Tirade De Créon

de cette profession de foi, nous savons déjà que la cuisinière est morte, l'intention de l'auteur ayant complètement déraillé. Justicière et victime, la Marie-Jeanne a parcouru dans les limbes un long chemin pour devenir un personnage apparenté à Créon. À ses côtés, pathétique, Adèle, dont la tragédie donne la même leçon que celle d'Antigone, car les contraires se touchent : « L'auteur, la regardant partir, murmure, attendri : ‘’Elle n'a jamais appris à dire non, la pauvre. Elle obéit, voilà tout

registre comique (retournement de situation avec l’inversion des rôles entre le maître et le valet, comique de situation, ironie chez le personnage d’Arlequin) mais également les registres pathétique et didactique, notamment à la fin de la scène dans la tirade d’Arlequin. L’île a aussi un contexte particulier, puisqu’elle est hors du temps et de l’espace, ce qui rend impossible le placement de la scène dans un contexte historique. Cela permet alors de mieux démontrer que c’est une réflexion intemporelle

tant que telles. L’autre est en effet une sorte de médiateur entre moi et moi-même. Par conséquent tout personnages a besoin du regard de l’autre pour exister en tant que liberté. Ex 1 : On trouve cette idée dans le conflit opposant Antigone à Créon. Il s’agit d’un conflit entre deux générations. Antigone a longtemps incarné la résistance. Cependant on peut se demander s’il ne serait pas réducteur de voir en elle que la figure du courage et du devoir familial. Si Antigone résiste s’est aussi pour

nombreux coups bâtons pourrait difficilement exister dans la réalité. L’utilisation du monologue ne reflète pas non plus la réalité. Dans la vie courant, le long monologue de Figaro de l’acte V le ferait passer pour fou. De plus, ces longues tirades risquent d’ennuyer ce public jeune car elles sont souvent complexes : le personnage y expose ses doutes, ses arguments, parfois de façon ambigüe. Le spectateur, qui n’a pas comme le lecteur, la possibilité de relire la scène pour mieux la comprendre

plus confortable, le roi veut le faire rembourrer ("Il est devenu bien dur ce trône."). Les ordres du roi ne sont plus suivis (injonctions: "Allez chercher les ministres"(page 34) le roi parle seul, personne ne l’écoute, il s’exprime en longues tirades, parfois même des monologues. Les autres personnages ne prêtent plus attention au roi et n’exécutent plus les ordres qu’il donne. ("Il ne peu plus parler sire, il est pétrifié. Il ne vous écoute plus..."(page 41). Le roi change d’attitude et de

l’armée et mènera le combat contre les Maures, passage qui nous sera par la suite raconté sous la forme d’une tirade dont le célèbre enjambement «Nous partîmes cinq cents et par un prompt renfort nous nous vîmes trois mille en arrivant au port» traduit à lui seul l’impossibilité de matérialisé cette épisode sur scène et la nécessité de l’explicité par les mots, la description fidèle de cette tirade nous permet de nous représenter la bataille sans y avoir assisté, et fait ainsi appel à notre imaginaire

plusieurs personnages. (p.54) La stichomythie est un échange rapide de brèves répliques (un vers ou un hémistiche) entre deux personnages. Elle accélère le rythme du dialogue, intensifie la tension dramatique comme dans un duel verbal. (p.54) Une tirade est le long discours d’un personnage adressé à un autre sur scène. (p.54) Un monologue permet l’introspection d’un personnage qui analyse ses sentiments ou qui délibère avec lui-même pour trancher un dilemme. (p.54) Un aparté est une réplique

d’Antigone, de Jean Anouilh, publié en 1944. Ce texte met en scène deux sœurs : Ismène l’aînée et Antigone sa cadette. Leurs frères se sont battus pour prendre le pouvoir et Etéocle a tué Polynice. Antigone est horrifiée par la décision de leur oncle Créon de ne pas enterrer Polynice qu’il considère comme un traître. Elle décide de braver son interdiction pour rendre à son frère les honneurs funèbres mais Ismène tente de l’en dissuader. Le troisième texte est tiré de la pièce de Jean-Paul Sartre, Les

Fiche découverte théâtre ŒDIPE ROI jeudi 16 octobre - 20h30 (séance scolaire) 14h30 de Sophocle acb, scène nationale bar-le-duc le théâtre - 20 rue Theuriet - 55000 Bar-le-Duc réservations : 03 29 79 73 47 avec Pierre Baux OEdipe Antoine Caubet Créon Cécile Cholet, Delphine Zucker Le choeur - Le coryphée Éric Feldman Le prêtre, Tirésias, le messager de Corinthe, le messager du Palais Clotilde Ramondou Jocaste Jean Opfermann Le berger texte français et mise en scène Antoine Caubet assistante mise

permet de comprendre que Hugo est trop jeune pour la charge qu’il a à assumer. Enfin, le retour sur le passé  fait de Hugo un personnage du mal de vivre, dépressif, qui rêve de mourir en ressassant les souvenirs de ce  qu’il semble considère comme les traumas de son enfance. On peut penser à la tirade complaisante que Hugo  sert à Hoederer, Slick et George sur son alimentation (p95‐96), mais aussi en III‐3, ou encore dans la scène où  Hugo est saoul. Cette scène révèle son absence totale de maîtrise de la situation.     Par  tous  ces  moyens