Tartuffe La Double énonciation

du nom grec d’Apollon. Rappel : une antonomase est une figure de style par laquelle un nom propre devient un nom commun. Exemples : un harpagon/un avare ; un don Juan /un séducteur, un libertin ; un tartuffe/ un hypocrite… Phœbus est le nom latin du dieu Apollon, dieu solaire, connu pour sa pratique de la poésie, de la musique et des oracles . Dans l’Antiquité, le culte

avis, sur le plan artistique, quel mouvement artistique instable va ensuite être dépassé par une esthétique beaucoup plus rigide ? Le mouvement baroque va être contrecarré par l’avènement du classicisme et de ses règles rigides. Du côté de Molière, Tartuffe venait de s’attirer les foudres des dévots catholiques car la pièce s’attaquait à la religion comme instrument de pouvoir autoritaire et excessif. Auparavant, L’Ecole des femmes avait remis en cause l’éducation féminine, provoquant le tollé des mêmes

de la pièce. Présenter le schéma actantiel et faire celui d’Argan. 3. Les deux personnages qui apparaissent le plus sont Argan et Toinette. On se trouve ainsi dans une comédie qui est structurée autour du personnage principal (à l'inverse du Tartuffe, où l'on attend le troisième acte pour le découvrir), au héros omniprésent, comme le laissait présager le titre. De plus, la présence presque constante de Toinette, avec sa légèreté et son humour, permet à la pièce d'être dynamique et amusante

sens). Il faut se soucier du réseau de sens entre les mots, ne pas produire de pièces isolées, traitées comme des entités séparées –démembrement. b – Ce qu’est l’explication de texte 1 / Son principe Opération la plus simple qui soit, énonciation de ce qu’il y a dans le texte, déploiement de ce qui est exposé, présupposé, impliqué, sous-entendu ou passé sous silence par un auteur précis, dans un lieu bien circonscrit. L’explication ne se contente pas de broder sur ce qui apparaît, elle dégage

italienne) : le mariage malheureux prévu « avant la fin du jour » et qui sera déjoué 2. La légèreté persiste car Isabelle n’exprime aucune crainte + ridicule final d’Adraste Contrairement aux jeunes premières habituelles (cf. Mariane dans Tartuffe, Lucile dans le Bourgeois gentilhomme ou Elise dans l’Avare) Isabelle ne s’en laisse pas compter. Elle a la verve combattante d’une servante sans en avoir la gouaille. Elle fait rire et la menace qui plane sur elle ne nous paraît pas bien sérieuse

burlesque du tabac (qui annonce l’éloge de l’inconstance, par Dom Juan, à la scène suivante) : on a l’impression de prendre le dialogue en cours de route. Cet éloge du tabac est une provocation de Molière à l’égard des dévots (après la censure de Tartuffe (suite à la cabale des dévots), Molière ne se soumet pas mais continue son combat contre les dévots) : ces derniers, en effet, condamnaient la consommation de tabac comme un plaisir coupable ; cela devait donc être insupportable pour eux d’entendre

la représentation – qui parfois jouent un rôle indispensable dans l’action même et donnent un éclairage sur les personnages, sur leur statut ou leur caractère. L’habit de Don Salluste, avec son « riche manteau de velours vert clair, brodé d’or et doublé de satin noir », répond au décor fastueux. La « Toison d’or » signale et symbolise sa toute-puissance. Le noir de son costume est à l’image de son âme de traître, mais son « riche manteau » traduit sa dissimulation. Gudiel, son âme damnée, est à l’unisson

« y plonger tout mon visage, comme un homme altéré dans l'eau d'une source » exprime la nécessité de baudelaire de toucher, de voir et de sentir lachevelure pour vivre. Cette dernière est comparée à « l'eau d'une source » qui désaltère, vivifie. Tartuffe : Acte I Scène I Valeur informative de la scène Le personnage qui parle le plus est Mme Pernelle, et grâce à toutes ses paroles, on apprend beaucoup sur les autres personnages. Ces derniers défilent afin que le public les connaisse. On apprend

Commandeur, que Dom Juan avait tué auparavant, qui l'emportera dans les flammes de l'Enfer. Dans son récit, Molière a créé un personnage ayant tous les vices de son époque mais en expliquant ses buts, ses convictions et ses raisonnements. 1665 = Tartuffe interdit. Dom-Juan pièce écrite dans l’urgence (difficultés financières). Il choisit le thème à la mode de D.J. (il s’inspire de Tirso de Molina) D.J. est une pièce de combat : M. reprend ses attaques contre les faux dévots : on retrouve les thèmes

naissance d’un personnage : l’arriviste L’ambition, l’envie, l’orgueil sont des caractéristiques humaines réfléchies dans les divers genres et registres de la littérature depuis toujours : de L’Iliade et L’Odyssée au Bourgeois gentilhomme et Tartuffe ou aux Noces de Figaro et Britannicus en passant par ses punitions dans La divine Comédie. Mais elles trouvent leur apothéose au 19ème siècle avec le grand cycle de « La Comédie humaine » : après avoir goûté la cruauté et l’amertume de la société