Tyran

peuple vis à vis du gouverneur, un tyran, qui leur prend tout, sans qu'eux ne disent un mot. Ce tyran, seul face à des peuples de millions de personnes, les oblige à obéir et à faire ce qu'il leur demande. Cependant La Boétie, dans son discours, va essayer de faire réagir les peuples et leur montrer qu'il existe une solution. Tout d'abord, à travers ce discours, la tyrannie repose sur un paradoxe fondamental. Nous retrouvons dans ce texte une idée du tyran étant un homme comme les autres. En

l’habitude de l’obéissance a annihilé tout esprit critique chez les sujets. Ils pourraient tous se rendre compte de ce que remarque le renard, à savoir que nul ne revient de la tanière du tyran. Mais ce ne sont plus des sujets « judicieux ». La servitude a éteint leur capacité de jugement. Il va de soi que ce tyran, ce roi malade, a aboli aussi toute possibilité de confiance, et par conséquent d’amitié, autour de lui. Il ne peut attirer ses sujets qu’avec de fausses promesses, « une foi de Lion très

il s'engage fortement contre la tyrannie rendue possible, selon lui, par la passivité des peuples. Nous voyons ici, dans cet extrait, une excellente illustration de sa thèse : La Boétie exhorte le peuple à réagir et à se libérer de l'emprise des tyrans. formulation de la problématique annonce du plan Peuple responsable de la servitude • répétition : « vous laissez » → accusation cibléé • apostrophe péjorative qui ouvre le texte « Pauvre gens misérables... » • gradation de la responsabilité

souvent mal compris a vu le jour à Athènes à la suite d’une dispute entre homosexuels. Au VIème siècle avant notre ère, là ou l’Histoire se confond avec la Légende, la cité d’Athènes étaient gouvernés par une dynastie de Tyrans nommés les Pisistratides. Jusqu’au jour ou le frère du Tyran d’Athènes, Hipparque fasse des avances à un très beau jeune homme nommé Harmodios qui lui met un gros râteau. Pour se venger, Hipparque humilie la sœur d’Harmodios. Celui-ci fait appel à son petit ami, Aristogiton, note :

la démagogie. « Il n’est rien de plus insolent qu’une multitude bonne a rien ». Lorsqu’Hérodote parle d’une multitude, il fait en réalité au peuple et donc les considère comme des incompétents, des ratés. « L’insolence d’un tyran ». Ce mot est défavorable en effet les tyrans disposent du pouvoir absolu, c’est généralement un homme qui s’empare illégalement de la puissance, et la conserve au mépris du peuple. Cet homme fait habituellement régner la terreur. « Comment le peuple incapable de raisonnements

dont il vient de tuer le fils à répéter qu’il n’est pas de mauvaise humeur, « au contraire » ! Il fait preuve de cruauté morale autant qu’il se livre à  des exactions physiques. Il règne par la terreur que répand sa folie. Ubu, de Jarry, est aussi un tyran déséquilibré et grotesque. Aux mauvaises manières partagées avec Caligula, il ajoute la grossièreté dans le langage, ponctuant son discours de « cornegidouille » ou autre « merdre ». C’est un roi fantoche mais tout aussi redoutable, ne réfrénant pas

compagnons, quitte à mourir avec l'honneur et la gloire de n'avoir pas failli à son devoir, ni même faibli [les soldats de Bonaparte avaient retrouvé l'ardeur en se sentant porteurs des idéaux de la Révolution (liberté, égalité, fraternité)]. Les tyrans le savent bien et font tout leur possible pour avachir leurs sujets, et les outils de la tyrannie sont toutes sortes de drogues, de distractions, de récompenses (décorations, médailles), de jeux, tombolas, courses, championnats, et autres exutoires

les autres bannis. Nous allons premièrement étudier les accusations portées par Victor Hugo sur les différents destinataires, puis la volonté de fer de Victor Hugo face à son amour et sa nostalgie pour la France. 1- La condamnation irrévocable du tyran I- Accusation par Victor Hugo sur Napoléon III et les exilés A- Napoléon III Dans ce poème Victor Hugo nous offre première une condamnation sans appel de l’empereur. Napoléon III n’est jamais désigné par son nom, mais par le pronom personnel

alors l’idée de soumission, de domination. Avec le mot « consentement », c’est la notion fondamentale de contrat qui est en germe. Le terme « prince », du latin princeps, le premier, désigne le plus apte à exercer le pouvoir. On passe du tyran au prince : tyran vient du grec, maître, connoté par le despotisme, l’esclavage et la violence. ➢ Une situation idéale, le paragraphe quatre est celui que Diderot développe le plus car il y développe la théorie chère aux Hommes des Lumières, celle du contrat

la légitimité de l’autorité sur une population. Il s’agit ici d’un extrait du début de ce discours. Tout d’abord, nous verrons en quoi la domination du tyran est écrasante, puis que le peuple est responsable de ses malheurs, et enfin les caractéristiques humanistes du texte. I. La domination écrasante du tyran 1) La Boétie compare le tyran à un criminel a A de nombreuses reprises, le roi dont il est question dans le texte est directement comparé à un criminel ce qui est plutôt paradoxal dans