Tirade De Pyrrhus

tragédie classique La doctrine classique au théâtre Lundi 5 janvier Corpus utilisé Extrait de l’Art poétique de Boileau, Chant III (v.1-46), 1674 Illustrations de leur livre : p.6 Méduse du peintre baroque Carravage / p.16 Andromaque et Pyrrhus du néoclassique Pierre Narcisse. Objectifs - histoire littéraire : point sur le classicisme - situer la pièce dans l’histoire littéraire : la connaissance des règles du théâtre classique, des codes - analyser un texte argumentatif Activités

1. Un héros tragique 2. L'ironie 3. Le suicide 2. La réponse du Ciel 1. Le premier tableau 2. Le deuxième tableau 3. Le troisième tableau Extrait du commentaire composé Dans cette tirade qui tourne au monologue, nous verrons tout d'abord les reproches qu'adresse Oreste aux Dieux puis les trois tableaux où Racine nous dépeint son enfoncement dans la folie. Nous mettrons enfin en évidence la barbarie de la scène finale. Texte étudié

alors une tirade. Une tirade est destinée à expliquer, ou bien convaincre, persuader (ex : la tirade d'Alceste, fin du texte 1, explique à Philinte les raisons de sa colère). un jeu de questions et de réponses (cf. texte 3, entre Octave et Coelio) ; un dialogue vers par vers ; on appelle cela la stichomythie (cf. le début du texte 1) ; la reprise d'une expression déjà prononcée ( "fou que tu es, ds le texte 2) ; l'interruption (texte 1). ET REPRÉSENTATION  La tirade d'un personnage

discours expliquant souvent a travers l'hypotypose, le d駻oulement des actions, et en plus en forme d'alexandrin, le spectateur sera tr鑚 ennuy La sc鈩e 2 de l'acte IV de Britannicus illustre cet argument: cette tirade dAgrippine est la plus longue du th鰾tre fran軋is ( soit 107 vers). La tirade prend de nos jours une nuance p駛orative. Dans ce dialogue, Agrippine confronte N駻on pour qu'il se r馗oncilie avec Britannicus. Ce long dialogue ne poss鐡e qu'une seule didascalie ｫs'asseyantｻ. Il est donc logique

meurt victime de la vengeance des dieux, de la haine des hommes ou, chez Racine surtout, des effets d’une passion délétère (Andromaque par exemple). Or dans Bérénice, aucun des deux protagonistes ne meurt. Bien plus, Bérénice affirme, à la fin de la tirade qui s’adresse à Titus : « Je vivrai ». Annoncés par le rythme ascendant des deux vers précédents, et détachés au début du vers 25 par une coupe secondaire (marqué par deux virgules), ces deux mots ressemblent à une promesse. 2. Mais un dénouement

ds le cas où ce pvr abs ne serait pas ds ses mains. On va voir naître un monstre mais le rideau s’ouvre en nous en montrant un autre -> Ag = à la fois monstre pol et mère dénaturée. Les relations qu’elle a avec son fils ne sont évoquées dans la tirade que par rapport à son autorité sur lui. Position de mère = pas de lien affectif, mais position dominante pour Ag. Si elle a appuyé B et J, est-ce seulement parce qu’elle aurait pris en pitié leur amour ? NON, son attitude n’a été dictée que par le

chœur antique, vient rappeler au début de chaque acte les éléments du mythe permettant au spectateur de situer l’action. La rencontre entre le protagoniste et le monstre occupe le deuxième acte de la pièce. L’extrait proposé se compose d’une double tirade du sphinx déclinant les attributs de celui-ci et ses pouvoirs, devant un Œdipe muet, sidéré, ensorcelé peut-être. Il conviendra de voir ici en quoi Jean Cocteau reprend et retravaille le mythe antique qui a déjà connu plusieurs adaptations dans la

Ménélas et d’Hélène, avait été promise à Oreste. Mais après la guerre de Troie, ce fut Pyrrhus, fils d’Achille, qui l’obtint. Mais ce dernier la délaissa au profit d’Andromaque, la veuve de ce fils valeureux de Priam, héro de Troie tué par Achille, Hector dont elle eut Astyanax et auquel elle demeure irrévocablement fidèle. Hermione, furieuse d’être ainsi méprisée, incite Oreste qui soupire après elle à tuer Pyrrhus. Oreste s’éxécute – et éxécute donc son rival – faisant le malheur d’Hermione qui met

se disputent l’héritage d’un père pas encore tout à fait mort et qui vient les punir (Etéocle et Polynice, Néron et Britannicus, Pharnace et Xipharès) * Le fils, déchiré jusqu’à la mort entre la terreur du père et la nécessité de le détruire (Pyrrhus, Néron, Titus, Pharnace, Athalie) L’inceste, la rivalité des frères, le meurtre du père, la subversion des fils, sont les actions fondamentales du théâtre racinien. Le tuf archaïque est tout près, la pureté de la langue, les grâces de l’alexandrin

avait du succès au moment où les troupes espagnoles menaçaient sérieusement les frontières de la France. Réponses aux questions Observation 1. La tirade s’adresse à un interlocuteur qui regarde Matamore comme s’il était le spectateur d’un étonnant numéro. Les expressions injurieuses qui désignent Clindor (« poltron », « traître », v. 2) lancent la tirade dont le premier mouvement s’amorce et s’achève par le même mot « armée » (v. 2 et v.13). Clindor se voit ensuite directement menacé de mort (v. 14-16)