Tristes Tropiques

baumes, et, dans la touffeur exaspérée de la pièce, éclata une nature démente et sublimée, forçant ses haleines, chargeant d'alcoolats en délire une artificielle brise, une nature pas vraie et charmante, toute paradoxale, réunissant les piments des tropiques, les souffles poivrés du santal de la Chine et de l'hediosmia de la Jamaïque, aux odeurs françaises du jasmin, de l'aubépine et de la verveine, poussant, en dépit des saisons et des climats, des arbres d'essences diverses, des fleurs aux couleurs

identifiant les procédés utilisés pour produire un effet de réel Compétences : C1, C2, C3 Notions - clés :  L'esthétique de jeu : jeux de langage  Les rituels du jeu Support(s) :  Pages 13/14 « Illico… jardins »  Lévi-Strauss Tristes Tropiques, extrait des coutumes des Bororo  Interview de Kerangal sur la façon d’écrire (La Grande Librairie, mai 2021) ET/OU  Interview de Kerangal : « Avoir foi dans la fiction » (NRP, septembre 2012)  Interview réalisatrice/acteurs : https://vl-media

l’individu et non pas le contraire. Le système de vie est le créateur de l’individu. Le terme même de société ne peut être utilisé qu’à posteriori. C’est une invention récente. La société implique des associés et implique un vivre ensemble choisi. Tristes tropiques de Lévi-Strauss : il eut été impensable de mettre à l’écart des individus de la société. Dans une tribu, on gère le délinquant en le privant de tous ses biens, et une fois qu’il n’a plus rien, la tribu lui offre des biens. Il est alors obliger

Essentiel. 3 phase du don, obligation de donner/ obligation de recevoir/ obligation de rendre. Levi Strauss Figure importante. Part au Brésil, et découvre civil, et vis avec une société primitive qui n'a jamais connu le monde moderne. 'triste tropique' Il rapporte leur manière de vivre et les coutumes les choses qui ont pu être dites. Il met au point une méthode d'analyse. Il s'engage sur la défense des société primitive → la société sauvage il va répertorier tous les mythes possible 4 principaux

dans le collège de la ville de Valladolid. Ce débat, que l’on a appelé la Controverse de Valladolid porte sur la question de savoir si les indiens sont des êtres inférieurs ou de véritables hommes, s'ils sont les égaux des européens. A ce triste et célèbre épisode de l'histoire, l'anthropologue Claude Lévi-Strauss1 apporte un complément intéressant, voici ce qu'il écrit : « Dans les Grandes Antilles, quelques années après la découverte de l'Amérique, pendant que les Espagnols envoyaient

commander aux autres : il étoit encore animé de la chaleur du combat ; mais en nous abordant, ses yeux exprimoient la bienveillance & la bonté, des sentiments opposés se peignaient tour à tour sur son visage ; il étoit presque dans le même moment triste & gai, furieux & tendre. J'ai vengé ma race & moi, dit-il ; hommes de paix, n'éloignez pas vos coeurs du malheureux Ziméo : n'ayez point d'horreur du sang qui me couvre, c'est celui du méchant ; c'est pour épouvanter le méchant que je

commander aux autres : il était encore animé de la chaleur du combat ; mais en nous abordant, ses yeux exprimaient la bienveillance & la bonté, des sentiments opposés se peignaient tour à tour sur son visage ; il était presque dans le même moment triste & gai, furieux & tendre. J'ai vengé ma race & moi, dit-il ; hommes de paix, n'éloignez pas vos cœurs du malheureux Ziméo : n'ayez point d'horreur du sang qui me couvre, c'est celui du méchant ; c'est pour épouvanter le méchant que je ne

pour commander aux autres : il étoit encore animé de la chaleur du combat ; mais en nous abordant, ses yeux exprimoient la bienveillance la bonté, des sentiments opposés se peignaient tour à tour sur son visage ; il étoit presque dans le même moment triste gai, furieux tendre. J’ai vengé ma race moi, dit-il ; hommes de paix, n’éloignez pas vos coeurs du malheureux Ziméo : n’ayez point d’horreur du sang qui me couvre, c’est celui du méchant ; c’est pour épouvanter le méchant que je ne donne point de

pour commander aux autres: il étoit encore animé de la chaleur du combat; mais en nous abordant, ses yeux exprimoient la bienveillance & la bonté, des sentiments opposés se peignaient tour à tour sur son visage; il étoit presque dans le même moment triste & gai, furieux & tendre. J'ai vengé ma race & moi, dit-il; hommes de paix, n'éloignez pas vos coeurs du malheureux Ziméo: n'ayez point d'horreur du sang qui me couvre, c'est celui du méchant; c'est pour épouvanter le méchant que je ne donne point

de se trouver soi-même.  Le voyage permet également de comprendre qui l’on est. L’ethnologue Claude Lévi-Strauss fait une expérience intéressante en arrivant pour la première fois au Brésil. Il la raconte en détail dans son célèbre ouvrage Tristes tropiques. Dans le cas de Lévi-Strauss, c’est l’écart entre la société visitée et la société à laquelle il appartient qui lui fait comprendre sa propre condition. V- AUTRES PISTES POUR PROBLEMATISER LE THEME DU « DETOUR ». 1. Le détour empêche-t-il la