Tirade De Pyrrhus

suffit a l'exposition.Oreste y fait confidence a Pylade de la persistance de son amour pour Hermione. Ambassadeur des Grecs auprès de Pyrrhus dont elle est éprise mais dédaignée au profit d'Andromaque captive,Oreste espère que son rival refusera de lui livrer Astyanax,fils d'Hector et d'Andromaque. L'action qui commence a se nouer répond d'abord a son espoir: Pyrrhus repousse la requête d'autant que lui aussi souhaite voir Oreste emmener Hermione hors d'Epire. Rencontrant Andromaque, il exige d'elle

cabinet. 2 – Les accessoires * Comme dans la sphère réelle, la représentation du pouvoir passe par des attributs directement reconnaissables : couronne, sceptre, pourpre pour le pouvoir royal. * Ruy Blas : lorsque RB apparaît lors de la tirade du « Bon appétit, Messieurs » à l’acte III, il est vêtu d’un manteau écarlate qui rappelle la pourpre impériale = moyen de symboliser la prise de pouvoir. * D’autres accessoires moins évidents peuvent remplir cette fonction  * La Leçon :

autant deviner le même stratagème en face. Dans le texte D de Racine, le quiproquo est lié au meurtre de Pyrrhus : Oreste a tué celui-ci sur les ordres d’Hermione ; il pense donc avoir satisfait celle qu’il aime, or il n’en est rien (v.11 à 21). Il ne sait pas que cette demande n’était due qu’à une réaction de jalousie épidermique (v.22-23), bien moins forte que l’amour ressenti pour Pyrrhus (v.24-27). Il était donc sûr de l’approbation d’Hermione et ne s’attendait pas à sa réaction, ce qui provoque

notera tout d’abord l’évocation de Claudius, lors de la deuxième réplique d’Albine, qui rappelle que Néron a accédé à la fonction impériale en succédant à son père adoptif, Claudius. On peut aussi mentionner l’accumulation de noms propres dans la tirade d’Agrippine (Auguste, Domitius, Caïus) qui permet d’inscrire Néron dans une lignée d’empereurs. Cependant, l’évocation de Caïus n’est pas anodine : Caligula est une figure d’empereur inquiétante, connue de tous les spectateurs ; sa monstruosité est

Principalement employée dans les tragédies, la tirade, monologue dans le dialogue, est également un moyen utilisé afin de faire fléchir son adversaire, souvent réduit au silence par le locuteur. Dans Anouilh, Créon s’épuise à expliquer à Antigone qu’elle doit comprendre sa décision politique, mais elle ne veut rien entendre ; il l’interrompt alors, la secoue violemment et lui représente l’image terrible du bateau en pleine tempête. Dans un autre registre, Pyrrhus, amoureux d’Andromaque, essaie dans la scène

mort : marques du tragique → champ lexical de la mort / métaphore filée du sang / hyperboles… La souffrance et la détresse d’Oreste : marques du lyrisme (malgré la présence de deux personnages sur scène, le dialogue ici n’est pas évident… Les tirades d’Oreste ressemblent à des soliloques, à travers lesquels il nous livre ses émotions personnelles, ses ressentis…) → omniprésence du « je », dimension rétrospective de son propos (bilan de sa vie : recours au passé composé = un temps du passé ayant

Introduction Oreste, protagoniste du drame, a poursuivi sans succès Hermione de son amour. Ambassadeur des Grecs auprès de Pyrrhus, il a sacrifié sa mission officielle, celle de ramener Astyanax pour éteindre les derniers feux de la guerre de Troie, à sa passion pour la fille d’Hélène. Même, véritable jouet entre les mains de celle qu’il aime, aveuglé par ses sentiments, il a accepté d’assassiner un ami et un hôte royal. Il est venu chercher le salaire de son crime, la main d’Hermione ; mais cette

très long car elle monopolise la parole, elle occupe 31 lignes de l'extrait, contrairement aux autres présentés ce n'est pas un dialogue car Pyrrhus ne prend pas la parole, Hermione se lance donc dans une tirade, ce n'est pas le cas de Bérénice dans l'extrait IV de Racine. En effet elle aussi comme Hérmione se lance dans un long discourt mais non dans une tirade car Titus fait une intervention certe brève mais offre une réponse à sa belle. Ces différentes sortes de prise de parole ne sont pas vaines

4. Le champ lexical de l’horreur, qui dépeint une vison apocalyptique : trois fois le mot " sang " dont une fois dans l’hyperbole " ruisseaux de sang " (28,42,48), " poignard ", la litote qui atténue l’insoutenable : 29 " cet objet " (le corps de Pyrrhus transpercé et couvert de sang), 52 " percé de tant de coups ", 58 " filles d’enfer ", 57 " démons " et " serpents ", 64 " déchirer " et 65 " mon cœur à dévorer ". On peut ajouter à ces termes les connotations morbides des couleurs rouge et noire qui

générique et les indications du paratexte transportent le spectateur aux temps mythiques de la guerre de Troie, lorsque les guerriers ont regagné leur palais (ici, Pyrrhus à Buthrote). Le lieu est unique, les règles du genre l’exi- gent. C’est un lieu clos où convergent les personnages et c’est le lieu du pou- voir, l’espace de Pyrrhus. La tragédie française du XVIIe siècle déplace vers l’intérieur le décor de la tragédie antique qui représente la façade d’un palais. L’action se développe dans un