Tertiarisation Et Productivité

la concurrence, les producteurs devront sacrifier leur prix pour pouvoir rester compétitif et parvenir à écouler leur marchandise. Elles peuvent également être utilisées comme moyen de pression auprès des ouvriers visant à obtenir des gains de productivité de part une diminution des salaires, une augmentation du temps de travail (travail de nuit), une dégradation des conditions de travail, détérioration des outils de production, une augmentation de l’âge à la retraite ainsi qu’une diminution des

rythme, elle peut fluctuer (30 Glorieuses à +5%), en revanche elle peut ralentir (crise de 1929, de 1973). Ce peut changer en nature : beaucoup de travailleurs, d’équipements, de matières premières, de consommation. Se pose donc le problème de la productivité rapport entre une quantité produite (tonnes d’acier, automobile) et les moyens mis en œuvre pour l’obtenir (travail, capital). Cela mesure l’efficacité des facteurs de production. C’est toujours l’essor de la demande qui est à l’origine de la

l'investissement » en Europe d'après Denis Woronoff3. En effet, la contre-valeur issue du plan Marshall a servi, notamment en France, à financer l'investissement, permettant une modernisation de l'appareil productif et donc une augmentation de la productivité. Cette aide prend la forme d’un don de capitaux des Etats-Unis , à condition que ceux-ci soient utilisés en commandes à l'industrie des États-Unis(celle d'Europe était de toute façon exsangue à la fin de la guerre) : tracteurs, matériels ferroviaires

Le rôle central de la productivité Sans le progrès technique et les gains de productivité, « la production n’aurait pas été croissante. […] Ainsi, aucuns des grands phénomènes économiques et sociaux de l’époque contemporaine ne se serait produit. » Jean FOURASTIER, 1951 I. La productivité : déterminants et mesure 1. Définitions et mesure La productivité est la quantité de produit obtenue dans une unité de travail (l’heure). Les économistes parlent de productivité apparente du travail :

demande augmente cela pousse les entreprises à créer des emplois et à produire plus de richesses qui seront mieux réparties par l’Etat-Providence. Il faut cependant que la croissance soit importante et qu’elle dure : elle doit compenser les gains de productivité. La croissance doit assurer à l’économie nationale de respecter ses équilibres grâce à l’intensification des échanges . La croissance permet aussi, par les prélèvements obligatoires perçus sur les revenus des ménages et des bénéfices des entreprises

indicateur de dimension sur une longue période. L’accroissement des richesses matérielles correspond à la définition au sens strict de la croissance. Au sens large elle entraine des changements structurels (= modifications : sectorielle (comme la tertiarisation), dans l’organisation de la production et de la consommation) Si la croissance est supérieure à la croissance démographique elle permet d’élever le niveau de vie moyen, c-à-d la quantité de biens et services dont dispose en moyenne une société

la demande de biens de consommation courante (taux d’équipement proches de 100 %) et la demande de produits différenciés de la part des consommateurs exigent une nouvelle façon de séduire ces derniers. Une crise de l’offre : les gains de productivité nécessaires au modèle fordiste ralentissent et les nouvelles technologies nécessitent de modifier le processus de production pour satisfaire la nouvelle demande. Les nouvelles technologies, grâce à l’électronique et l’informatique, donnent aux

salaire, le capitaliste augmente la durée du travail en réduisant les temps de pause. La plus-value relative correspond à l'augmentation de la plus-value qui est obtenue grâce à l'augmentation de la productivité du travail. Exemple : pour un même niveau de production, une augmentation de la productivité du travail se traduit par des licenciements et par une baisse des prix des produits consommés ce qui permet au capitaliste de réduire la part des salaires par rapport à celle de la plus-value. Ces plus-values

consommateurs de l’Ocde ne peut être financée que par un accroissement de leurs revenus salariaux, et donc de leur productivité. Or l’augmentation de la productivité dans les services reste, aujourd’hui encore, beaucoup plus lente que dans le secteur industriel. Dans nombre de cas, on voit mal comment il en irait autrement : pouvez-vous augmenter durablement et sans risque la « productivité » de votre coiffeur, d’une troupe de théâtre, d’une infirmière, d’un enseignant? Une société post-industrielle

» après-coup). (2) Le paradoxe de la productivité. Depuis les années 1970, nous assistons simultanément à une accélération du progrès technique (exemple : secteur informatique) et un ralentissement des gains de productivité. Par exemple: division des gains de productivité par deux sur la période dans les grandes économies contemporaines. Source : tableaux présentés dans Bulletin de la Banque de France, n°139, Juillet 2005 Note : la PGF (productivité globale des facteurs) tente de mesurer