir et transition» N°4, Avr. 2005 121, rue de la Palestine Béttana - Salé Tél : 037 84

dispersé par lequel la société civile marque son renouveau, puisse intervenir dans ces débats eux-mêmes et servir à en résoudre les contradictions. Aussi nous proposons-nous de résumer ces discussions dans l'introduction qui va suivre et de démontrer en quoi notre ouvrage peut prétendre proposer un modèle théorique nouveau. LES DÉBATS DANS LA THÉORIE POLITIQUE CONTEMPORAINE DÉMOCRATIE ÉLITAIRE/DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE On peut dire, sans craindre d'exagérer, que le débat qui oppose le modèle de la démocratie

représentants de l’État de droit (police, justice, administration, etc.). Plus encore, les jeunes générations ont tendance à considérer les formes d’expression de ces autorités comme des « caprices de la tribu d’en face ». Ils en récusent toute légitimité, en relativisent systématiquement les interdits et se revendiquent détenteurs eux-mêmes de règles de comportement tout aussi acceptables que celles que voudraient leur imposer les adultes. Ce qui est radicalement nouveau dans ce phénomène, c’est

(professionnels, militants, médiats, groupes, administrations, partis politiques, ..) sont engagés dans la politique. Dans la science politique, on étudie les comportements politiques des citoyens. La science politique n'est pas seulement à l'échelle d'un Etat et s'entend aux relations internationales. Les disciplines sont très diverses, la science politique étudie les faits sociaux pouvant avoir une dimension politique. Ce qui dans une société peut apparaitre comme politique peut ne pas l'être dans une

sanctionné par les autorités étatiques. *Cependant, quel est au but du compte (en dernière instance) le fondement de la validité du droit positif ? Au nom de quoi on doit lui obéir ? Il existe un courant de pensée qu’on appelle le droit naturel (jusnaturalisme) qui considère qu’il y a quelque chose au dessus du droit positif, c’est un droit fondé sur l’idée de justice, le droit naturel qui exprime des valeurs et qui se traduit par le respect de la parole donnée par exemple (principe intangible). Le

que les facteur de production circule librement d'un état a un autre comme s'il été dans leur propre état (art 3 du traité de Rome ) , objectif plus ambitieux que pour le CECA mais avec des règles plus souple , pour CECA il y avait la haute autorité pour la CEE c'est la haute commission européenne :autorité composé de nationaux de chaque états mais ils restent indépendants et de ce faite leur fonction a la commission ne dépend pas de leur état. 1951 crée une cour compétente pour interpréter le droit

guerres justes ou seulement des guerres justifiées ? Avec Pierre Hassner, professeur de relations internationales et d'histoire de la pensée politique à l'IEP de Paris « Y’a-t-il des guerres justes, ou seulement des guerres justifiées ? » C'est ce à quoi a répondu, lundi 14 avril 2008, dans l'amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne, Pierre Hassner, spécialiste des relations internationales. Bien des thèses s'opposent. D’un côté, par exemple, nous avons celles de Nietzsche, considérant qu’une « bonne

Contractualisme: Il s’agit de penser ce que doit être l’organisation politique en faisant de celle-ci le résultat d’un contrat, c’est-à-dire d’un accord librement et volontairement consenti par les hommes placés dans un hypothétique état de nature (l’état dans lequel sont censés se trouver les hommes en l’absence de toute organisation politique de leur vie commune). Originalité de Rousseau : entre l’état de nature et l’organisation politique souhaitable, Rousseau introduit un troisième terme :