Théorie du commandement divin

l'homme, que se crée l'État, le gouvernement, qui, lui-même, par le biais de ses lois, donne des limites aux êtres humains, pour éviter que la liberté de l'un entrave celle d'un autre, tout en les laissant jouir de leur liberté naturelle, qui, en théorie, signifie liberté absolue, license et indépendance. Ces lois favorisent donc la cohabitation des hommes, et préservent la paix entres les individus. Il est possible d'avoir l'impression que ce sont les lois qui prescrivent la justice, puisque la justice

politique Légitimité : de droit, juste, conforme à la loi, justifié... Est-il préférable que l’Etat existe ? Etat est une instance de commandement. Raison d’Etat = prendre une décision même si les lois l’interdisent pour la survie de l’Etat. Le citoyen obéit à l’Etat, on est forcé de se plier à ses décisions (démos=peuple, kratès=le pouvoir). Il y a le commandement et l’obéissance. Etat indique tjrs 2 choses : qlqn pour commander et qlqn pour obéir et des individus associés à l’intérieur de l’Etat

si la loi s'évertue ainsi à étouffer l'amour (et toute passion et manifestations trop personnelles), on peut se demander ce qu'elle voit de si dangereux en lui, si Amour et Loi ne sont pas de natures différentes, voire opposés. II Pourtant, en théorie, ils ne sont pas tellement inconciliables. Ils ont idéologiquement les mêmes effets: le bien. La loi traite de ce qu'il est bien ou de ce qu'il est mal de faire. L'amour est censé pousser à faire ce qui est bien pour la ou les personnes aimées. La

comme Serrarius, des érudits lecteurs de Descartes, dont la philosophie exerce sur lui une influence profonde). Il est probable qu'il professe dès cette époque qu'il n'y a de Dieu que "philosophiquement compris", que la loi juive n'est pas d'origine divine, et qu'il est nécessaire d'en chercher une meilleure - propos rapportés à l'Inquisition en 1659 par deux Espagnols ayant rencontré Spinoza et Juan de Prado lors d'un séjour à Amsterdam. Quoi qu'il en soit, Spinoza semble accueillir sans déplaisir

Chapitre 2 : L’IDEE MONOTHEISTE La croyance se manifeste extérieurement par des rites, série de médiations. Les fidèles n’entrent en rapport avec le divin que par des intermédiaires, une conscience collective. Hegel : la conscience intérieure, personnelle : la ferveur, la foi qui serait un lien direct avec le divin. Source d’une tension : la révélation intérieure ne formule par les mêmes exigences que ce que dit la croyance collective. Priorité de l’une sur l’autre ? Qu’est ce qui fait la

s’applique tant qu’une autre loi ne l’a pas remplacée. En revanche, certaines règles ne sont prises que pour un certain délai. B- Caractère obligatoire : Cela fait sa force car elle s’impose à tous. - caractéristiques : c’est un ordre, un commandement, elle apparaît comme une prescription (à partir de 15 ans une fille peut se marier avec l’autorisation de ses parents), comme une interdiction et offre des permissions. - Intensité : la loi est généralement impérative mais elle peut aussi

que ce ne sont pas les fins de la nature, fondées uniquement sur des preuves tirées de l'expérience, mais une fin déterminée a priori par la raison pure pratique (dans l'Idée du Bien suprême), qui doit suppléer au défaut et aux insuffisances de la théorie." (Emmanuel Kant / 1724-1804 / De l'usage des principes téléologiques en philosophie / 1788) "La notion de Dieu devrait remplir l'homme de respect et par conséquent il devrait en faire usage rarement et jamais à la légère." (Emmanuel Kant / 1724-1804

prochain  (nous sommes tellement tournés sur nous-mêmes), parce que nous ne savons pas accepter qu’on nous aime (l’orgueil nous aide en cela) et puis peut-être n’avons-nous pas été aimés; 2. la  dimension divine  : nous avons du mal à percevoir que  Dieu est amour , car dans ce que nous estimons relever de sa responsabilité il semble faillir. Cela nous semble incompatible de parler de l’amour de Dieu alors même que la souffrance

la liberté de penser et d'enseigner, un plaidoyer pour la liberté de philosopher. Spinoza montre que la Bible n'a pas de crédit philosophique. Le concept philosophique de Dieu ne commande rien. Il faut rappeler que pour Spinoza les deux attributs divins que nous connaissons sont l'Etendue et la Pensée, ce qui signifie que la justice n'en fait pas partie. La Bible n'est pas pour Spinoza un texte qui cherche la vérité. On y trouve rien de philosophique mais seulement des injonctions, des ordres dont

grand et de si petit ne lui sied. Elle ne doit pas “punir pour se venger” ; elle doit corriger pour améliorer. Transformez de cette façon la formule des criminalistes, nous la comprenons et nous y adhérons. Reste la troisième et dernière raison, la théorie de l’exemple. – Il faut faire des exemples ! il faut épouvanter par le spectacle du sort réservé aux criminels ceux qui seraient tentés de les imiter ! -Voilà bien à peu près textuellement la phrase éternelle dont tous les réquisitoires des cinq