Traitées En Mineures Pour Nos Biens Punies En Majeures Pour Nos Fautes

connaître sa véritable identité. A travers Perdican, Musset reflète ses propres sentiments. Le Mariage de Figaro - Beaumarchais ACTE III - Scène 16 - Extrait BARTHOLO. Des fautes si connues ! une jeunesse déplorable. MARCELINE, s'échauffant par degrés. Oui, déplorable, et plus qu'on ne croit ! Je n'entends pas nier mes fautes ; ce jour les a trop bien prouvées ! mais qu'il est dur de les expier après trente ans d'une vie modeste ! J'étais née, moi, pour être sage, et je la suis devenue sitôt qu'on

considération des hommes pour les femmes quand elle dit « les femmes n'obtiennent de vous qu'une considération dérisoire ». Elle dénonce aussi la condition juridique des femmes quand elle dit « traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes » car les femmes sont jugées comme mineure et pas comme adulte. Elle dénonce aussi l’hypocrisie des hommes qui jugent leurs propre victime en disant « vos victimes ». J’ai aimé le fait que le mariage de Figaro soit une pièce comique mais

qu’elles ne soient plus « traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes ! ». Voltaire, quant à lui par les propos de madame la Maréchale ne voit de supériorité chez l’homme que par la force physique et de justification à gouverner que parce qu’il aurait une « tête mieux organisée ». Il en profite pour dénigrer l’enseignement religieux de l’époque dispensé « par des imbéciles qui nous apprennent ce qu’il faut ignorer et qui nous laissent ignorer ce qu’il faut apprendre. » Pour Rousseau

signes avant –coureur de la révolution française. Il s’agit véritablement d’une comédie d’intrigue, mais aussi d’une comédie satirique puisque la justice est ridiculisée. La condition des femmes est également évoquée : « traitées en mineures pour nos biens, punies en majeure pour nos fautes. » s’exclame Marceline, la vieille gouvernante de la Comtesse. Cette pièce dénonce donc les abus de l’époque, les privilèges et l’ancien régime. En société française au 18ème siècle ; le pouvoir était détenu par

femmes, de leurs fragilités et d’abuser de leurs faiblesses. 6) Le système est également la cible de la véhémence de Marceline, en effet les femmes se retrouvent dans une impasse comme le montre l’antithèse : « traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes ». Elle remet aussi en cause la justice aléatoire : « magistrats » « coupables » « négligent ». Cela montre que la justice est effectuée en faveur d’une partie et au détriment de l’autre. Plus tard on retrouve une opposition

révolutionnaires ; c'est le cas de la condition des femmes parfois dénoncée. Dans la scène 4 de l'acte I, la réplique de Marceline définit l'importance de la séduction et de la réputation : « Sois belle si tu peux, sage si tu veux ; mais sois considérée, il le faut. ». Elle signifie que la femme du XVIIIème siècle se doit d'être hypocrite et fausse pour être convenablement considérée. Beaumarchais dénonce ici le fait de prendre les femmes pour des objets et de lancer de mauvaises rumeurs à leur sujet. À cette

libertinage qui entraîne la déchéance de la femme Homme a le droit d’être libertin mais pas la femme. 2ème :justice en général « magistrats» ,« c’est vous qu’il faut punir » Injustice pour les femmes, rapport de force entre les hommes et les femmes : « traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes» Femmes, même position que les valets « servitude ». Accusaion Bartholo : bégaye 3ème accusation : D’ordre économique, la société coupable de ne pas donner les

toutes les jeunes filles qui n’ont pas d’autre solution que de se laisser séduire, « entretenir » ; femmes  victimes Lexique justice et châtiment : « fautes » « expier » « juge » « punir des erreurs » « magistrats » « vains du droit de nous juger » « coupable » droit naturel » « traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes » Plaidoyer pour la cause des femmes Critique les hommes et leurs abus et la condition inférieure des femmes : « vous et vos magistrats » « Est-il un

aujourd’hui d’assumer sa paternité. Marcelline, s’adressant violemment à Bartholdo, s’en prend au statut de la femme qui est en fait méprisée, et ce à tous les échelons de la société. Elle relève qu’elles sont alors « traitées en mineures pour [nos]biens, punies en majeures pour [nos]fautes ». A travers le personnage de Fantine, Victor Hugo dénonce, dans les Misérables, l’exploitation par un couple d’une femme qui se voit obligée de se prostituer pour payer une prétendue dette. Mais auparavant

amère, des faits et gestes de Chérubin et du Comte. Arrive Figaro, qui expose son plan : pour lui « donner le change », il a fait adresser au Comte un billet anonyme l’informant que son épouse doit rencontrer un galant le soir même. Quant à Suzanne, il faut qu’elle fixe un rendez-vous au Comte ; mais c’est Chérubin, déguisé, qui s’y rendra. Figaro va donc chercher le page, qui, en tenue d’officier et son brevet à la main (non cacheté, remarque la Comtesse), reste avec les deux femmes. Il chante une romance