Tirade De Théramène

apprendre au spectateur la mort d’Hippolyte. Il joue sur les temps, respecte les règles de construction d’un discours classique et enfin respecte la chronologie de l’événement pour lui donner toute son importance. Au début de la scène, Théramène utilise un présent de narration « fait », « est » pour mettre en valeur la mort d’Hippolyte. Ce présent de narration contribue à l’effet d’hypotypose qui rend l’histoire plus vivante pour les destinataires du récit. . Ce temps est complété par l’utilisation

permet de plaire et de toucher le spectateur 1. Choix du locuteur et du destinataire a. Le locuteur/narrateur : Théramène Cette émotion transmise par le récit est due, tout d’abord, au fait qu’elle est rapportée par son gouverneur, un personnage affectivement concerné par la mort Hippolyte qu’il a, de plus, vécu directement. En effet, Théramène est à la fois le locuteur et le narrateur. Il a assisté et participé à l’action. Le récit mené à la première personne, au vers 1 par

Etude linéaire des vers 1498-1546 *V. 1498-1506: SI du récit de Thr. Descript° de H. sortant de la ville + portrait gardes/chevaux dns le mme état d’esprit=> Ch. lex. de la tristesse: ‘’affligés’’, ‘’pensif’’, ‘’tête baissée’’, triste (pensée)’’. Imparfait de narrat°: ‘’était’’, ‘’suivait’’, ‘’laissait’’, ‘’semblaient’’. *V.1507-1512: Thr. utilise le passé composé: ‘’a troublé’’, ‘’s’est glacé’’, ‘’s’est hérissé’’ => changement de tps => EP. Par l’ouïe => accentuat° de la peur. 2 cris: mer

voir le champ lexical de la haine se déployer dans les expressions « tu (…) me détestes » (v9), « ta haine » (v17 et 19), « t’irrite » (v32). Nous pouvons donc conclure que cet amour est à sens unique, Hypolite n’aime pas Phèdre. . Au cours de sa tirade, Phèdre évoque le passé ou elle le haïssait pour tenter de s'opposer à sa malédiction, ce qui est certainement l'une des raisons pour lesquelles Hypolite la méprise ; nous pouvons le constater avec l'utilisation des verbes au passé «  ai chassé »

récit de théraméne Phèdre marque le début du succès pour Racine. La pièce de Racine se situe à Trézène dans le Péloponnèse, à l’époque de la guerre de Troie. Basée sur une histoire légendaire, elle met en scène l’amour interdit de Phèdre, femme du roi d’Athènes Thésée, pour son beau-fils Hippolyte. Le passage étudié se situe à la fin de la pièce. Proche du dénouement Théramène, gouvernant d’Hippolyte, vient apprendre a Thésée la mort de son fils. C’est dans une longue tirade que Théramène décrit

Désemparée en apprenant le retour de Thésée, Phèdre laisse sa confidente, Oenone, mentir au roi en accusant Hippolyte d'avoir voulu la séduire. Furieux, Thésée demande à Neptune de punir le traître. Lorsqu'il comprend son erreur, il est trop tard. Théramène, le gouverneur d'Hippolyte, vient, dans cette 6 de l'acte V, faire le récit de la mort de son maître. (Présentation de l'extrait) L'attaque et le meurtre d'Hippolyte par un monstre marin envoyé par le dieu Neptune ne peuvent, de toute évidence, être

pas à la règle et est constituée d'un dialogue entre Hippolyte et Théramène, son gouverneur et ami. Dès l’ouverture de la scène, la volonté de partir d’Hippolyte est annoncée : « je pars, cher Théramène ». Cette annonce autorise Théramène à demander des justifications qui permettront au spectateur de comprendre la situation, d’autant plus que ce départ comporte des mobiles cachés voire ambigus, source de malentendus pour Théramène qui, par ses questions, relance les explications nécessaires au spectateur

particulièrement par Phèdre qui lui accordera une place prêt du roi Louis XIV. Cette scène est l'avant dernière scène de la pièce où Théramène rapporte la mort d'Hippolyte, que Thésée envoi en exil en dehors de la ville de Trézène et meurt dévorer par un monstre marin. Comment Théramène mène à bien sa tirade ? I-La narration subjective Thèramène raconte sa tirade de façon subjective pour représenter au mieux la réalité et bien faire comprendre au spectateur ce qu'il est entrain de se passer

tard. Théramène, le gouverneur d'Hippolyte, vient, dans cette scène 6 de l'acte V, faire le récit de la mort de son maître. Le récit du combat d'Hippolyte avec le monstre marin révèle la tonalité épique et pathétique du passage. Le recours au merveilleux inaugure la terreur du spectateur, qui se confirme dans la bataille que mène le héros contre lui. La chute d'Hippolyte, elle, introduit le sentiment de pitié dans le cœur du spectateur. L'auteur a recours à l'art du suspens dans cette tirade, par

la tragédie de Phèdre de Jean Racine (1677), Théramène est un personnage central : on peut remarquer que son rôle est très important puisqu’il ouvre la pièce et la conclut. On peut noter en effet que dans l’acte V il est présent. Les fils de la tragédie sont déjà noués et se resserrent irrémédiablement sur les personnages jusqu’à les confronter avec leur fatalité : la mort. Ainsi on peut voir dans cette scène 6 où la tension est à son comble, Théramène rapporter la mort d’Hippolyte à son père, le