Tocqueville Je Veux Imaginer

C) Esclave-oreille L'esclave qui veut rester chez son maitre, on lui perce l'oreille avec un poinçon. (XV.17) (f° 318 ; Deutéronome, V, XV, 16, 17, p. 71) Flaubert résume ainsi deux versets :"16. Mais s'il arrive qu'il te dise : je ne veux pas sortir d'auprès de toi, car je t'aime ainsi que ta maison ; car il se trouvera bien avec toi ; 17. Tu 69 Correspondance, éd. cit., tome III, p. 298. 34 prendras un poinçon que tu mettras à son oreille et à la porte, il sera ton esclave

attendra, longtemps aussi, ma froide et humide couche de terre. Mais comme il chevauchait à toute vitesse près de Stair, son cheval commençait à perdre haleine, à saigner : « Gagnons la maison, gagnons la maison, ma bonne jument, gagnons la maison, si tu veux du repos et de la nourriture, gagnons la maison, nous voici bien près de la maison de Stair. » Mais, jetant un hennissement aigu, comme si son cœur se brisait, le cheval blanc broncha, chancela, s’abattit, et on enten- – 59 – dit une forte voix

Passeron, Chamboredon, dans Le métier de sociologue ). Autrement dit encore, il s’agit de dégager des « lois », impliquant une certaine prédictibilité des phénomènes,. On a pu le faire soit par des lois très générales comme chez Marx ou un Tocqueville, mais avec d ‘énormes biais et erreurs de prévision mais la part mais avec des biais idéologiques forts, ce qui est plutôt à éviter, soit plutôt des lois concernant un domaine précis. La science politique a pu en effet apporter des éclairages

chaînes du déterminisme. Par suite, l'essentiel sera non de respecter d'illusoires libertés qui ne sont que les privilèges d'une minorité, mais de créer par tous les moyens, et même par la contrainte, les conditions de la libération. Si l'on pouvait imaginer des devises qui résument grossièrement les deux conceptions, celle de la première serait: « Vers plus de liberté par la liberté. celle de la seconde serait : « Vers la vraie liberté par la libération ». Ainsi, partie d'un élan unique, la démocratie

d’Alcide de Gasperi, un des pères fondateurs de l’Europe, il écrit « j’affirme qu’a l’origine de cette civilisation il y a le christianisme, je n’essaye pas par la d’introduire quelques critères confessionnels que ce soit qui seraient exclusifs, je veux seulement parler de l’héritage européen commun, de cette étique partagée par tous qui exalte l’idée de la responsabilité de la personne humaine avec son ferment de fraternité évangélique, avec son sens du droit hérité de l’antiquité, avec son culte

Pour lui, il faut trouver une forme d’équilibre en favorisant l’équilibre, la croissance solidaire entre l’individu et la société. Il critique l’Etat à ce moment-là c’est à dire un Etat qui devient de plus en plus fort et qui opprime l’individu (Tocqueville). Il défend une autre forme d’organisation politique : le pluralisme organisateur qui accepte les contradictions dans le monde et cherche les points d’équilibre. il va défendre le fédéralisme autogestionnaire. Cette conception va avoir des conséquences

partie d' une épingle ; et qu' on ne s' imagine pas que ce soit uniquement l' ouvrier qui toute sa vie conduit une lime et un marteau qui dégénère ainsi de la dignité de sa nature, c' est encore l' homme qui, par état, exerce les facultés les plus déliées de son esprit. " dès le commencement du siècle, Lemontey, comparant l' existence de l' ouvrier moderne à la vie libre et large du sauvage, trouvait le second bien plus favorisé que le premier. Tocqueville n' est pas moins sévère : " à mesure

pouvoirs car le monarque détient le pouvoir législatif, le roi légifère par ordonnances (édits) et cette suprématie du roi se traduit par divers adages (proverbes) : « ce qui plait au roi a force de loi. » Louis XVI dira : « c'est légal parce que je le veux ! » Le roi décide. Il détient le pouvoir judiciaire, toute justice émane du roi. Il peut intervenir à tout moment dans un procès. Il détient le droit de grâce. Il peut faire enfermer qui il veut sur lettre de cachet (Mirabeau). Le pouvoir exécutif

bien qu'un peu oubliés aujourd'hui, que nous étudierons. Alors que tous les auteurs antérieurs que nous aurons vus dans le précédent chapitre, ne faisaient que décrire et classer les Etats en fonction de leurs différents régimes politiques, sans imaginer leurs transformations autrement que sur la base d'observations comparatives, les théories marxistes et élitistes, c'est leur intérêt, constituent les premières cosmogonies sociopolitiques qui cherchent à expliquer la dynamique du pouvoir d'Etat,

vue institutionnel, Debré pense qu’en démocratie il est indispensable que le titulaire du pouvoir (le corps social) ne l’exerce pas directement mais transmette ses attributs du pouvoir (faire la loi exécuter juger) à une autre autorité. Il a lu Tocqueville et n’est pas loin de penser que le peuple doit se contenter d’élire ses représentants. Pour lui si le peuple exerce lui même le pouvoir il va en abuser : si le peuple gère ses affaires il n’y a pas de contrepoids possible. Ainsi Rousseau, en érigeant