Traitées En Mineures Pour Nos Biens Punies En Majeures Pour Nos Fautes

de rival ingénu du comte, dont il suscite la colère… Il s’agit véritablement d’une comédie d’intrigue, mais aussi d’une comédie satirique puisque la justice est ridiculisée. La condition des femmes est évoquée : « traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes » s’exclame Marceline. Les injustes privilèges de la société féodale sont dénoncés « vous vous êtes donné la peine de naître, rien de plus » remarque à juste titre Figaro dans sa tirade à l’acte V scène 3. Beaumarchais

avance, et plis elle est dans l’action : elle prend sa volonté de reconquête de son mari en main. IV- Marceline C’est la femme la plus âgée des quatre. Elle est présentée par Beaumarchais comme « une femme d’esprit, née un peu vive mais dont les fautes et l’expérience ont réformé le caractère ». C’est le personnage qui évolue le plus : elle passe quasi instantanément de son rôle de femme de charge un peu ridicule de l’amour qu’elle porte à Figaro, à celui de mère dévouée. Elle va tout faire pour

aujourd’hui d’assumer sa paternité. Marcelline, s’adressant violemment à Bartholdo, s’en prend au statut de la femme qui est en fait méprisée, et ce à tous les échelons de la société. Elle relève qu’elles sont alors « traitées en mineures pour [nos]biens, punies en majeures pour [nos]fautes ». A travers le personnage de Fantine, Victor Hugo dénonce, dans les Misérables, l’exploitation par un couple d’une femme qui se voit obligée de se prostituer pour payer une prétendue dette. Mais auparavant, les

de figaro, Une des répliques de Marceline le démontre : Dans les rangs même plus élevés, les femmes n'obtiennent de vous qu'une considération dérisoire; leurrées de respects apparents, dans une servitude réelle; traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes! ah,sous tous les aspects, votre conduite avec nous fait horreur, ou pitié ! → Dans les Lettres persanes : l'éloge de la liberté est incarné par un seul personnage, Roxanne, une des femmes d'Usbek qui en révolte

rival ingénu du comte, dont il suscite la colère…
      Il s’agit véritablement d’une comédie d’intrigue, mais aussi d’une comédie satirique puisque la justice est ridiculisée. La condition des femmes est évoquée : « traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes » s’exclame Marceline. Les injustes privilèges de la société féodale sont dénoncés « vous vous êtes donné la peine de naître, rien de plus » remarque à juste titre Figaro dans sa tirade à l’acte V scène 3. Beaumarchais

condition financière des femmes. Celles-ci n'ont pas les moyens de résister aux séducteurs. Même les femmes nobles et riches sont soumises aux décisions du mari. Marceline remet en cause le statut juridique des femmes: "traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes! (l.60)". • Les arguments de Marceline sont particulièrement efficaces. En effet, presque tous les personnages la soutiennent. À la ligne 56 Figaro intervient pour donner un exemple. Transition: À travers cette

28/02/14 5T3 KO – Analyse «Le mariage de Figaro » de Beaumarchais Après la lecture de cette pièce qu’est « Le mariage de Figaro », il me faut trouver trois thèmes développés par Beaumarchais ainsi qu’inventer une actualisation de toutes ces péripéties. Cette dernière tâche ne s’avèrera pas trop difficile, car les liens avec la société actuelle sont loin d’être rares. A noter que ce fut assez

pareils souvenirs engageaient, on serait tenu d’épouser tout le monde. BRID’OISON. — E-et si l’on y regardait de plus près, personne n’épouserait personne. BARTHOLO. — Des fautes si connues ! une jeunesse déplorable. MARCELINE, s’échauffant par degrés. — Oui, déplorable, et plus qu’on ne croit ! Je n’entends pas nier mes fautes ; ce jour les a trop bien prouvées ! mais qu’il est dur de les expier (2) après trente ans d’une vie modeste ! J’étais née, moi, pour être sage et je la suis devenue sitôt

on serait tenu d'épouser tout le 15     monde.         BRID'OISON. -E-et si l'on y regardait de plus près, personne n'épouserait personne.         BARTHOLO. -Des fautes si connues ! une jeunesse déplorable.         MARCELINE, s'échauffant par degrés. -Oui, déplorable, et plus qu'on ne croit ! Je n'entends         pas nier mes fautes ; ce jour les a trop bien prouvées ! mais qu'il est dur de les expier(2) 20     après trente ans d'une vie modeste ! J'étais née, moi, pour être sage et je la suis

Marceline va dans l'acte 3 scène 16 faire un plaidoyer envers les femmes voir un réquisitoire. Pour elle, les femmes manquent de considération quel que soit leur condition. Elles ont des biens mais aucun droit juridique, pas de libre arbitre « Traitées en mineures pour nos biens,punies en majeures pour nos fautes ». L'Assemblée des femme va ,elle, critiquer la dégradation des institutions politiques, la réinstallation de la tyrannie. Le but est de faire réagir les hommes politique en mettant en scène