Suzanne Duchamp

communications classique, ce qui provoque une réaction souvent plus vive chez le spectateur. Cependant, malgré leurs lectures innovantes, on peut s’interroger sur leur efficacité et leurs limites. Atteignent-elles leurs réellement leurs objectifs ? Marcel Duchamp disait : « c’est le regardeur qui fait le tableau », mais ces œuvres, noyées parmi tant d’autres, sont-elles regardées à leur juste valeur ? Le trop d’information entraîne-t’il la désinformation ?

3 Références : Variations de la Joconde - La Joconde (ou portrait de Mona Lisa) : Léonarde deVinci 1503 – 1506 - La jeune fille à la perle : Jean Baptiste Corot vers 1870 - La Joconde aux clefs : Fernand Léger - Joconde aux moustaches : Marcel Duchamp 1919 - Mona Lisa : Andy Warhol 1963 - Pneumonia : Rauschenberg 1982 - La Mona Lisa : Paul Giovanopoulos 1988 - La Joconde ou Dali ? : Paul Halsmann - exemple de détournement de La Joconde : Une histoire à 4 voix, un album d’Anthony Brown L’école des

Marcel Duchamp, créateur des ready-made. Il est né en 1887 et est mort en 1968. Il s'agit d'un peintre, mais est aussi un plasticien, un homme de lettres français. Sa démarche artistique exerce une influence majeure sur les différents courants de l'art contemporain. Les ready-made sont de simples objets, considérés comme des œuvres d'arts. Le rôle de l'artiste est alors de simplement choisir un objet, de changer leur contexte, avant d'être désignés comme œuvres (Célèbre citation de Duchamp: « ceci

Andy Warhol) ou du happening (John Cage), et en Allemagne et aux États-Unis le mouvement Fluxus (Joseph Beuys, George Maciunas), pour ne citer que les plus importants, en prolongent l'esprit. On n'en finirait pas de montrer tout ce qu'ils doivent à Duchamp et à l'esprit dada. Enfin, même en France, à travers les Nouveaux Réalistes (Tinguely, Hains, Arman, Yves Klein), Ben, le situationnisme ou le post situationnisme, comment ne pas déceler la permanence d'un certain esprit dada ? Si les manifestations

compte de l’environnement dans lequel elles se trouvent. Le terme d’art minimal a été utilisé la première fois en 1965 dans un article de la revue new- yorkaise Arts Magazine qui traitait d’une exposition qui réunissait des oeuvres de Marcel Duchamp et de Ad Reinhardt à la Green Gallery. Ce serait donc le journaliste et philosophe anglais Richard Wollheim qui serait à l’origine de ce terme novateur. L’art minimal concerne non seulement la peinture, mais aussi la sculpture, l’architecture,

Dès 1947, Paolozzi crée des collages utilisant des images de magazines américains mais il déclara plus tard que cela fut plus influencé par le mouvement surréaliste que par la culture populaire. Hamilton commença à étudier les travaux de Marcel Duchamp et développa une série de projets mélangeant art et publicité. La conférence de Reyner Banham à l'Independent Group posa les bases du Pop art en y incluant les objets de la vie quotidienne aux États-Unis et les magazines populaires. Alloway parla

L'œuvre de Marcel Duchamp bouleverse radicalement l'art du 20e siècle. Avec l'invention, dans les années dix, du ready-made - une pièce que l'artiste trouve « already-made », c'est-à-dire déjà toute faite et qu'il sélectionne pour sa neutralité esthétique -, il ouvre la voie aux démarches avant-gardistes les plus extrémistes. Tous les mouvements qui utilisent des objets de la vie courante, pour surprendre comme le Surréalisme, pour évoquer, critiquer, voire poétiser la société de consommation comme

similaires, le Pop art a remplacé les impulsions destructives, satiriques et anarchiques du mouvement Dada par le culte des objets façonnés par la société de consommation. Une partie des artistes les plus influents incluait Pablo Picasso, Marcel Duchamp, Kurt Schwitters, et Man Ray, notamment.

création de nouvelles œuvres qui à chaque fois suscitent dans le public des réactions contrastées, entre satisfaction et incompréhension. On peut prendre l’exemple de l’art contemporain qui expose l’incongru, de l’inattendu voir du choquant. Marcel Duchamp, par exemple, avec ses «  ready-made » qui sont des objets visuels manufacturés, exposés en tant qu’œuvre d’art dont le plus célèbre est « La Fontaine » et qui a connu beaucoup de critiques. Ou encore, la musique moderne qui utilise des cris, des

nombreux dessins. Ensuite, il se rend à Paris et fasciner par le cirque, il crée « Le cirque de Calder », un spectacle composé de petits figurines en fer qu’il actionne. Il commence à fréquenter des artistes parisiens comme Robert Desnos, Marcel Duchamp ou Piet Mondrian, qui influencent largement ses futurs travaux. Très vite, il commence à sculpter partir de ce matériau de nombreux portraits de ses amis et des personnalités publiques comme Joséphine Baker. Pour la première fois, il expose ses œuvres