Tirade De Lorenzaccio

est une création à part entière dans le sens où elle profondément différente du texte et duquel elle est détachée. Enfin, certaines pièces subissent inévitablement des modifications profondes pour être jouées. En effet, on peut citer par exemple Lorenzaccio d’Alfred de Musset qui comporte un grand nombre de personnages secondaires et qui donc est très difficilement jouable. Cette pièce doit pour être mise en scène, supprimer des personnages de l’œuvre et est donc très différente du texte. De plus

Perdican. Sur le plan structurel, deux tirades ont des thèmes et des registres communs : - Première tirade : dénonciation du mensonge de l’amour divin => réquisitoire violent. - Seconde tirade : exaltation de l’authenticité de l’amour humain (« le masque de plâtre » = « être factice »). Perdican cherche à faire entendre raison à Camille par la déclaration de son propre credo amoureux. Les 2 tirades jouent donc de la polémique et du lyrisme. Première tirade : l’art de la persuasion : Perdican va

Extrait acte I, scène 4 de Lorenzaccio, de Musset : Une cour du palais du Duc LE DUC. (…) Cardinal, écoutez un peu ces messieurs qui disent que le pape est scandalisé des désordres de ce pauvre Renzo, et qui prétendent que cela fait tord à mon gouvernement. LE CARDINAL. Messire Francesco Molza vient de débiter à l’académie romaine une harangue en latin contre le mutilateur de l’arc de Constantin. LE DUC. Allons donc, vous me mettriez en colère ! Renzo un homme à craindre ! le plus fieffé  poltron 

fut un échec et Musset ne représentera plus ses pièces. C'est à partir de ce moment qu'il commence à vivre une vie de débauche. Dans un salon, il rencontra Georges Sand et leur liaison sera intense, ce qui lui inspira un de ces chefs d'oeuvres Lorenzaccio en 1834. Après leur séparation, aussi marquante chez les deux êtres, il décide d'écrire Les Confessions d'un enfant du siècle en 1836, où ils racontent sa vie avec elle. Il accumula les liaisons, mais continua à écrire des oeuvres telles que Une

somptueux, la machinerie se développe. Les masques sont toujours présents.Sur la scène, pas de « décor » au sens moderne: quelques portes, signifiant une demeure ou un palais, et parfois une machinerie permettant de faire apparaître un dieu récitant une tirade. 2. Le Moyen Âge et la Renaissance en France Au xiiie siècle, le théâtre se joue sur la place du village ou de la ville. Les spectateurs sont des « bourgeois » (habitants du bourg), tandis que les cours des seigneurs préfèrent les spectacles de

proclame : « Je suis le dernier homme, je le resterai jusqu'au bout ! Je ne capitule pas ! » C'est l'auteur aussi qui écrit les dialogues, en vers ou en prose, dans un style qui lui est propre, qui impulse un rythme aux échanges en alternant longues tirades, courtes répliques, stichomythies ou qui choisit d'y insérer des monologues permettant aux personnages d'exprimer leurs sentiments, leurs conflits intérieurs. Certains sont restés célèbres, comme celui de Figaro à la fin de la pièce de Beaumarchais

la machinerie se développe. Les masques sont toujours présents.  Sur la scène, pas de « décor » au sens moderne : quelques portes, signifiant une demeure ou un palais, et parfois une machinerie permettant de faire apparaître un dieu récitant une tirade – d'où l'expression « deus ex machina ».  Plaute et Térence ont écrit de nombreuses comédies, dont Molière a parfois pu s'inspirer.  2. Le Moyen Âge et la Renaissance en France Au xiiie siècle, le théâtre se joue sur la place du village ou de

souplesse rythmique) qui est pour Hugo « la forme optique de la pensée ». Hugo a appliqué ses théories dans Hernani (1830) [bataille d'Hernani dès la première représentation] & Ruy Blas (1838). * Autres exemples de drames romantiques : Lorenzaccio (1834) de Musset, Chatterton (1835) de Vigny, pièces historiques de Dumas père, échec retentissant des Burgraves de Hugo (1943) mettant un terme quasi définitif à ce genre théâtral, Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand (1897). 6. Le XIXème

la machinerie se développe. Les masques sont toujours présents. Sur la scène, pas de « décor » au sens moderne : quelques portes, signifiant une demeure ou un palais, et parfois une machinerie permettant de faire apparaître un dieu récitant une tirade – d'où l'expression « deus ex machina ». Plaute et Térence ont écrit de nombreuses comédies, dont Molière a parfois pu s'inspirer. 2. Le Moyen Âge et la Renaissance en France Au xiiie siècle, le théâtre se joue sur la place du village ou de

Texte B : Extrait de la scène 3 de l’acte V du Mariage de Figaro de Beaumarchais (pp. 70-73). Texte C : Extrait de la scène 2 de l’acte I de Dom Juan ou le Festin de pierre de Molière (pp. 73-75). Texte D : Extrait de la scène 3 de l’acte III de Lorenzaccio d’Alfred de Musset (pp. 75-76). Texte E : Extrait de la scène 2 de l’acte II de Ruy Blas de Victor Hugo (pp. 76-78). Texte A : Extrait de la scène 7 de l’acte IV de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand (p. 254, v. 2075, à p. 257, v. 2090). Texte