Traitées En Mineures Pour Nos Biens Punies En Majeures Pour Nos Fautes

exceptée ; elle est accusée, arrêtée, et détenue dans les cas déterminés par la Loi. Les femmes obéissent comme les hommes à cette Loi rigoureuse. Article VIIILa Loi ne doit établir que des peines strictement évidentes et nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit et légalement appliquée aux femmes. Article XNul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes fondamentales, la femme a le droit de monter sur l'échafaud ; elle doit avoir également

CRITIQUE DE L’ANCIEN REGIME T Il s’agit véritablement d’une comédie d’intrigue, mais aussi d’une comédie satirique puisque la justice est ridiculisée. La condition des femmes est évoquée : « traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes » s’exclame Marceline. Les injustes privilèges de la société féodale sont dénoncés « vous vous êtes donné la peine de naître, rien de plus » remarque à juste titre Figaro dans sa tirade à l’acte V scène 3. Beaumarchais remet donc en cause

Olympe de Gouges – Déclaration de la Femme et de la Citoyenne Extrait 3 : Postambule Plan détaillé pour l’analyse linéaire Eléments d’introduction - De la mort de Louis XIV en 1715 jusqu’à la prise de la Bastille en 1789, le XVIIIème siècle s’inscrit dans la lignée du précédent, dans un système nommé aujourd‘hui « l’Ancien Régime » sous lequel la France connaît une monarchie absolue extrêmement inégalitaire, avec la noblesse et le clergé qui vivent aux dépens du peuple. Le régime se trouve

déplorer pour des raisons qui sont extérieures à la personne et qui l’accablent. On remarque que la surenchère est soulignée par l’allitération en /p/ : » déplorable » ; « plus ». Le réquisitoire de Marceline est extrêmement organisé, loin de nier ses fautes, elle entérine la réalité. L’expression : « Je n’entends pas » manifeste sa volonté délibérée. Cette attitude d’honnêteté morale cautionne ses propos postérieurs : « J’étais née, moi, pour être sage, et je la suis devenue sitôt qu’on m’a permis d’user

(1732 - 1806) Ce qui caractérise en premier l'art de Fragonard, c'est son extraordinaire diversité. A une époque où les genres de la peinture obéissent à une stricte hiérarchie - de la plus noble, la peinture d'histoire, jusqu'à celle tenue pour mineure, la nature morte -, l'ancien élève de Boucher s'autorise toutes les audaces. Boucher est-il le peintre du bleu et du rose ? Eh bien il sera le peintre du jaune ! Jaune d’œuf, jaune safran, jaune citron, jaune orange, jaune paille, jaune mimosa illuminent

à retrouver les grasses du comte. • La comtesse : Appelée Rosine dans Le Barbier de Séville, elle est la femme du comte. Elle essaye durant la pièce, aidée de Suzanne, de retrouver l’amour du comte, à qui elle pardonne de bon cœur toutes ses fautes. 4-Résumé de la pièce : Figaro, sympathique valet du comte Almaviva, est le fiancé de Suzanne, qu’il doit épouser. Cependant, le comte, lassé de sa femme, est attirée par cette dernière, il a chargé Bazile, le maitre de musique, de négocier avec

statut des femmes nobles par rapport à leurs époux : « Dans les rangs même plus élevés, les femmes n'obtiennent de vous qu'une considération dérisoires ; leurrées de respects apparents, dans une servitude réelle ; traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes» ; ou encore dans « Madame Bovary » où Flaubert critique la société bourgeoise à travers la figure de Homais et le chapitre sur les comices agricoles. Les exemples restent nombreux. En effet les artistes n'ont cessé

dans sa préface. Il a essayé d'en faire une comédie de mœurs qui insiste sur le comportement social de l’individu et sur l’injustice de certains ordres sociaux. La condition féminine, un de ces ordres, parait l’intéresser et occuper une place majeure dans cette comédie. Ainsi, comment Beaumarchais a –t-il exposé ce statut de la femme au XVIII siècle ?ce siècle a–t-il été pro ou anti-femme ? Et quel parti notre dramaturge a –t-il pris dans l’exposition de cette condition ? 4 La femme

griefs accumulés contre la noblesse quelques années avant la Révolution : « Parce que vous êtes un grand Seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places : tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ! Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus... ». Son amour est tel que sa jalousie éclate lorsqu'il croit que Suzanne a donné rendez-vous au Comte, sa colère est sans limite (lui qui venait de confier à sa mère que la jalousie "n'est

reconnaître comme son fils Figaro, leur fils naturel. Elle apostrophe Bartholo et Brid'oison, le juge qui bégaie. MARCELINE, vivement. - Hommes plus qu'ingrats, qui flétrissez par le mépris les jouets de vos passions, vos victimes! c'est vous qu'il faut punir des erreurs de notre jeunesse; vous et vos magistrats, si vains du droit de nous juger, et qui nous laissent enlever, par leur coupable négligence, tout honnête moyen de subsister. Est-il un seul état1 pour les malheureuses filles? Elles avaient