Theorie Et Pratique Kant

appliquer des règles et se plier à une discipline, si l'on veut réussir. La résolution d'un problème mathématique ou la réussite à un examen ne sont pas affaire de chance, mais de méthode et de travail, et il en va peut-être de même des difficultés pratiques, et non plus théoriques, que l'on rencontre dans la vie. Qu'en est-il donc du bonheur ? Est-il le fruit du hasard, de la chance et de la bonne fortune qui le mettent du même coup à la merci des circonstances et des aléas de la vie ? ou bien est-il

de "bien" pour "réussir sa vie" et ainsi être heureux, ou au moins mériter d'être heureux ? L'éthique des Anciens se présentait résolument comme une philosophie du bonheur. Tandis que les philosophes modernes, influencés par le christianisme comme Kant, donc a priori plus universalistes que les Anciens, voient éventuellement dans le bonheur une récompense mais non une conséquence de la conduite vertueuse. Pourtant ne peut-on réunir les conditions du bonheur (le mien) et les conditions de la moralité

mais aussi les lettres du professeur, qui sont de véritables cours de philo (chaque grand philosophe nous est présenté). J'ai bien aimé le dénouement du livre, mais j'avoue que je me suis un peu lassée lorsque l'auteur présente en dix pages les théories d'Aristote, de Socrate ... Philippe Ceccaldi : Voilà un livre qui aura le mérite de rendre la philosophie moins rébarbative pour un grand nombre de personnes. C'est là à mon sens son objectif essentiel, et je dois dire que l'auteur y parvient

capital dévolu à la démonstration dans la logique et les sciences déductives au 20ème siècle. Pour conclure, nous nous intéresserons à ce que l’on peut appeler les limites de la démonstration en exposant notamment la conception de cette dernière comme pratique (comme un « faire » plus qu’un « connaître ») ou encore en posant la question de l’existence des objets mathématiques. Les origines de la démonstration « Le syllogisme est un discours dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose

allemande). Dans le même temps la philosophie va connaître une période florissante (fin XVIIIème – début XIXème). Tout en soulignant les bornes de la raison humaine, elle reste chrétienne et fortement spéculative, souvent marquée par le piétisme (Kant lui-même est issu d’une famille piétiste).de plus, c’est une pensée de professeurs et de pasteurs protestants (Schelling est fils de pasteur, comme Nietzsche) ou de fonctionnaire (le père de Hegel était fonctionnaire des finances). Enfin, en raison

d'émergence de tout potentiel artistique et de ses modes d'expérience. Rancière redéfinit l'esthétique autour de quatre points principaux. Il stipule tout d'abord l'interdépendance entre l'art en tant que grand mode d'expression humaine et les pratiques et conduites esthétiques de façon générale. C'est-à-dire que pour qu'il y ait une expérience esthétique émotionnelle et intangible (le suprasensible, aisthesis), il y a aussi obligatoirement un objet concret en tant que produit d'un art et d'un savoir

liberté parfaite qui peut appartenir à Dieu seul. On voit aussi Descartes recourir à une considération de la liberté en termes de degrés, afin de rendre compte de la possibilité, pour l’homme, d’être dit libre. Ainsi est-il amené, en raison de sa théorie de la création des vérités éternelles par Dieu, exposée dans les lettres à Mersenne de 1630, et qui a pour conséquence de poser que Dieu est le modèle même de ce qu’est un être libre, à savoir, que la véritable liberté consisterait à créer et à vouloir

simplement comme un moyen » (Emmanuel KANT) est une maxime exigible universellement, un devoir pour chacun. La volonté qui détermine sont action à partir d’elle-même est une volonté autonome en tant qu’elle se soumet librement à la loi de la raison pur pratique. Une règle est juste quand elle vaut également pour tous, quand elle fait traiter autrui comme un autre moi-même. On voit ici qu’il n’est pas question de sentiment mais de l’idée raisonnable de réciprocité. Kant écrit qu’une action est juste si

fonction artistique ? Paul Klee : « l’art ne reproduit pas le visible mais il rend visible » Kant : « l’art n’est pas la représentation d’une belle chose mais la belle représentation d’une chose »Critère minimum  : une œuvre d’art est le résultat d’une intention humaine (nécessaire mais non suffisant) sans cause finale pratique, mise en œuvre par une technique. L’art fait partie de la culture car c’est la modification de la nature par une technique aussi

d’être reconnu comme juste pour être exécuté. La volonté de l’individu n’est pas enchaîné, et lui n’est pas esclave ; la restriction de l’action est positive, et la contrainte se rapproche de l’obligation, contrairement à l’état de soumission. Pour Kant, l’obéissance constitue la forme achevée d’une liberté responsable ; c’est une composante essentielle de l’autonomie. Si elle suppose aussi une adhésion, une confiance à l’instance qui ordonne, elle ne doit cependant jamais devenir aveugle, et il vaut