Théories Des élites

dirigeantes américaines et partagé par de nombreuses autres élites nationales. Le 11-septembre serait donc une contre-révolution à la fois internationale et intérieure. Démonologie et supériorité occidentale Dans ces conditions, ce n’est que logique que les média dominants de (presque) tous les pays cautionnent la version officielle du 11-septembre. Toute contestation signifierait mise en cause des privilèges obtenus ou espérés par les élites nationales (qui contrôlent ces média). Il est beaucoup

chaque citoyen serait détenteur d'une parcelle de souveraineté. A priori opposées ses théories découlent des conséquences différentes: d'un côté, la démocratie directe assure l'exercice direct du pouvoir par les citoyens; de l'autre, le régime représentatif fonde la souveraineté non dans le peuple mais dans la nation ( entité abstraite) dont les citoyens désignent les représentants. Cependant ces théories, qui certes, sont différentes, ont pu se concilier en pratique pour donner naissance à une

(terminé en 1914), c’est pourquoi elle lance la Doctrine Monroe en 1823 qui réclame le non interventionnisme européen sur le continent Américain. Idéologiques Probablement pour justifier l’impérialisme devant l’opinion publique (notamment les élites), on voit apparaître un facteur idéologique : La Destinée Manifeste selon laquelle les Etats-Unis devait aider les pays moins avancés à se développer. II. Les Moyens utilisés Militaires L’impérialisme passe par des interventions militaires

production qui a permis à un tel système d’exister : le mode de croissance ( ou de régulation ) keynéso-fordiste. Dans un premier temps, nous allons nous arrêter sur les théories fordiste et keynésienne, afin de pouvoir comprendre les bases théoriques, intellectuelles de ce nouveau modèle. Dans cette même partie, nous présenterons la théorie de la régulation. Les régulationnistes furent les premiers à faire la synthèse du mode de croissance keynéso-fordiste, à en expliciter clairement le fonctionnement

et donc du déclassement de la centralité de l’État-nation, est-elle fondamentalement liée aux carences théoriques de cette école ? L’échec du marxisme à renaître de ses cendres traduit-il l’incapacité de développer une théorie critique matérialiste qui puisse s’ériger en théorie générale ? Tel n’est pas le point de vue que nous défendons. Au moment où une nouvelle question mondiale confronte l’humanité à ses propres inepties, nous pensons et avançons l’hypothèse qu’il est non seulement possible

(Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain, 1793). 3/ Rayonnement européen Les Lumières ne connaissent pas de frontières. Leur cosmopolitisme découle de l'universalité de la condition humaine. Le mouvement touche donc toutes les élites cultivées d'Europe, mais sa langue est le français, qui remplace le latin comme langue internationale des intellectuels. À la cour de Vienne ou de Saint-Pétersbourg, les Français sont à l'honneur, et leurs livres à la mode. Cette hégémonie tient au

héritée de questionnements XVIIe siècle. Les traits marquants d’une pensée moderne : la primauté de l’esprit scientifique sur la Providence dont la révolution newtonienne est l’illustration la plus marquante ; la réflexion politique marquée par la théorie contractuelle, influencée par les travaux de John Locke; les progrès de l’esprit critique à l’œuvre, pour exemple, dans le Dictionnaire historique et critique (1697) de Pierre Bayle; l’affirmation de l’idée de tolérance dans une Europe marquée par

locaux et nobiliaires, des particularismes religieux, et l’aspiration de la bourgeoisie urbaine à accéder à la direction des affaires locales contre un pouvoir centralisateur et anti-clérical (le despotisme éclairé de Joseph II aux Pays-Bas). Les élites urbaines s’appuient sur le mécontentement des classes populaires (révoltes anti- fiscales, et défense du bas-clergé) mais se retournent ensuite contre elles quand le mouvement populaire embraye sur des revendications sociales (ex : l’accès à la citoyenneté

les citoyens sont égaux devant la loi et qu'ils doivent participer à la vie politique. Toutes les institutions athéniennes sont conçues en fonction de ce principe. L'application concrète de celui-ci est l'assemblée de l'Ecclésia, qui rassemble en théorie tous les citoyens, mais en pratique environ 6000 seulement car les plus pauvres (paysans et artisans) doivent travailler pour vivre et ne peuvent donc pas se permettre de passer du temps à l’Ecclésia. Les plus riches se servent donc, de leur fortune

des élites intellectuelles du pays. Banquiers, journalistes, professeurs d’université, économistes et penseurs, aux idées parfois divergentes, mettent leurs expériences et leurs réflexions en commun en vue de proposer des solutions aux problèmes que traverse le pays. Dans ces réflexions débouche l’élaboration d’un programme baptisé « New Deal ». Il s’agit en français d’une « Nouvelle Donne », une nouvelle distribution des richesses (to deal, redistribuer). Le New Deal est fondé sur la théorie de l’influent