Surmoi

différencie au contact de la réalité. Le moi permet l'adaptation au réel et maintient la cohérence interne. Il est porteur des représentations conscientes et en particulier de la représentation de soi. Il a un rôle de régulateur et de médiateur. Le Surmoi : instance psychique qui tient le rôle de juge et de censeur moral. 1. Rappels 1.2 Le symptôme Il renvoie à ce dont le sujet va se plaindre, qui le fait souffrir et ce qui le pousse à consulter. Concrètement il se présente comme quelque

notion de mal vient donc de l'extérieur. Le moi se trouve tyrannisé par une instance issue de lui même : le surmoi. Le surmoi est un oeil qui voit tout du moi et on ne peut cacher au surmoi « ses désirs interdits ». Ainsi, Freud déclare qu'il y a deux origines au sentiment de culpabilité: « celle qui naît de la peur de l'autorité, et celle, plus tardive, qui naît de la peur du surmoi » (p 152). On se sent coupable « car le sentiment de culpabilité est l'expression du conflit d'ambivalence de l'éternel

moi pour Freud est le médiateur entre le ça et le surmoi et représente le point défensif de la personnalité et la raison. Celle-ci a pour rôle de traiter avec la réalité, en veillant à ce que les pulsions du ça s'expriment de manière tolérable avec la réalité. Le moi est guidé avant tout par le principe de réalité. Enfin, le rôle du surmoi est comparable à celui d'un juge à l'égard du Moi. Freud met en évidence que la fonction principale du Surmoi comprenant l'ensemble des normes sociales et des idéaux

combat chez elle entre le «ça» et le «surmoi». Parenthèse : Les notions de Ça et de Surmoi viennent de la psychanalyse (Vient du grec ancien ψυχή, psychê, "âme", "esprit" et d’un terme grec « ανάλυσις » qui signifie « décomposition » , lui-même formé à partir d'un verbe simple "λΰειν" qui signifie "décomposer"). Même les dictionnaires de traduction entre les différentes langues ne définissent pas clairement la différence entre le ça, le moi, le surmoi et le soi, que ce soit en anglais ou

fonction des pulsions de lien. Il est dynamique et exige de satisfaire nos pulsions sous formes réelle ou symptômes. (ex: compulsion, boulimie sont des transpositions des pulsions). 2. Surmoi: intériorisation des interdits familiaux et culturels. Ma culture = ma morale, elle est commune au groupe mais chaque surmoi est différent car il a été intériorisé différemment. C'est un idéal du moi -> exigeant et cruel, car il me condamne à l'échec et l'impuissance. Le Moi: Unique instance consciente et dynamique

puisque l’homme n’a pas accès à la plupart de ses pensées. Il existe trois topiques : le moi, le ça et le surmoi. Le « ça » désigne les pulsions inconscientes de l’homme. Le « surmoi » est la conscience morale mais ce sont surtout les interdits sociaux que l’homme doit intérioriser. Le « moi » est une instance ambivalente, il est tiraillé entre les exigences du « ça » et les exigences du « surmoi ». La conscience censure les pensées mais elles ne sont pas supprimées, elles sont refoulées. Pour Freud

individu se constituerait de plusieurs instances : le ça, le moi et le surmoi. Le ça contrôle les pulsions et les désirs et le surmoi, la partie inconsciente de nous même, incontrôlable est qui serait à l’ origine de nos peurs, nos angoisses et de nos interdits. Elle représente l’autorité parentale et le jugement moral. Le moi quand a lui, fait la part des choses, il s’efforce de maitriser les désirs du ça et les interdits du surmoi : c’est une sorte d’arbitre. Cette bataille qui oppose ces deux instances

| |Surmoi : chez Sigmund Freud et dans la psychanalyse, la notion de surmoi (Über-ich) désigne l'instance du psychisme résultant de | |l'intégration des interdits parentaux. Le surmoi permet de maintenir sur le reste du psychisme (le moi et le Ça) la double pression de | |la loi et de l'idéal. Le surmoi est toujours social, puisqu'il transmet les valeurs de la société.

gouverné par des processus conscients et inconscients. Le conscient est composé de toute l’information à laquelle nous avons accès, dont la raison, tandis que l’inconscient abrite tous les désirs et les pulsions qui cherchent à être satisfaits. Le surmoi ou subconscient crée un affrontement psychique entre nos désirs sans limites et les comportements sociaux que nous avons appris, depuis notre naissance, permettant ainsi de refouler une certaine partie de nos désirs. En guise d’exemple, une jeune

autorité paternelle réprimant la sexualité. Ce complexe de castration survient donc au sortir de l'Œdipe, comme renoncement à l'objet maternel et comme marquant le début de la période de latence et de la formation du surmoi. Des auteurs postérieurs à Sigmund Freud ont cependant compris le surmoi comme instance bien plus précoce. L'angoisse de castration va permettre au garçon de sortir de l'oedipe → donc renoncer à l'amour incestueux envers la mère! et de passer de la rivalité pour le père à une identification