Taylorisme Fordisme Production Conditions Ouvrieres

les bouleversements économiques Le passage à la révolution industrielle : Le XVIIIème siècle a vu un reflux de la mortalité, surtout infantile, grâce à la fin des grandes épidémies, des grandes famines et de l’amélioration très progressive des conditions de vie et de l’hygiène. La croissance démographique qui en résulte stimule la demande et entraîne une « révolution » dans les techniques agricoles. Les besoins grandissants de l’agriculture, des transports et la demande en biens de consommation

rationalisation des modes de gestion de vie. Toujours d’après Bagla, cette notion de rationalisation atteint de nombreux domaines comme la politique, l’économie et les formes d’accès à la connaissance. On voit ainsi apparaître l’Etat Nation, la science et la production de masse standardisée. * L’Etat Nation : la valeur principale véhiculée par ce mot est l’unité, une même langue, une même nation. Cette notion inspire la modernisation dans le sens où l’on prône un pouvoir centralisé, fédéré… afin d’éradiquer

Partie 1 : Emergence de la notion de RS à la fin du 19è siècle 1) Contexte de la Révolution Industrielle A) Contexte historique Industrialisation : on passe de l’artisanat à l’industrie Nouvelle société précapitaliste : les moyens de production n'appartiennent pas à ceux qui les mettent en œuvre. Prolétarisation : pour vivre on utilisa sa force de travail Monde de travail fragile : pas d’organisation offensive mais défensive Méfiance de la bourgeoisie : croissance du monde du travail

des besoins, contrats avec les entreprises ; gestion de la main d’œuvre avec les réquisitions et les contrats de travail des étrangers), que dans le domaine social (rôle d’arbitrage pour éviter les conflits sociaux qui mettraient en danger les productions indispensables à la conduite de la guerre). Ce dirigisme varie énormément dans sa forme selon les pays. Dans les démocraties, ce dirigisme se limite aux industries indispensables à la guerre ; dans les empires, comme l’empire allemand, la société

doctrine libérale du travail qui prime. Doctrine qui voit le travail comme n’importe quelle autre marchandise. La force de travail est une marchandise offerte au plus offrant sur un marché régit par la loi de l’offre et de la demande. Notion de production de richesses et c’est à ce titre l’activité humaine reine. On est passé à une situation où le travail est dégradant à l’opposé. Néanmoins conséquence très lourde, c’et que aujourd’hui comme à la fin du 18ème siècle, la relation entre employé et

siècle plutôt la seconde moitié du 19ème en France, sera la recherche de profit et l’institutionnalisation de la libre concurrence. Dans ce cas, le salarié peut devenir un simple outil ou moyen de production, ce qui explique l’émergence de la « question sociale » et des d »bats concernant la condition ouvrière. Les journées de travail étaient particulièrement longues. Sous Charles X, on travaillait de 5 heures du matin à 19 heures, et on se nourrissait sur place. En 1848, la journée du travail était

industrialisation, la production passe d'un mode artisanal manuel à un mode de production en grande série qui regroupe les travailleurs dans les usines avec des horaires fixées et une réglementation. Ce premier mouvement d'industrialisation se diffuse progressivement en Europe et en Amérique du Nord. Entre 1850 et 1939, l'expension économique est sans précédent mais la croissance alternent avec des périodes de récession, de dépression. Si les révolutions techniques permettent une amélioration des conditions de vie

origine des transformations - nouvelles techniques de production, nvx produits - essor et transformation de l’entreprise - intensification des flux (capitaux, personnes, informations, …) - l’argent européen construit les USA, la Russie - connaissance diffusée par des conférences, des revues, etc … - poids du progrès croissant sur : organisation sociale, mentalités - industrie en pleine expansion → création et amplification de la classe ouvrière → prise de conscience de cette classe - inspire le

immédiates (ex : inflation) et irruption de l'Etat comme acteur économique. 1939-1945 et post 1945 : Augmentation quantitative et qualitative de la production et du niveau de vie, notamment dans les pays occidentaux. A. Grande dépression et seconde révolution industrielle De la seconde moitié du 19ème siècle à 1919 : mutation des techniques de production. Passage des techniques caractéristiques de la première révolution industrielle (charbon, fer, machine à vapeur) à de nouvelles techniques propres

l'ancien régime économique Crises frumentaires (froment = le blé et d'autres céréales) sont liées à des difficultés dans le domaine agricole ◦ rôle central des difficultés climatiques dans le déclenchement de la crise Crise est une crise de sous-production (une offre insuffisante par rapport à la demande) qui se caractérise par une forte hausse des prix ◦ Hausse des prix agricoles entraîne une baisse du pouvoir d'achat urbain et une transmission des difficultés au commerce et à l'artisanat Schéma: