Sylla Plutarque

LES DIX PHILOSOPHES DU POINT DE VUE CHRONOLOGIQUE 1. PLATON (428 avant J.C) 2. ARISTOTE (384 avant J.C 3. THÉODORE (fin du 4 ème siècle avant J.C) 4. CICÉRON (106 avant J.C) 5. LUCRÈCE (98 avant J.C) 6. SÉNÈQUE (4 avant J.C) 7. PLUTARQUE (46 après J.C) 8. ÉPICTÈTE (50 après J.C) 9. MARC-AURÈLE (121 après J.C) 10. PLOTIN (205 après J.C) AVANT PROPOS DE L’ŒUVRE : POINT DE VUE DE CHAQUE PHILOSOPHE L’œuvre s’ouvre d’emblée avec un avant propos. Ce dernier fait la synthèse des

blocage du fonctionnement du gouvernement. - Composition du Sénat A l’origine, formé de patriciens, dès le 4ème siècle, il accueille des plébéiens riches. Peu à peu, le nombre de Patriciens diminuent : en -179 sur 304 membres, 88 sont patriciens. Sylla (Lucius Cornelius Sulla est homme d'état romain du 1er siècle ACN) porte le nombre de sénateurs à 600 en y introduisant des chevaliers ; César (Caius Julius Caesar est un général, homme politique et écrivain avant du 1er siècle ACN) portera le nombre

| |Jules César (Caius Julius Caesar) |Cicéron (Marcus Tullius Cicero) | |Marius (Caius Marius) Sylla (Lucius Cornelius Sulla) | |Catilina (Lucius Sergius Catilina) | | |Salluste (Caius Sallustius Crispus)

habitants de l'île * À Rome, consulat de Lucius Cornelius Sulla I, Quintus Pompeius Rufus. * Sylla bat les Samnites par une courte campagne. * Le tribun de la plèbe Publius Sulpicius Rufus lance une réforme électorale dans laquelle il répartit entre les trente-cinq tribus les Italiens et les affranchis confirmés, déplaçant la majorité dans les comices au profit de Marius. * Sylla est chargé par le Sénat romain de la lutte contre Mithridate VI mais un vote des Comices va attribuer

massacre des Romains établis en Asie Mineure, massacre qui fait environ 25 000 victimes puis passe en Grèce où son lieutenant Archélaos est accueilli en libérateur. La réaction des Romains est ralentie par la féroce lutte politique entre Marius et Sylla à Rome. Finalement ce dernier est envoyé contre Mithridate et s'empare, après un long siège, d'Athènes en 86 av. J.-C., puis est vainqueur d' Archélaos à Chéronée (86 av. J.-C.) puis à Orchomène (85 av. J.-C.). Mithridate conclue alors la paix de Dardanos

avant JC, membre du parti populaire et qui contrôle tout l'Occident romain, et les partisans de SYLLA, membre du parti aristocratique et qui guerroie en mer Égée contre MITHRIDATE VI EUPATOR, le roi du Pont. Le parti aristocratique reprend l'avantage en 88 avant JC, lorsque SYLLA réussit à vaincre en Orient et décide de marcher sur Rome. MARIUS est obligé de s'exiler en Afrique et d'attendre que SYLLA soit repartit battre définitivement MITHRIDATE VI pour rentrer à Rome avec l'aide de CINNA, en 86

questeur Sylla qui réussit à capturer Jugurtha. C’est de la que naît la haîne entre Marius et Sylla. Marius réforme l’armée qui passe d’une armée de chevaliers fortunés à une armée de métier. Ces changements militaires vont lui permettre de signer une série de victoires. Il combat ainsi les Cimbres et les Teutons qui avaient emporté une série de victoires contre les Romains. Marius vainc ces deux peuples, ce qui lui permet d’être réélu consul de 104 à 101 av. J.-C. Pendant que Sylla est au

satiété ; ni l'abondance, ni l'indigence n'en diminuent la violence. Mais quand Sylla eut, par les armes, repris la direction des affaires, son initiative, d'abord heureuse, eut des conséquences fâcheuses ; on vit se déchaîner l'agitation, la violence : l'un voulait une maison, l'autre une terre, le vainqueur n'avait ni mesure, ni modération ; les citoyens étaient victimes d'abominables cruautés. Joignez que Sylla, pour s'attacher les soldats qu'il avait commandés en Asie, les avait, contrairement

a. Le retour de Sylla. Sylla est envoyé en Orient en 85 avant JC et il rétablit le calme en Asie, il est victorieux, donc très populaire, il a une grande fortune, la gloire militaire. Il revient à Rome, mais ne veut pas abandonner son pouvoir militaire (l’impérium). En 83, il arrive de nouveau à Brindes, il refuse de renvoyé son armé et il marche sur Rome avec ses troupes, aidé par le jeune Pompée qui lui offre des troupes qu’il a levé lui-même. En remerciement, Sylla lui offre un surnom Magnus

décide de ne pas se laisser faire. Catilina, César, Crassus, Pompée...Chacun d'eux voudrait bien être dictateur, s'il le pouvait, et couper la tête aux autres. On ne peut en dire autant de Cicéron : il a parlé contre la tyrannie depuis la dictature de Sylla, quand il fallait du courage pour le faire.