Tuer Selon Kant

la mort de Dieu. La situation semble désespérée. On se retourne vers le champ de ruines du passé, ruines dans lesquelles la sève vitale du sens ne circule définitivement plus, on observe hébété et désarmé le carnage. »4 La mort de Dieu signifierait selon cette doctrine, la perte brutale de toutes nos valeurs traditionnelles (le juste, le vrai, le bon…), la destruction soudaine de tous nos repères. C’est pourquoi l’insensé a besoin d’une lanterne allumée pour avancer : l’effondrement du Dieu a plongé

dans lesquels nous reconnaissons la valeur des relations sociales (coopération, solidarité, relations affectives durables.) et nous éprouvons la nécessité de la vie en société. Kant qualifie cette ambivalence d’ »insociable sociabilité » et s’en réjouit : l’obligation de concilier ces dispositions contraires constitue selon lui le principale moteur du développement de l’humanité. Dire que l’homme est un être social est un simple constat : tous les hommes, sauf accident ou exception, vivent en société

matérialistes de son temps lui ont reproché à l’image d’un Hobbes par exemple. Cependant, c’est indiscutablement Kant qui a apporté la critique la plus intéressante du cogito cartésien en insistant sur le saut logique qui consiste à passer de la pensée à l’existence. Pour Kant, Descartes a bien prouvé l’existence d’une pensée, mais pas celle d’un support de cette pensée qu’on appelle « je ». Implicitement Kant a déjà annoncé la critique freudienne du cogito, Freud subsituant le ça pense au je pense. 3)

Le devoir Le devoir renvoie tout d’abord à un ensemble d’obligations auxquelles sont tenus les hommes. Cette série d’obligations peut relever de la société, avec notamment les devoirs civiques, politiques et citoyens, ce qui implique que ces devoirs sont partagés par un ensemble d’individus suivant les mêmes devoirs qui sont formellement énoncés par la société. Cependant, le devoir peut également renvoyer à la morale et ainsi être dicté par une représentation individuelle et propre à tout

GUERRES JUSTES ? La guerre est une réalité toujours tragique : il y a des morts, beaucoup de morts, des destructions, des ruines. Les progrès techniques dans le domaine de l’armement n’y changent rien. Bien au contraire. Ils permettent de tuer de plus loin, et parfois massivement. Déclarer la guerre, c’est ouvrir une époque de malheur. On comprend donc que la guerre soit une « pierre d’achoppement » pour la raison. Elle impose à la réflexion du philosophe et du citoyen qui se veut

qu’expose Platon dans Le Protagoras, l’intelligence de l’homme n’est pas un don divin, car sur le plan évolutif, selon Bergson, c’est la nécessité de créer des moyens de subsistance, qui a conduit l’homme à devenir un inventeur. III°/ Du mythe platonicien à la conception aristotélicienne. Dans le Protagoras de Platon, on peut lire le mythe de Promethée et d’Epimethée, défendant l’idée selon laquelle l’intelligence et la technique sont des attributs divins donnés aux hommes. Alors que Zeus avait demandé

qu'il voit et ce qu'il dit contribue à faire ce qu'il voit, on est dans un registre mythique et religieux où la parole produit de la réalité. Si sa parole est efficace, qui produit de la réalité, ce qui voit Tirésias c'est l'ensemble du destin d'Œdipe (tuer son père et épouser sa mère, puis se crèvera les yeux dans la suite). C'est parce qu'il voit tout cela qu'il ne veut pas le dire à Œdipe mais ce dernier le contraint à la dire. Ce que voit Tirésias, il le voit dans une perspective particulière, perspective

conduit à la faire relever de la force ? Si je suis victime de violence, qui est la transgression des règles que nous fixe la raison, comme par exemple d’une menace de mort, la raison qui est présente en moi ne me laissera pas mourir car d’après Kant cet acte ne serait pas avantageux. La raison ne nous autorise pas à être victime de la violence. Ainsi pour ne pas mourir je vais utiliser la violence. L’intention de l’acte que je vais faire (soit utiliser la violence) est une bonne intention pour

pas suivre ma bonne volonté sous peine de sanction administrées par la Justice (prison, amendes…) Notre comportement doit suivre une voie particulière, et cette voie est en quelque sorte dictée par toutes sortes de législations. Droit et devoirs • Selon Montesquieu, la liberté politique ne consiste pas dans l’exercice du pouvoir, mais dans le respect des lois. • La liberté politique se confond d’abord avec la légalité. • La liberté politique c’est de n’obéir qu’aux lois, obéir aux lois et seulement

(Descartes) PAGEREF _Toc196743881 h 2 1. La rvolution cartsienne PAGEREF _Toc196743882 h 2 2. Je pense, donc je suis PAGEREF _Toc196743883 h 3 3. La logique du systme cartsien PAGEREF _Toc196743884 h 4 B. Sujet transcendantal et moi empirique (Kant) PAGEREF _Toc196743885 h 5 1. Le Je pense est un principe dunit qui est la condition de toute pense PAGEREF _Toc196743886 h 5 2. Transcendantal et transcendant PAGEREF _Toc196743887 h 6 C. Le cogito est une illusion grammaticale (Nietzsche) PAGEREF