Temoignages Des Poilus

les rats et l’odeur des cadavres en décomposition. Ils subissent aussi les effets des gaz. De plus, pour les tranchées les plus exposées au front, le ravitaillement laisse parfois à désirer. Aucune hygiène n’est possible ; ceux qu’on appelle les poilus vivent dans l’angoisse permanente de la mort. Les obus qui pleuvent de jour comme de nuit font un maximum de dégâts. Le nord-est de la France est ainsi, en grande partie détruit (champs, routes, villages..) Cette guerre, qualifiée de totale, a atteint

acteurs des images filmées à l’aide de petites caméras digitales posée à ras le sol et projetées sur écran géant. Le rapport d’échelle joue la démesure du récit, avec pour fil conducteur le témoignage épistolaire d’un vétéran français, Prosper lut par une voix off. Prosper est envoyé à Verdun comme tant d’autres poilus et il n’a laissé d’autres traces de son existence que quelques lettres envoyées à sa mère qui nous émeuvent tout au long de l’histoire contée : « Plus on meurt souvent, plus on vit intensément »

endormis dans un caveau Décor Brume pour aller au front Paysage après les bombardements Le front Caveau Panneau de gauche : des soldats en armes portant sac au dos (il est possible d'identifier là les armes et l'uniforme portés par les poilus) tournent le dos au spectateur et marchent dans la brume, ainsi ils forment une armée humaine sans visage et sans identité, masse aveugle avançant d'un même pas vers le front et ses atrocités. Panneau central : Alors qu'aucun décor n'est représenté

production de masse (Taylor) qui permet une puissance de feu sans précédent - Pluie d’obus à Verdun (1916) 300 000 morts - Tapis de bombe du Blitz sur Londres (1940-41) 2- Des tactiques inhumaines  14/18 : guerre de position : l’enfer des tranchées (Poilus).  Des soldats conduits au sacrifice : o Bataille de la Somme : 1916 (400 000 morts et disparus pour quelques kms). o Ceux qui refusent sont exécutés (mutineries de 1917) o Stalingrad 1942-43 : 750 000 morts.  Non respect des lois de la guerre :

masse En 1916, les Allemands lancent une offensive sur Verdun, situé sur le front*ouest. La bataille cause plus de 700000 morts en un an. Le paysage est déformé et des villages sont rasés par les obus. Les soldats, dont les Poilus*, qui ont laissé beaucoup de lettres de témoignages, évoquent des souffrances physiques et morales inhumaines. La vie dans les tranchées* est difficile par manque d’hygiène (rats, poux, boue, sang, cadavres...) à cause des privations, de la peur, des attaques meurtrières,

morts sont éparpillés, des membres sont disposés un peu partout. C’est la tranchée dans toute son horreur et son inhumanité(en bas à droite). Il y a beaucoup de corps déchiquetés qui montrent les conditions abominables dans lesquelles ont vécu les Poilus. Puis on discerne trois personnages : Le cadavre suspendu au centre, le corps décomposé à droite et à gauche le soldat. L’arrière plan est occupé par la représentation de ruines, de maisons écroulées. Un paysage désertique au sein duquel aucunes

XXe siècle et sur un dossier traitant des conditions de vie dans les tranchées pendant la première guerre mondiale, la problématique peut être « en quoi la vie des Poilus a-t-elle été si difficile dans les tranchées ? » 2. Le choix des documents : Il faut choisir 4 à 5 (au maximum) documents de nature variée (carte, témoignages, photo, graphique, caricature, affiche…) Les recherches s’appuient sur les manuels, Internet… et peuvent évidemment se faire à la médiathèque. Chaque document est

permet l'arrivé au pouvoir dans les années cinquante d'hommes politiques qui étaient dans le gouvernement de Vichy ( Mitterrand ). * La mémoire des soldats de 1940. Assimilés à la défaite, ils sont condamnés à l'oubli. Loin d'être glorifiés comme les poilus de 14-18, ils s'enferment dans un long silence. * La mémoire des déportés : Pour la plupart ils se taisent et sont condamnés à l'oubli. II/ LA FIN DES MYTHES, OU REMISE EN CAUSE DES MEMOIRES 1) Les mémoires revisitées *La mémoire de Vichy : En 1973

tantôt froides, tantôt chaudes (des tons rouges et ocres) mais toutes sont associés à la mort et à la destruction. Le gris, le marron et le rouge sont les plus employées, elles symbolisent la pluie, la boue et le sang dont parlent tous les témoignages de poilus. Otto Dix s'inspire du Retable d’Issenheim de Mathias Grünevald (1512-1515) : Dans le retable d'Issenheim il est aussi question de mort de souffrance et de résurrection puisque le panneau central est une crucifixion (c'est à dire le Christ

perfectionné. ------------------------------------------------- La vie dans les tranchés sont épouvantables d’après des témoignages de nombreux anciens soldats , qui sont encore sous le choque. D’après ces témoignages les conditions de vie dans les tranchés sont épouvantable avec un manque d’hygiène : on ne se lave pas, ne mange pas, ne se rase pas d’où le nom de « poilu », la froid , la boue, les rats, l’attente… Mobilisation des esprits : Pour mobilisé les esprit il fait créer une opinion