Thomas More Utopie Humaniste

s’agit d’une lettre, c’est-à-dire d’un texte écrit par Gargantua à son fils Pantagruel pour l’encourager à étudier. On reconnaît les indices de la lettre : - un émetteur et un destinataire (« Je » et « Tu », « mon fils, je t’engage »), - un lieu (d’« Utopie », pour l’émetteur ; « Tu es à Paris », pour le destinataire), - une date (« ce 17 mars »), une signature (« Ton père, Gargantua ») ➠ C’est donc un acte de communication à distance, daté et circonstancié. Lettre : « Un écrit qu’on envoie à un

connaissons l’utopie de Thomas More « Utopie » (1516), écrivain qui a crée le genre dans le cadre du mouvement humaniste. La dystopie (ou contre utopie), quant à elle, est un récit de fiction établissant le portrait d’une des pires sociétés qui puisse exister, une société qui empêche le personnage principal d’atteindre le bonheur. Le roman d’anticipation (qui sera appelé globalement dès 1926 « science-fiction ») est né d’une association entre une fiction, une utopie et des récits d’aventure

mythologie. Les principales œuvres de la Pléiade sont Les Regrets de Du Bellay, écrit en 1558, Les Amours de Cassandre, écrit en 1552, ou encore Les Odes, recueil écrit de 1550 à 1552, de Ronsard. L'humanisme (XVIe) Les plus grands auteurs humanistes sont François Rabelais (1483 - 1553) et Michel de Montaigne (1533 - 1592). L'humanisme est un mouvement culturel et artistique européen de la Renaissance. Il est centré sur l'Homme plutôt que sur des valeurs telles que Dieu, la religion, les lois

et obligation de l'observance des rites Doc, Retable, église de Sévie (grande dimension) Doc, Chancelier Rolin, milieu XVe s --> montée de l'angoisse du salut (crainte de l'Enfer) chez les chrétiens d'Occident Interrogation des humanistes sur les textes et les rapports homme-Dieu (Jean Rollin, Pie de la Mirandole, Erasme en 1506) = élan ancien vers la rénovation de la religion : - les moines et ceux qui sont sous une règles (réforme ordre ancien + nouvelle fondation; minimes

pose le pied sur le continent américain. La Renaissance : un renouvellement intellectuel, artistique et religieux A la fin du XVe et au XVIe siècles, l’Europe est marquée par un renouveau intellectuel, artistique et religieux. Les humanistes sont des intellectuels qui réétudient les œuvres de l’Antiquité, négligées lors du Moyen Age. Ils luttent contre l’obscurantisme, c’est à dire le refus du progrès de la science instauré par l’Eglise durant le Moyen Age. Ils transforment la vision

activités des humanistes qui se transforment pour l’occasion en philosophe, philologue, juriste, critique d’art. Le mot humaniste en viendra à désigner outre la formation à l’école de la pensée gréco-latine un idéal de sagesse et toute une philosophie de la vie. Les humanistes placent l’homme, ses capacités à progresser et à faire progresser le monde, au centre de leur réflexion. Nous remarquons que ces deux définitions sont étroitement liées : toute la recherche des humanistes sert l’épanouissement

donner congé aux utopies, refuser de donner des conseils aux princes à partir de données imaginaires. La question de savoir qui Machiavel critique est source de divergences parmi les auteurs. Certains y voient une démarcation par rapport aux écrivains de son temps, qui à la fin du XV et au début du XVI composèrent des ouvrages à portée politique, notamment sous la forme de « miroirs du prince ». « Laissons donc les choses que l’on a imaginée pour un Prince » : cf la conception humaniste des « miroirs

1. « Faire ses humanités »   C'est tout naturellement autour de l'éducation que se rejoignent d'abord les humanistes, soucieux de la débarrasser du psittacisme scolastique et de l'ouvrir aux nouvelles branches du savoir. On appréciera dans le texte ci-dessous l'ampleur du programme auquel Gargantua invite son fils, comme à un festin d'où devrait sortir un homme nouveau. | |François RABELAIS (1494-1553)

IV. dystopies et anti-utopies sont-elles libertaires ? Le genre utopique des contre-utopies est désormais très bien connu, mais se limite trop souvent au groupe ZAMIATINE-HUXLEY-ORWELL, car la plupart des dystopies sont liées au contexte difficile du XXème siècle : guerres mondiales, crises socio-économiques, chocs nucléaire et bactériologique, désastre écologique ou climatique, États autoritaires et totalitaires, eugénisme et génocides... Mais ce genre est certes beaucoup plus important et

souhaite évoquer ces aspects en quatre textes qui pourront faire l'objet de questions destinées à la lecture analytique ou au commentaire. 1. « Faire ses humanités » C'est tout naturellement autour de l'éducation que se rejoignent d'abord les humanistes, soucieux de la débarrasser du psittacisme scolastique et de l'ouvrir aux nouvelles branches du savoir. On appréciera dans le texte ci-dessous l'ampleur du programme auquel Gargantua invite son fils, comme à un festin d'où devrait sortir un homme