Temoignages Des Poilus

sujets jusqu'alors marginaux comme les mutineries ou les fraternisations. Jean-Norton Cru a publié, en 1929, Témoins, essai d'analyse et de critique des souvenirs de combattants édités en français de 1915 à 1928, une analyse critique de 251 témoignages (romans, souvenirs, réflexions, recueils de lettres etc.). Sommaire [masquer]De langue allemande * Ernst Jünger, Orages d'acier De langue française * Alain, Souvenirs de guerre * René Arnaud, "La guerre 1914 1918, opéra bouffe"

nombreux cadavres. Ils passaient de longues nuits sans dormir et de longs jours sans boire et en mangeant que très peu souffrant de froid. L’hygiène est inexistante, ils vivent dans la boue, au beau milieu des rats et des poux, d’où leur surnom « Les Poilus ». La rudesse des conditions de vie dans ces tranchées entraîne de nombreuses maladies qui se propagent très rapidement dans les camps. On le voit bien sur le tableau, au premier plan, avec un tas de corps déchiquetés, ensanglantés. Il y a aussi

Stadtmuseum Triptyque (tableau en 3 partie), peinture sur bois (204 x 204cm) Courant artistique : Nouvelle Objectivité Catégorie : Arts visuels l’œuvre appartient à la sous thématique l’œuvre d'art et le pouvoir (engagement) et la mémoire (témoignage-souvenirs) Contexte : Le tableau a été peint 10 ans après la 1ère Guerre mondiale. I-Description : 1) Thème : Dans cette œuvre, Otto Dix aborde le thème de l'horreur des champs de bataille. 2) Genre ou formes de l’œuvre :

personnelle du front, a été longuement mûri et pensé en première ligne pendant vingt-deux mois dans les tranchées de décembre 1914 à 1916. Barbusse tout au long de l'année 1915 tient un carnet de guerre où il note des expériences vécues, les expressions des poilus, et dresse des listes diverses et variées. Ce carnet servira de base à la composition de son roman dont l'essentiel de l'écriture l'occupera durant le premier semestre 1916 alors qu'il est convalescent à l'hôpital de Chartres puis à celui de Plombières

changer en fonction de l’historien. Là aussi, c’est une question de choix. Par exemple, un historien va s’intéresser à la première guerre mondiale mais vue, étudiée, décrite sous un certain angle, sous un certain éclairage : on peut « zoomer » sur les poilus dans les tranchées ou « zoomer » sur les généraux, etc. (cf. texte 2 de Todorov, pp. 342-43). Pour illustrer ce qu’on vient de dire, un texte de Lucien Febvre, historien français : Toute histoire est choix. Elle l’est, du fait même du hasard

parler de soi ?  • Faire revivre des souvenirs personnel • Mieux se connaître et se comprendre (pour trouver un sens à sa vie) • Se justifier (sur des actes passés, des choix de vie qui peuvent rester incompris)  • Apporter un témoignage sur des événements historiques précis  II) Comment raconter sa vie ?                   a) “ Le pacte autobiographique”      Pour raconter sa propre existence il faut établir un “pacte autobiographique” avec le lecteur qui consiste à dire la vérité

appelé « expérience combattante ». Elle devient de plus en plus rude depuis la Première Guerre Mondiale, tout comme l'impact sur les esprits des soldats qui est encore plus important que lors des précédentes guerres. Le document étudié est un témoignage, soit une source directe. C'est une lettre de Maurice Genevoix envoyé à Paul Dupuy, directeur de l’École normale supérieure, le 23 février 1915. Cette archive est exposée au Mémorial de Verdun. Cette lettre dénonce la guerre et ses horreurs de façon

Pour Otto Dix, il s'agit de peindre les angoisses de son expérience dans les tranchées. Dans l'Allemagne nazie, ses oeuvres seront interdites et il sera relégué au rang des peintres « dégénérés ». C’est un artiste reconnu pour son talent et son témoignage fort contre la guerre. Le courant artistique : l’expressionnisme L’artiste expressionniste livre sa vision de la réalité. Il laisse libre cours à son inspiration et exprime ses sentiments. Son travail interpelle, interroge ou choque. Ce mouvement

troupier du 231e régiment d’infanterie avait comme but de dénoncer la guerre et de faire le lecteur connaître les horreurs et la destruction qu’elle provoque, non pas seulement la soi-disant gloire qu’un tel conflit peut apporter. C’est un roman témoignage que Barbusse a écrit après avoir été blessé et interné à la fin de l’année 1915, un roman qui a scandalisé à l’époque le monde politique et les autorités de censure. Pourtant, ce qui était tombé victime à la censure n’était pas seulement l’écriture

lumière est artificielle et blafarde même si les scènes se déroulent en extérieur et si sa courbe peut rappeler celle du soleil car les points lumineux sont différents. Panneau de gauche : Sur ce panneau, on peut voir la montée des soldats, des « Poilus », sur le front. Sur ces derniers, on identifie leurs uniformes, leurs armes. Ils marchent dans la brume, on peut voir une lumière blafarde venant de la gauche. Panneau central : Sur ce panneau, on distingue en arrière-plan, des ruines, des restes