Thomas Hobbes Desir

ou moins réussie d’individus sans règles de droit organisant la société. L’homme n’est pas limité par les lois, il n’existe aucune règle ni obligation, seules existent les libertés. C’est donc un synonyme d’anarchie où la violence est omniprésente. Hobbes affirme d’ailleurs qu’il vaut mieux subir la tyrannie d’un seul homme que l’anarchie de l’état de nature et la violence d’une multitude. Dans l’état de nature, l’homme est un loup pour l’homme : homo homini lupus. D’où la nécessité d’instituer un

prince est une obligation absolue. D'autre auteur comme Thomas More pense que le pouvoir politique peut être commandé contre Dieu, s'opposer à lui. En ce qui concerne la forme de gouvernement, l'Église s'est longtemps montrer favorable à la monarchie, mais la majorité des théologiens va rester fidèle aux positions plus souples qui ont été arrêtées au Vème siècle par St Augustin, et ces positions vont être reprise au XIII siècle par St Thomas Taquin : si le pouvoir politique vient de Dieu, celui-ci

des valeurs relatives. Ainsi le philosophe d’emblée nous dicte qu’il existerait une justice universelle. D’après ces théoriciens, les hommes sont convenus de lois pour « leur mutuelle conservation ». Cette théorie nous fait penser à la théorie de Hobbes. En effet, ce dernier affirme que dans l’état nature, les hommes sont en conflit permanent. Leur raison leur enseigne donc qu’il faut instaurer un Etat et des lois pour acquérir la paix, c’est l’origine du pacte social. Il place ainsi leur liberté

à cette condition que tu lui abandonnes ton droit et autorises toutes ses actions de la même manière » écrit Hobbes(1588-1679) dans le Léviathan (1651). Cette phrase définit une des clauses principales du contrat social chez Hobbes. Le pacte prend effet dés lors que la condition de réciprocité chez tous les individus est effective. On parle davantage de pacte (=trêve) social chez Hobbes que de contrat social. Le contrat social est une convention tacite conclue entre des Hommes instituant un souverain

ainsi qu’Aristote, penseur de l’Antiquité, décrivait l’homme comme un animal social doté du logos (c’est à dire la raison) les hommes aspirent au progrès social en général. Cette prise de position n’est pas partagée pour d’autres penseurs tel que Thomas HOBBES qui estime que l’homme est un loup pour l’homme et est, par conséquent, amoureux de la guerre. Néanmoins, l’homme a peur de mourir et développe un instinct de conservation et va donc s’organiser pour faire la paix. L’instauration de la paix passe

chacun peut revendiquer sa supériorité sur les autres : les faibles peuvent toujours se réunir et avoir une plus grande force= la guerre est incessante. les hommes ne cherche donc pas a déterminer le moindre objet qui peut susciter la convoitise et le désir. a ce stade l'homme est encore un animal il domine les faibles, point de vue subjective: il veut garder la pleine liberté de ses actes. objective : il voudrait préserveras sécurité, il aimerai qu'il existe des règles mais qui s'impose aux autres

autorité souveraine. L’Etat est une « personne morale » de droit public. Une personne morale est une entité abstraire, distincte des personnes physiques qui la compose. Section II : Les différentes théories de l’Etat 1)- De Machiavel à Thomas Hobbes Machiavel est considéré comme l’un des premiers théoriciens de l’Etat vers 1515 avec son ouvrage « Le prince ». Il met la raison de l’Etat au centre de sa réflexion, le prince doit conserver le pouvoir et doit passer son temps à faire tout

à la pensée Hobbesienne. Le philosophe anglais Thomas Hobbes disait en reprenant le mot de Plaute : « L’homme est un loup pour l’homme ». Considérant ainsi que les hommes était naturellement amené à s'affronter les uns avec les autres. Ce à quoi Rousseau quelques siècle plus tard répondait : « L'homme est naturellement bon et c'est la société qui le déprave. ». (Ce n’est pas dans le texte même, mais dans une note de bas de page d’ailleurs. Hobbes considérait qu’à l’état de nature (état fictif

limites du droit... III - Les limites de la désobéissance Une société où les lois ne sont pas respectées s'écroule. On se retrouve alors sous le règne des lois naturelles, c'est à dire de la loi du plus fort. ("L'homme est un loup pour l'homme", Hobbes). Situation peu enviable, liberticide, dangereuse... Tu as techniquement le droit de tout faire, dans le monde de l'immanence. Mais tu seras confronté à une puissance plus forte que toi qui exercera son droit de te punir si tu commets quelques actes

guère par son originalité : c'est un lieu commun de la littérature théologique, objecté par les partisans de la prédestination aux disciples du libre arbitre. On le trouve chez Lorenzo Valla, Luther et Calvin ; il fut repris dans les années 1650 par Hobbes pour justifier la thèse du nécessitarisme. Il a cependant l'avantage d'établir que Fontenelle ne donnait pas, malgré son matérialisme, dans l'athéisme. La modernité et l'originalité du traité résident dans sa seconde partie, qui avance la thèse