Tchen

aborde l’insurrection communiste de Shangaï dont il détaille le déroulement à la façon d’un reportage écrit sur le vif. De quelle manière cet incipit introduit brutalement le lecteur dans la violence, les tourments et les doutes du personnage de Tchen ? Nous étudierons dans un premier temps comment Malraux débute son roman « in media res » par un mode stylique particulier à l’auteur et l’utilisation de procédés cinématographiques. Nous analyserons dans un second temps la personnalité ambiguë de

violente et inquiétante. 1) Une scène de meurtre Le moment de la nuit : Minuit et demi, envisagée du point de vue de l’assassin (focalisation interne), qui s’est introduit dans la chambre où dort sa victime. On ne connait que les perceptions de Tchen et l’expression elle-même relève parfois du style indirect libre, ou du discours narrativisé. On envisage donc l’action du point de vue d’un assassin décidé à tuer un homme sans défense, sans que l’on sache pourquoi ce meurtre (vocabulaire éloquent

dans la violence du roman et les interrogations qu’elle suscite ? Nous étudierons dans un premier temps comment Malraux débute son roman « in medias res », en créant une atmosphère de film noir. Nous verrons dans un second temps comment et pourquoi Tchen tarde autant à agir, avant d’envisager à quel point ce passage annonce par avance la métamorphose qui va s’effectuer en lui. I Un début « in medias res » Cette page de Malraux est restée dans l’histoire de la littérature française comme l’un des

Quel est l'intérêt dramatique de ce début de roman? Un début en pleine action : le type du début in media res. « Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? » (lignes 1-2) Malraux, ici, nous fait rentrer tout de suite dans l'action et donne l'impression que Tchen y est depuis un certain moment. Le choix d'une scène, discours narratif représentant un moment de vie particulier, composé de différentes facettes : espaces « la solitude de la chambre » (ligne 119), objets

canot. Nous pouvons ainsi supposer, les pensées de Laurent. Dans les deux autres textes nous avons une focalisation interne concernant les deux personnages principaux, en effet dans le texte de Malraux, nous voyons la scène à travers les yeux de Tchen. Il en est de même pour le texte de Camus, nous avons affaire a des verbes de perception et d'etat. Seul dans le texte de Camus, le narrateur est à la première personne du singulier, il est ainsi Homodiégétique.. Dans le premiers texte, la focalisation

"La condition Humaine" André Malraux Introduction André Malraux publie en 1933 " La condition Humaine" → l'action se situe en 1927 en Chine. Incipit→ scène dramatique : Tchen, communiste, est sur le point de tuer dans son sommeil un trafiquant d'armes pour récupérer un ordre de vente qui permettrait à ses camarades de s'approvisionner en armes. Intérêt du texte → réside dans le drame intérieur qui se joue au cœur d'une scène très tendue. (LECTURE, problématique, plan) Plan : Un incipit dramatisé

l’heure ou l’acte criminel de Tchen s’est déroulé. On est dans une grande ville « embarras de voitures » etc et dans une ville tropicale « moustiquaire ». Il y a deux lieux, un intérieur et l’autre extérieur. Le personnage principal est Tchen, il est d’origine chinoise. Ce personnage doit tuer quelqu’un. Ce meurtre ne nous est pas expliqué, nous savons juste que c’est un acte difficile car l’homme dort. Tchen ne peut voir que son pied, il n’a pas vraiment d’identité. Tchen voudrait voir le corps de l’homme

significatives: « Souen, pose ta main sur ma poitrine, et prends dès que je la toucherai : je vais vous donner mon cyanure. Il n'y en a 'bsolument que pour deux.» Tchen: Présence: Nous pouvons distinguer le personnage de Tchen dans la première, troisième et quatrième partie de La Condition Humaine. Dans la première partie, nous pouvons voir Tchen tuant un trafiquant d'armes et parvient ainsi à s'emparer de ses papiers qui permettront à Kyo et à Katow, ses compagnons, de s'emparer de la cargaison d'armes

La Condition Humaine d’André Malraux (1901-1976) a été publié en extraits dans la Nouvelle Revue française et dans Marianne, et en volume chez Gallimard en 1933. Il a obtenu le Prix Goncourt. « 21 mars 1927. Minuit et demi. Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? L'angoisse lui tordait l'estomac ; il connaissait sa propre fermeté, mais n'était capable en cet instant que d'y songer avec hébétude, fasciné par ce tas de mousseline blanche qui tombait du plafond sur

une réponse claire et précise. Ne pas oublier de citer des extraits pour preuves. Les textes doivent être étudiés de façon synthétique : donc pas un texte après l’autre. Quelques indications : Zola et Malraux : un personnage nommé « Claude » et « Tchen » - dans les deux incipits, il s’agit du premier terme du roman par rapport à Cendrars dont le personnage demeure un « étranger » s’avançant au milieu d’une foule de « villageois » dont certains sont désignés par leur patronyme (« Buhri, l’aubergiste »