Tuer Selon Kant

pourrait s’agir d’une loi arbitraire et qui ne relève que d’un simple caprice ou l’expression de désirs personnels mais il s’agit plutôt d’une loi intérieure que l’homme trouve dans sa propre raison. Il tend d’ailleurs à l’élever à la volonté universelle. Kant dit à ce propos : « Agit de telle sorte que la maxime de ton action puisse être élever en loi universelle de la nature ». En être responsable l’homme agit en ne pensant pas qu’aux conséquences de ses actions sur lui-même mais aussi sur les autres

pourraient faire respecter les lois internationales. L’ONU, la Cour pénale internationale n’en sont, selon Hassner, que des embryons. De même, Hobbes, Kant ou Rousseau sont autant de penseurs qui ont reproché au droit international de ne pas aller au-delà des principes moraux. Pour Rousseau, la paix perpétuelle ne peut être acquise qu’au prix de guerres terribles (la guerre pour mettre fin à la guerre). Pour Kant, la paix n’est pas un état naturel, il convient de l’instituer dans un Etat de droit. Les Etats

autre individu ou aucun ensemble d'individus n'interfèrent avec ses actions." disait Isaiah Berlin dans un de ses célèbres articles. Cette liberté libérale se rapproche beaucoup de la liberté des Modernes de B. Constant. De même, R. Dworkin montre que selon cette définition toutes les limites du "bon vouloir" sont en réalité des contraintes. D'ailleurs Nozick, dans "Etat, Utopie, Anarchie" ou M. Stirner dans "L'unique et sa propriété" montrent que toutes les lois politiques sont finalement oppressives

collectif  1) Le droit naturel  III. La question de la liberté Extrait du document: «Les lois, dans leur signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses : et dans ce sens, tous les êtres ont leur loi». Selon Montesquieu, quelque soit l'être vivant, végétal, animal ou humain, il possède des lois spécifiques à son espèce, en accord avec leur façon de vivre. En ce qui concerne l'animal politique, c'est-à-dire sorti de son état de nature, la loi régit sa vie

PARLER DE GUERRES JUSTES ? La guerre est une réalité toujours tragique : il y a des morts, beaucoup de morts, des destructions, des ruines. Les progrès techniques dans le domaine de l’armement n’y changent rien. Bien au contraire. Ils permettent de tuer de plus loin, et parfois massivement. Déclarer la guerre, c’est ouvrir une époque de malheur. On comprend donc que la guerre soit une « pierre d’achoppement » pour la raison. Elle impose à la réflexion du philosophe et du citoyen qui se veut philosophe

adage est une formule tirée la maxime latine « nemo censetur ignorare legem », qui figure dans le premier article du code civil de 1804 imaginé par Napoléon. Cette expression évoquait à l’époque la loi pénale et l’interdiction de crimes majeurs comme tuer, voler… Avec quelques 8 000 lois et 110 000 décrets aujourd’hui, aucun juriste même le plus éminent ne peut se targuer de connaître la loi par cœur. C’est une pure fiction juridique, puisque l’on sait, que cela est impossible. C’est alors, que tout

se définit différemment selon le monde scientifique, et le monde philosophique. En philosophie, l’animal est considéré comme un être vivant organisé, doté de mobilité et de sensibilité. En revanche, dans le monde scientifique, l’animal est vu comme un organisme vivant multicellulaire eucaryote, caractérisé par son hétérotrophie et sa mobilité. Ex : Les chiens, chats, éléphants, tortues, poissons,… sont considérés comme des animaux. —> Théorie de Charles Darwin : Selon le naturaliste et paléontologue

caractère d'un obstacle EXTERIEUR à la conscience, alors que la reconnaissance de ses obligations constitue pour le sujet une forme d'expérience INTERIEURE : elle coïncide avec le sentiment de devoir, avec la conscience de faire ce que je dois faire, selon les impératifs de la raison et/ou de ma conscience morale ; moi-même, en mon âme et conscience, en tant que sujet qui cherche à agir rationnellement et moralement, je M'oblige à obéir à telle ou telle règle, telle ou telle autorité, lesquelles sont

morale, L’utilitarisme, la liberté, De la liberté, et la famille, De l’asservissement des femmes. 4 points importants : la nature du summum bonum pour Mill (chap. II), le critère moral et son effet sur les motifs de l’action ainsi que la critique de Kant (chap. III), la preuve de l’utilitarisme (chap IV) et les rapports entre la justice et l’utilité (chap. V) Mill se distingue de Bentham (hédoniste : plaisir, le bien suprême) par le summum bonum. Mill refuse la relation causale directe entre les actions

l’homme est capable d’établir une connaissance scientifique du vivant. Cependant, le vivant ne se comporte pas tout à fait comme les objets de la physique et de la chimie. Il est difficile d’étudier un être qui se modifie sans cesse, qui est différent selon l’âge, l’espèce et le milieu où il vit. Les organismes ne demeurent pas identiques à eux-même : ils vieillissent en se renouvelant. Ainsi, nous sommes en droit de nous demander si une connaissance scientifique du vivant est réellement possible. Après