Tourvel Phèdre

3 Andromaque texte annexe 4 Tristan et Iseut texte annexe 5 Le roman de la Rose texte annexe 6 Mignonne allons voir si la rose... texte annexe 7 L'Astré texte annexe 8 L'Extase d'un baiser texte annexe 9 L'Amour et la Folie texte annexe 10 Phèdre texte annexe 11 Les Fourberies de Scapin texte annexe 12 Julie ou la nouvelle Héloïse texte annexe 13 Les Liaisons dangereuses texte annexe 14 Les infortunes de la vertu texte annexe 15 Mme de Bovary texte annexe 16 L'Education sentimentale

les sujets d’invention Au-delà des épreuves du lycée, ces lectures vous invitent à des références qui développeront votre culture générale et citoyenne. Liste de lecture non exhaustive Théâtre : Corneille, Le Cid, L’Illusion comique Racine, Phèdre, Bérénice Molière, Dom Juan, Tartuffe, Le Misanthrope Beaumarchais, Le Mariage de Figaro Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard, L’île aux esclaves Musset, Lorenzaccio Rostand, Cyrano de Bergerac Anouilh, Antigone Giraudoux, La guerre de

– l’aveu, qui est une conséquence du paradoxe précédent : comme Phèdre, la princesse doit avouer sa passion, et son innocence de fait ne change en rien la culpabilité : dire sa passion, c’est « remplir sa faute » (voir Barthes à propos de Phèdre dans Sur Racine). C’est l’aveu à M. de Clèves qui est le véritable nœud de la « tragédie » : il entraîne inéluctablement la catastrophe. ... à vous d’être confronté à l’aveu de Phèdre... (p. 229) 1. Les allusions à la mythologie On relève des allusions

2. Ironie et parodie : reprendre la langue de l’autre pour la pervertir : Valmont dans Les Liaisons dangereuses de Laclos et Sade dans Justine 3. Un usage de la langue qui doit s’opposer à une langue transparente : lettre de la présidente de Tourvel dans Les Liaisons dangereuses de Laclos C. Défigurer les poncifs littéraires : les utiliser pour les réécrire 1. Se défigurer pour se protéger de la censure 2. Se défigurer pour jouer : préface des Liaisons dangereuses et de Justine

monde le mieux fait et le plus beau », le prince de Clèves est « parfaitement bien fait ». Dans le roman, les qualités d’esprit et de cœur sont ainsi jointes à la beauté. [La Princesse de Clèves pourrait ici être comparée à la Présidente de Tourvel dans le roman épistolaire de Choderlos de Laclos].  Une idéalisation du sentiment amoureux ? Est-ce à dire pour autant que Mme de Lafayette prône un amour précieux ? En réalité, il semble qu’à la différence de la littérature précieuse, la

qui ? dans quel contexte ?) et eu égard à ce qui est avoué : pensez que le verbe à une double transitivité : avouer quelque chose à quelqu’un : les deux compléments sont essentiels, ainsi que le sujet. Exemples de scènes d’aveu : _ Phèdre _ La Princesse de Clèves _ Les Confessions (le ruban, le peigne, la fessée) : spécificités par rapport à la confession. _ La Chute : pose la question de savoir où commence l’aveu et où commence l’accusation du juge-pénitent.

intelligents, vifs et connaissent des émotions plus exaltantes que les personnages qui suivent la voie de la vertu, comme Cécile de Volanges ou sa mère, Madame de Volanges. Ils sont donc les personnages principaux du roman. Seule la Présidente de Tourvel échappe à la fadeur en choisissant le camp de la vertu et en résistant tragiquement à Valmont. b) Ils permettent de comprendre certains caractères humains Même s’ils ne peuvent prétendre à l’approbation du lecteur, certains personnages immoraux

intelligents, vifs et connaissent des émotions plus exaltantes que les personnages qui suivent la voie de la vertu, comme Cécile de Volanges ou sa mère, Madame de Volanges. Ils sont donc les personnages principaux du roman. Seule la Présidente de Tourvel échappe à la fadeur en choisissant le camp de la vertu et en résistant tragiquement à Valmont. b) Ils permettent de comprendre certains caractères humains Même s’ils ne peuvent prétendre à l’approbation du lecteur, certains personnages immoraux

hiérarchisée constitue déjà le signe le plus clair d’une esthétique classique, et il n’en ira pas différemment dans les tragédies raciniennes – le classicisme, contrairement à une idée reçue, ne dédaigne pas du tout les états paroxystiques : voir Phèdre et Bajazet. Peut-être la note différentielle, baroque si l’on veut, réside-t-elle ici dans la dominante élégiaque des stances, et il est permis de se demander si les spectateurs de l’époque n’étaient pas plus sensibles à la coloration sentimentale

roman épistolaire de Ch. de Laclos, les lettres 21 et 22 présentent le même événement, raconté par Valmont et par la naïve Mme de Tourvel. Ce décalage de deux lettres — écrites en simultané le même jour sur le même fait événementiel, mais qui se succèdent dans l'ordre du texte romanesque — permet des effets, renforcés par la tonalité (ironie de Valmont/ componction de Tourvel). Le récit peut être itératif : un seul discours présente une pluralité d'événements semblables ; c'est le cas d'un état stable