Tibre

ville fondé à la frontière de l’Etrurie Le Tibre est soumis à des crues constantes, cour très irrégulier Affluents entre les collines, entretienne des marécages Deux frères de famille royale Leur grand-père chassé du Trône d’Albe région du Latium, par son frère Ce dernier condamne la fille : Rhéa Silvia à devenir vestale (ni mariage ni enfant) Mars la viol sur les bords du Tibre, donne naissance à Romulus et Remus, mis dans un panier jeté dans le Tibre, qui échoue au pied du Palatin, la louve

audaci-eux : les palais « prennent beaucoup de place » ! Hommage paradoxal car miné par l’impression que grandeur = prétention et marbre = dureté b. Rome et la tradition humaniste  Jason, Ulysse : le rôle des modèles  Noms de lieux romains (Mont Palatin, Tibre)  Allusions teintées de familiarité caractéristique des humanistes qui connaissent parfaitement les textes antiques mais ne veulent plus les révérer à l’exclusion de leur propre littérature : L’Odyssée = « un beau voyage », Jason = « celui-là » c

ayant quelque chose en commun, sans toutefois utiliser de mot de comparaison. 5 a) Ulysse : c’est un héros grec et roi légendaire d’Ithaque, c’est l’un des principaux acteurs des poèmes homériques. (p.1738, Petit Larousse illustré 2011) Le Tibre : Le Tibre est un fleuve italien qui se jette dans la mer Tyrrhénienne. Le mont Palatin : le mont Palatin est l’une des sept collines de Rome. Celui-ci est constitué de deux sommets ; soit le Germal et le Palatual. Jason : Celui-ci est un héros thessalien

clos de ma pauvre maison, Qui m’est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l’air marin la doulceur angevine. Les regrets, 1558. Analyse : Heureux qui comme Ulysse est un poème tout entier porté sur le voyage. Mais Du Bellay nous invite à profiter des apport

le Tibre. C’est au mois de juillet en 13 avant Jésus-Christ qu’il a été réalisé. Le monument était de forme rectangulaire rapproché du carré puisqu’il mesurait 12 X 11 mètres. L’enceinte intérieure et extérieure de cet autel est en marbre blanc et couvert de bas-reliefs. Par la suite, c’est vers la fin du IIème siècle que l’autel fut enseveli par le débordement du Tibre. La zone du champ de Mars était un terrain marécageux, le niveau du sol subissait régulièrement des débordements du Tibre, donc

province, et beaucoup d’avantage ? Plus me plaît le séjour qu’on bâti mes aïeux Que des palais romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plait l’ardoise fine, Plus mon Loire gaulis que le Tibre latin, Plus mon petit Liré que le mont Palatin, Et plus que l’air marin la douceur angevine. La Renaissance est une période durant laquelle artistes et écrivains redécouvrent l'Antiquité. L'énoncé du sonnet de du Bellay renvoie

Vers -1200, sur les rives du Tibre, les tribus latines (du Latium) s’installent. (En -1186, il y a eu la Guerre de Troie → légende correspond à la réalité puisque des gens sont venus en Italie). Il est donc possible qu’Enée soit venu en Italie mais alors il n’a pas pu voir Didon. Vers -1000, des Indo-Européens s’installent près des Latins. Ce sont les Falisques. Vers -900, 4 peuples arrivent (on connaît les noms grâce à Tite-Live) : les Ombriens (au Nord du Tibre), les Sabelliens (centre), les

de ma pauvre maison, Qui m’est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l’air marin la douceur angevine. Ce sonnet s’ouvre sur deux vers qui présentent deux grands voyageurs de la mythologie grecque : Ulysse et Jason (celui qui a conquis la toison d’or)

de ma pauvre maison, Qui m’est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l’air marin la doulceur angevine. Les regrets, 1558. Exemple de plan de commentaire avec introduction et conclusion dupoème Du Bellay, « Heureux qui comme Ulysse… », Les Regrets,

éprouve en pensant a Rome. Rome reste ancré dans l’histoire. Allitérations en « s » et « f ». Quand on les prononce, on les siffle. : seul, seulement, seul, s’enfuit, reste, inconstance, ce , ferme, fuit , fait, résistance. Cela marque la fluidité (Le Tibre) et la tristesse et la mélancolie du poète ! Rome est le centre du poème. Pour bien le montrer, Du Bellay a sans doute intentionnellement mis 10 fois le Mot Rome, sachant qu’il y a 10 syllabes par vers. Du Bellay oublie totalement le jeune humaniste