Surpâturage

économique engendre dans certains cas des perturbations dans les équilibres écologiques, du fait de la surexploitation des ressources naturelles : émissions de gaz à effet de serre (énergies fossiles), surpompage (eau), surlabourage (terres arables), surpâturage (ressources végétales), surpêche (ressources halieutiques). Augmenter la production de biens matériels ou le transport (pour répondre à l’accroissement démographique par exemple) peut aggraver ces perturbations. Ces effets sont particulièrement

Quercy, dans les grands causses ou sur les plateaux lorrains. L’élevage domine dans le Limousin, en Auvergne, sur les hauts plateaux bourguignons, dans les Vosges et dans le Jura. Quand à la moyenne montagne méditerranéenne, elle a subi souvent le surpâturage qui a fait gagner la Garrigue et la maquis au détriment de la forêt originelle (formation végétale basse sur terrain calcaire). Elle a subi aussi l’abandon du travail agricole sur les terrasses, parcelles étroites difficiles pour les travaux mécanisés

pâturages, cultures fourragères … faune spontanée : lutte contre les prédateurs, interaction des animaux domestiques avec les herbivores sauvages, effet des pratiques culturales… sol : restitutions par les déjections, piétinement, érosion en cas de surpâturage. Climat : impact des cultures et prairies sur les microclimats. Impact de l’exploitation de la biomasse sur les biocénoses En général, l’exploitation rajeunit les peuplements (comment) : Les plus âgés exercent une compétition aux dépens des jeunes

par manque de fourrage en saison sèche. Donc menaces sur l’équilibre lignage. (vi) or, dans un premier temps les revenus augment, et se transforment en bœufs traditionnels pour le troupeau du matrilignage, ce qui accroît les déséquilibres et le surpâturage… Au Sénégal, les communautés des pêcheurs ont jusqu’ici refusé la mise en place de treuil pour remonter les pirogues sur les plages. Cette opération est le privilège des personnes âgées et entraine une contrepartie en nature. L’argument explicitement

effets pervers et différés existent aussi via par exemple la consommation dans les pays développés (de bétail ou de volaille, nourris par le soja cultivé au Brésil36), ou le développement des agrocarburants (Brésil notamment). • L'élevage : Le surpâturage par le bétail détruit la végétation puis empêche sa régénération. Les bœufs brésiliens, par exemple, empiètent largement sur la forêt. Ruth DeFries (en), professeur au Earth Institute (en) de l’Université Columbia, et son équipe ont étudié les facteurs

temps qu’il rapetisse, leur habitat voit ses ressources s’évanouir. Les taillis sous futaie ne servant plus à rien, on les supprime. La forêt est nettoyée, éclaircie. Comme tout espace ouvert, ses clairières sont systématiquement reboisées. Le surpâturage appauvrit les biotopes disponibles. Les animaux, stressés, causent alors davantage de dégâts. Nous leur créons un autre problème. La multiplication des routes qui traversent les massifs forestiers entraîne un accroissement des collisions. En France

autres ressources : La surface cultivée et cultivable, ainsi que les autres couverts végétaux, notamment les forêts, ont subi de fortes attaques naturelles - telles que l érosion, la désertification, les incendies - et humaines, telles que le surpâturage, le sur prélèvement de bois, l expansion urbaine irrationnelle et la spéculation. Ainsi, les populations rurales, manquant souvent d infrastructures de base, accusant un bas niveau de vie et vivant dans des zones fragiles, dépendent, dans leur quotidien

| | | | |ressources forestières | | | | | |2. Surpâturage | | | | | |3. Méthodes culturales inadaptées | | | |

ressource recyclable. Compte tenu de la croissance démographique, les disponibilités en eau sont déjà devenues insuffisantes dans 55 pays en développement. Quant aux sols, leur érosion due aux mauvaises pratiques culturales, à la déforestation et au surpâturage fait que, d'ici à 2050, l'homme va perdre 30% des terres cultivables de la planète tandis que, dans le même temps, le nombre d'hommes, pourtant globalement déjà mal nourris, pourrait presque doubler. Par ailleurs, le rythme d'exploitation des ressources

sol, élimine certaines matières organiques (comme l'humus) qui s'y trouvent, le prive de rares éléments nutritifs qu'il contient, augmente la toxicité de son aluminium et en fait une terre stérile. La culture répétée, le labourage fréquent et le surpâturage accélèrent la dégradation du sol. Dans les zones de forêt sèche, cette dégradation s'aggrave, entraînant dans certains cas une désertification extrême. Ce problème affecte environ 3 000 à 3 500 millions d'hectares, c'est-à-dire un quart de la