Tourvel Phèdre

Autour de la représentation : « public » (p188, 370), « spectateurs » (p267), « spectacle » (p40), « applaudissements » (p215) Citations de pièces de théâtre et de lieux de représentation: Quelques tragédies mais avant tout des comédies : - Phèdre, p147 + Britannicus, p180 - Le méchant (Gresset), p159 + Nanine (Voltaire), p272 + La Métromanie (Piron), p121 lieux de représentation : - « l'Opéra », p109, p376 - « la Comédie italienne », p451, « aux Italiens », p130, « aux Français »,

qui donne son nom à quelque chose. On parle aussi de dieux éponymes ; ainsi Athéna est la déesse éponyme de la ville d’Athènes. Par extension, un héros éponyme est celui qui donne son nom à l’œuvre : Thérèse Raquin (Zola), Colomba (Mérimée), Phèdre (Racine). Héros ; vient du grec heros. À l’origine, ce sont les demi-dieux, comme Héraclès. Par extension, le héros est celui qui se distingue par ses exploits ou un courage extraordinaire. Par extension encore, un héros est une personne digne

reprises utilisées. C'est le cas d'Iphigénie, qu'Euripide utilise dans Iphigénie à Aulis et dans Iphigénie en Tauride; celui-ci utilise également le personnage de Phèdre, un personnage devenu culte dans le monde du théâtre grâce à la réutilisation de cette héroïne tragique par Racine, dans la pièce éponyme, plusieurs siècles plus tard. Phèdre est une femme qui tombe amoureuse du fils de son mari, et qui, dévorée par cet amour, s'enfonce dans une spirale de culpabilité et de mensonges qui entraîne sa

le mieux fait et le plus beau », le prince de Clèves est « parfaitement bien fait ». Dans le roman, les qualités d’esprit et de cœur sont ainsi jointes à la beauté. [La Princesse de Clèves pourrait ici être comparée à la Présidente de Tourvel dans le roman épistolaire de Choderlos de Laclos] . 2 -Une idéalisation du sentiment amoureux ? Est-ce à dire pour autant que Mme de Lafayette prône un amour précieux ? En réalité, il semble qu’à la

Pourquoi cantonner les grands écrivains aux années grises du collège ? Pourquoi réduire Racine à ce moment passé sur une estrade dos au tableau noir, où nous ânonnions piteusement « À peine nous sortions des portes de Trézène ». L’incandescent auteur de Phèdre vaut mieux que ça. L’heure est venue de retrouver avec le fringant Racine le frisson d’Hippolyte. Ou celui de Julien, celui de Frédéric. De passer l’éponge sur les pénibles vers de La Légende des siècles (« Il n’est pas de brouillards comme il n’est

jeu sur les visages : effets appuyés comme des comédiens. Visage de Valmont proche de celui de Merteuil (visage de Valmont hors champ; gros plan , bouche et sourire ironique.) - Superposition de plusieurs scènes : retour en arrière (Volanges et Tourvel) - Le couvent vu négativement : prison, voûte très basse, barrière de prison. Silhouette derrière/ lettre pleine de fraîcheur. -Nous ne sommes plus dans l’éloignement, ni même la conscience des personnages; extériorisation et élocution de la manipulation

que vous m’êtes cruel ! Cependant, l’exclamation finale : « voyez où mon destin m’a réduite ! » suffit à elle seule à résumer cette posture d’héroïne racinienne, dont les tourments causés par la passion seraient comparables, par exemple, à ceux de Phèdre de Racine ou encore, à ceux de la princesse de Clèves de Mme de La Fayette. Mariane est aussi esclave de sa passion puisqu’elle y est , toute entière, soumise. Tel un pantin , la jeune religieuse est totalement manipulée, comme possédée par ce

« Etonnants classiques », édition Flammarion. Une tragédie de Corneille ou Racine ; une comédie de Molière A choisir parmi les titres suivants. Le Cid (Corneille, 1637), Horace (Corneille, 1640), Andromaque (Racine, 1667), Bérénice (Racine, 1670), Phèdre (Racine, 1677), L’Ecole des femmes (Molière, 1662), Dom Juan (Molière, 1665), Le Misanthrope (Molière, 1666), Les Femmes savantes (Molière, 1672). Liens avec ce que nous avons fait cette année en seconde. ■ OE « Le théâtre : les genres et registres

classiques », édition Flammarion. • Une tragédie de Corneille ou Racine ; une comédie de Molière A choisir parmi les titres suivants. Le Cid (Corneille, 1637), Horace (Corneille, 1640), Andromaque (Racine, 1667), Bérénice (Racine, 1670), Phèdre (Racine, 1677), L’Ecole des femmes (Molière, 1662), Dom Juan (Molière, 1665), Le Misanthrope (Molière, 1666), Les Femmes savantes (Molière, 1672). Liens avec ce que nous avons fait cette année en seconde. ■ OE « Le théâtre : les genres et registres

dangereuses . La marquise est une libertine qui entretient une correspondance avec le vicomte de Valmont , elle cherche la manipulation à son profit ou par vengence . Ce jeu dangereux , va conduire à la destruction de personnages purs ( Présidente de Tourvel , Cécile Volanges ) . Le roman de Laclos a été adapté au cinema plusieurs fois , une version de Roger Vadim dans les années 60 , une version de Stephan Frears , une version de Forman Ce qui est interessant dans le texte de la marquise de Merteuil