Thèse De Protagoras

sa perfectibilité. La perfectibilité humaine renvoie à la capacité des hommes à se perfectionner, à développer leurs facultés. Cela suppose que l'homme à l'origine n'est pas parfait, pas achevé Le mythe de Prométhée, raconté par Platon dans le Protagoras, illustre cette idée. Ce mythe décrit la façon dont les dieux, au moment de la création des races mortelles, confient à deux frères la tâche de répartir les qualités des espèces. Épiméthée donne ainsi aux animaux de la force, de la rapidité, des

s’interroger sur les buts de la technique, quel sont-ils ? La technique a pour origine les besoins primitifs de l’homme : ce dernier a besoin de la technique car sans elle il pourrait survivre. De fait, comme nous l’explique la thèse soutenue par le Protagoras dans le Mythe de Prométhée, l’homme est au départ « tout nu, pas chaussé, dénué de couvertures, désarmé », c’est-à-dire qu’il est dans l’obligation de subvenir artificiellement à ses besoins. C’est alors qu’il reçoit le « génie créateur

pour éviter de faire de la Volonté de puissance une substance ou un être. Ceci suppose que d'autres interprétations sont possibles. Mais, tout en refusant un dogmatisme de l'être, Nietzsche refuse également le relativisme qui pourrait découler de sa thèse du perspectivisme de la Volonté de puissance : celle-ci est en effet également un critère de la valeur, de la hiérarchie même des valeurs45. Pathos et structure Pour Nietzsche, la volonté de puissance possède donc un double aspect : elle est un

pire hostile et au mieux indifférente. Entendons par là qu'il a un certain nombre de besoins vitaux qu'il lui faut satisfaire sous peine de mort ; et en ceci, il ne se distingue pas des autres animaux. Seulement, comme le remarquait Platon dans le Protagoras, alors que la nature a doté ces derniers d'instincts sûrs guidant sans erreur possible leur comportement et d'organes à même de leur servir d'outils naturels (pinces, crocs, becs, etc.), l'homme est nu et comme démuni de tout avantage naturel pour

Ensuite, il existe une conception naturaliste du langage qui est représenté par Platon dans Cratyle, dans lequel il dit que : « chaque chose a un nom qui lui est naturellement approprié ».C’est à dire que le langage est le signe du monde. Dans cette thèse élaborée par Platon, nous pouvons remarquer que le but du langage c’est de communiquer un élément de la réalité, par le médiat du mot, qui est structuré logiquement par notre pensée. Le langage, a comme intérêt principale de refléter une chose de la

incohérence : accomplir une action avec une partie de la vertu, c’est la vertu. Pour lui c’est faux. Ménon l’accuse de le mettre dans l’embarras, de l’embrouiller. Il le compare à une « raie torpille » qui l’ensorcelle. Socrate mentionne ensuite la thèse selon laquelle l’âme serait immortelle : c’est la réminiscence. Pour lui, comme l’âme est destinée à renaître, comme elle n’est jamais détruite alors elle a forcément tout appris. Donc pour lui l’âme a l’ensemble du savoir. Elle peut donc se rappeler

être un progrès dans la connaissance car on passe ainsi d’une connaissance indirect à une connaissance direct. Toutefois le vécu ne permet pas d’accéder à une vérité universelle. En effet le vécu est par nature singulier. Tel est la conclusion de Protagoras «  à chacun sa vérité » puisque pour lui l’homme est la mesure de toute chose. On ne peut parvenir à partir du vécu qu’à une conclusion plus ou moins probable puisqu’une observation totale est impossible. -Que reste t-il dès lors que je remets

une nature hostile et indifférente. Entendons par là, qu'il a un certain nombre de besoins vitaux qu'il lui faut satisfaire sous peine de mort ; et en ceci, il ne se distingue pas des autres animaux. Seulement, comme le remarquait Platon dans le Protagoras, alors que la nature a doté ces derniers d'instincts sûrs guidant sans erreur possible leur comportement et d'organes à même de leur servir d'outils naturels (pinces, crocs, becs, etc.), l'homme est nu et comme démuni de tout avantage naturel pour

que le rapport entre les signes et ce qu’ils désignent est conventionnel, immotivé. Les « naturalistes », en s’appuyant surtout sur l’existence des onomatopées (des mots qui « imitent » des bruits - exemples : mugir, tinter, hennir) défendaient la thèse selon laquelle la langue tout entière se serait développée à partir de tels éléments. L’astérisque indique l’agrammaticalité. Les Veda sont des livres sacrés qui, selon les hindous, contenaient toute la sagesse divine. 5 Il est important de signaler

Peut-on dire que l’humanisme se caractérise par une confiance absolue dans l’Homme. I) Thèse l’humanisme se caractérise effectivement par une confiance absolue dans l’Homme L’humanisme dans sa vision du monde Homocentrique, est un courant de pensée qui inverse la vison cléricale qui avait placé Dieu au centre de tout car présent partout. Déjà, dans l'Antiquité grecque, Protagoras, affirmant que «L’homme est la mesure de toutes choses, de celles qui sont pour ce qu’elles sont, et de