Symbole De La Bête Humaine

au long de sa vie. Il fut élève au lycée Condorcet, d'où il est renvoyé pour indiscipline. Il ne gardera qu'un souvenir marquant de ce lycée : celui de la révélation de la beauté masculine en la personne de son camarade, Dargelos, le "premier symbole des forces sauvages qui nous habitent". Dargelos a inspiré l'un des personnages du Livre Blanc et des Enfants Terribles. Dès l'âge de quinze ans, Cocteau quitte donc le cocon familial. Il manifeste peu d'interêt pour les études et n'obtient pas

scène se passe en pleine nature dans une atmosphère bucolique. Trois personnages s’inscrivent dans un triangle, symbole de la Trinité. La Vierge vêtue comme les contemporains du peintre, est assise sur un rocher. Le Christ est debout sur le pied droit de sa mère, il montre un livre du doigt. Il est nu. Le peintre veut ainsi rappeler son humanité. Jean-Baptiste reconnaissable à sa peau de bête porte une croix. Raphael se réfère aux nouvelles valeurs de son siècle qui exige une nouvelle façon de représenter

s’en trouve affectée. Il souligne également que l’on a souvent tendance à se reconnaître dans son appartenance la plus attaquée, et ce n’est donc pas spécialement l’identité nationale, ethnique ou religieuse qui prédispose au meurtre. Une communauté humaine qui se sent humiliée ou menacée dans son existence aura tendance à produire des tueurs, qui commettront les pires atrocités en étant convaincus de leur bon droit, de mériter le ciel ou l’admiration de leurs proches. Ainsi, si les fanatiques parviennent

l'avènement du train et à son exploitation industrielle. Dans la seconde moitié du XIXe, il sera un des moyens de locomotion les plus utilisés. Célébré par Jules Vernes ou par le romancier naturaliste Zola à travers la locomotive Lison dans "La Bête Humaine", le train reste pour certains auteurs une innovation dangereuse. Le poème a été écrit suite à une catastrophe ferroviaire. Elle eut lieu à l'occasion de la fête du roi Louis-Philippe, le dimanche 8 mai 1943. Lors de cette fête, qui se tenait

ses filles : « mes enfants où donc êtes-vous ? Approchez, venez vers ces mains fraternelles, mes mains... » (v. 1480-81). Dans La Machine infernale, OEdipe commence par repousser sa fille pous la protéger de son contact impur : « Qu’on abatte la bête immonde ! » Antigone : « Père ! » OEdipe : « Laisse-moi [...] ne touche pas mes mains, ne m’approche pas » Il faut la médiation de Tirésias pour que se rétablisse le contact avec la fillette. De même il faut l’intercession de Jocaste pour qu’il

cette femme est noire. Flaubert décrit ainsi son personnage souvent vue à travers les yeux des autres personnages, en particulier de sa maîtresse Mme Aubain, on retient alors cette expression « Mon Dieu! Comme vous êtes bête !»[1] . L'ambivalence crée entre cette vision d'une servante bête et assez automate pousse alors le lecteur à percevoir le personnage de façon pessimiste puisque non seulement elle perd des êtres qu'elle aime mais elle n'obtient pas non plus une reconnaissance réelle pour tout l'effort

de se dissimuler. Cette scène nocturne engendre l’angoisse, la peur qui font oublier la beauté de la nuit. « Les deux formes sombres » aux côtés desquelles « des habits » (page 14) sont déposés suggèrent bien le fait qu’il s’agit de cadavres humains. Cette « peur sans nom » (page 14) de la vieille Émilie qui va jusqu’à provoquer son évanouissement se transmet au lecteur. Ce caractère sinistre de la nuit est donc particulièrement adapté pour s’associer aux différentes séquences d’un roman policier

ses filles : « mes enfants où donc êtes-vous ? Approchez, venez vers ces mains fraternelles, mes mains... » (v. 1480-81). Dans La Machine infernale, Œdipe commence par repousser sa fille pous la protéger de son contact impur : « Qu’on abatte la bête immonde ! » Antigone : « Père ! » Œdipe : « Laisse-moi [...] ne touche pas mes mains, ne m’approche pas » Il faut la médiation de Tirésias pour que se rétablisse le contact avec la fillette. De même il faut l’intercession de Jocaste pour qu’il

Dans ce roman on traite principalement de l’alcoolisme et son engendrement du malheur, en effet l’un des principaux lieux de débauche est l’Assommoir, débit de boissons tenu par le père Colombe où on note une certaine ironie : la colombe étant symbole de la paix alors que le cafetier et ses boissons apportent la violence et le malheur chez ses clients. Au milieu du café, trône le fameux alambic, sorte de machine infernale dont le produit, un alcool frelaté, assomme ceux qui en boivent. Au fil du

fable présent dans la première édition du recueil ; dans l’édition de 1870, Hugo en ajoutera une autre : « Les Trois chevaux », VI, 16 ). Conformément au genre de la fable, Victor Hugo met ici en scène des animaux, qui symbolisent chacun un caractère humain, traditionnellement convenu et stéréotypé. Tout en s’inspirant des Fables de la Fontaine, il donne à ce poème une dimension polémique que n’avaient par les textes du fabuliste du XVIIe siècle : contrairement à ce dernier, Hugo ne cherche pas ici à