Toinette Le Malade Imaginaire

"Oeil pour oeil, dents pour dents" ? Ou bien essayer de vivre avec ? Je pense que la question est très difficile, surtout après ce qu'elles ont vécu. Est-il injuste de tuer un père de famille, si c'est lui qui a tué le votre ? Oeuvre 1 : Le malade imaginaire C'est une oeuvre classique écrite en 1673 par Molière. Je suis allée la voir au théâtre Fontaine à Paris (très beau théâtre), la pièce était montée par Colette Roumanoff: Il me semble que cette représentation est celle qui m'a le plus plu

de Dorante « je ne conseille pas à Madame de le voir davantage ; ce n’est pas la peine », scène 9, acte III. On retrouve ce genre de relation maître-valet dans d’autres pièces de théâtre comme dans Le Malade Imaginaire de Molière avec le personnage de Toinette, servante d’Argan qui par des stratagèmes, aide son maître à découvrir les réelles intentions de sa femme malhonnête, Béline. Ensuite, le valet représente souvent l’auteur et aide le lecteur à

efficace, du jeune amoureux qui s’introduit déguisé chez sa belle, sous les yeux même du vieux père : Cléonte, amoureux de Lucile, fille du Bourgeois gentilhomme réussit, déguisé en Turc, ainsi à épouser la jeune fille. Dans Le Malade imaginaire, la servante Toinette fait passer Cléante pour un envoyé du maître de musique, venu donner, à la barbe d’Argan, le père bougon, une leçon à Angélique qui reconnaît sous l’habit son soupirant ! Beaumarchais lui-même fait dire au comte Almaviva, un de

enterré «mort ou vif». Les pères sont censés tôt ou tard mourir et laisser tout leur argent aux jeunes, et l'intrigue est souvent résolue parce qu'un oncle riche vient de mourir. D'une manière ou d'une autre, le barbon doit céder de bon gré (Le Malade imaginaire, Le Legataire universel), ou sinon être purgé, enlevé de force comme Arnolphe. Analogue tragique: le père (craint, offensé ou vengeur). L'inceste (frôlé). Déjà implicite dans la rivalité amoureuse entre vieillard et jeune homme, l'inceste l'est

la double perspective. À la différence du match, où le joueur reste lui-même, l'acteur a une double identité : il est lui-même et le personnage. Elle peut même être triple, lorsque le personnage joue lui-même un rôle : c'est le cas de Toinette dans Le Malade imaginaire, déguisée en médecin. À l'inverse, le spectateur accepte de perdre totalement son identité et, plongé dans le noir, il cesse d'« exister » jusqu'à ce que les lumières se rallument, le spectacle fini. Par un effet d'illusion encore

oct.: Molière joue pour la première fois devant le roi et la Cour; il obtient la salle du Petit-Bourbon. 1659 18 nov.: les Précieuses ridicules. 1660 Oct.: démolition du Petit-Bourbon; trois mois de chômage. 28 mai: Sganarelle ou le Cocu imaginaire. 1661 La troupe s’installe au théâtre du Palais-Royal; Molière habite rue Saint-Thomas-du-Louvre. 4 févr.: Dom Garcie de Navarre. 24 juin: l’École des maris. 17 août: les Fâcheux (fêtes de Vaux). 1662 20 févr.: mariage avec Armande Béjart

se venger de Léandre, un vieux bourgeois qui l’a desservi, en lui administrant des coups de bâton après l’avoir caché dans un sac. C’est la naïveté d’Argan, l’hypocondriaque du Malade imaginaire, qui fait naître un rire jubilatoire en permettant au spectateur de rire de la mort : qu’on se souvienne de cette scène ou Toinette, la servante déguisée en médecin, prétend que la source des maux du vieillard vient du poumon, mot qu’elle répète à l’envi jusqu’à l’étourdissement. Le divertissement permet ici

en poussant le ridicule à son maximum. Molière à travers ses pièces, nous en donne le parfait exemple. Il s'attaque aux avares, comme le montre le personnage extrême d'Harpagon dans L'Avare, aux hypocondriaques, comme l'illustre Argan dans Le Malade Imaginaire, mais aussi aux pédants, dans Les Femmes Savantes ou Le Misanthrope. Qui pourrait adhérer à des points de vue si caricaturaux ? Qui oserait partager l'opinion du grotesque Géronte, qui hésite entre le salut de son fils et cinq-cents écus dans Les

la double perspective. À la différence du match, où le joueur reste lui-même, l’acteur a une double identité : il est lui-même et le personnage. Elle peut même être triple, lorsque le personnage joue lui-même un rôle : c’est le cas de Toinette dans Le Malade imaginaire, déguisée en médecin. À l’inverse, le spectateur accepte de perdre totalement son identité et, plongé dans le noir, il cesse d’« exister » jusqu’à ce que les lumières se rallument, le spectacle fini. Par un effet d’illusion encore

Exemple 5 D’autres se retrouvent en intertextualité chez un auteur un peu ultérieur Pour le médecin on peut penser à Sganarelle dans Dom Juan III, 1, de même dans Le malade imaginaire la présence des médecins Diafoirus et Purgon qui exercent un pouvoir arbitraire sur Argan du fait de leur seul costume comme le confirme l’ascendant de Toinette déguisée en médecin. Exemple 9 L’apparat qui accompagne les monarques est également évoqué par Molière dans Le bourgeois gentilhomme avec Cléonte en fils de grand