Théorie Du Ministre Juge

Loi-écran en droit français La théorie de la loi-écran concerne les actes que le juge administratif refuse de contrôler du fait qu'ils résultent directement de l'application d'une loi. Aujourd'hui, cette théorie ne s'applique plus qu'en matière de contrôle de la conformité d'un tel acte à la Constitution. Elle ne s'applique plus au cas où un tel acte est contraire à un traité international. En matière de conformité à la Constitution Le juge administratif ne contrôle pas la constitutionnalité

droit Le droit est un moyen de régulation, un facteur de paix social et présuppose l’existence d’une autorité qui peut sanctionner les règles de droit. A) L’Etat ne crée pas tout le droit 3 principales théories affirment que le droit ne dépend pas de l’Etat : -Théorie du droit spontané : Le droit est antérieur à l’Etat, il est formé de règles qui régissent les relations entre les individus au sein des différents groupes sociaux. Le droit a toujours existé mais il n’était pas regroupé

des obligations aux particuliers sans leur consentement. La fin de l’IG est donc ce qui caractérise l’action de l’admin. Cette notion est assez insaisissable, plastique. Pas de définition conceptuelle, simplement une utilisation de cette notion. Le juge, le gvt l’utilise pour agir. Mais on peut distinguer deux conceptions de l’IG : IG comme la somme des intérêts particuliers = conception utilitariste de l’IG IG est l’expression d’un choix, un intérêt qui dépasse les intérêts particuliers = conception

elle émet des actes juridiques une nouvelle dichotomie intervient, elle peut adopter des actes admin unilatéraux, des actes auxquels les particuliers sont tenus d’obéir et qui sont exécutoires tant que le destinataire de la mesure n’a pas saisi un juge pour la contester. Ce pouvoir est inhérent au pouvoir de commandement que détient l’administration et c’est une des manifestations de ce qu’est la PPP. Elle peut utiliser le contrat qui permet d’obtenir l’adhésion des personnes qui vont y être assujetties

son contrat, l’administration sera tenu d’aider la personne à tenir son contrat. De même, cette opposition droit administratif/droit commun doit être nuancée. Svt le droit administratif et le droit commun sont proches et il n’est pas rare de voir le juge administratif de faire appel à des règles de droit privé (directement ou indirectement). Le fait de définir le droit administratif ne résout pas toutes les questions. III le champ d’application du droit administratif Plusieurs écoles ont voulu

Léviathan (1651) Théorie pr monarchie=Hommes snt mauvais. Pr sortir état de nature creation d'un pacte garant de liberté. Le roi = dehors du contrat = bénéficiaire =rien lui reprocher. dc =les individus délèguent le pouvoir au roi. * LOCKE, Traité sur le gouvernement civil (1690) =si violation du contrat par le le monarque dc pas sujet obit pas = Hommes st bons ms recherche bonheur + complet = contrat. Le monarque dns contrat = respecte les drt et les obligations de ce contrat. Théorie vers une

varie en fonction des circonstances de temps de lieu et également du pouvoir politique. L’administration est soumise à des règles spéciales pour assurer la satisfaction de l’intérêt général et le contrôle de ces règles spéciales est assuré par le juge administratif. Lorsque l’administration est soumise à des règles privées : les institutions peuvent avoir des activités extra administratives c’est par exemple le cas d’une commune qui gère une forêt non public et qui conclut des relations de droit

Les Grands Arrêts de la Jurisprudence Administrative 1. Les arrêts fondateurs du Droit administratif Arrêt Cadot, TC, 13 décembre 1889 : consacre l'abandon définitif de la règle du ministre juge: le Conseil d'Etat devient la juridiction administrative de droit commun. Arrêt Blanco, TC, 8 février 1873 : pose la clef de voûte de la séparation des juridictions : « La responsabilité qui peut incomber à l’Etat pour les dommages causés aux particuliers par le fait des personnes qu’il emploie

bien pour illégalité que pour inopportunité. Les lois de décentralisation ont mis fin à cet état archaïque des choses, l'autorité de tutelle ne dispose plus d'un pouvoir direct d'annulation. La seule chose qu'elle puisse faire, c'est de demander au juge d'annuler la compétence ou l'acte litigieux, cela à la seule condition qu'il soit illégal. Lors qu'une mesure de police municipale ne plait pas au préfet, il ne peut pas l'annuler lui même il peut juste le déféré au tribunal administratif : c'est ce

procéder : la loi des 16 et 24 aout 1790** (le juge n’a le droit de ni juger l’administration ni de juger les fonctionnaires) **et la loi du 16 fructidor an 3** (« défenses itératives sont faites aux tribunaux de connaitre des actes d’administration »). **Le cumul de ces 2 lois** forment** le principe de séparation des autorités administrative*s* et judiciaire*s.Ce principe de séparation, a une conséquence directe c’est que comme il n’y a pas de juge, il revient à l’administration elle-même de régler