Tyran

Le Discours de la servitude volontaire constitue une remise en cause de la légitimité des gouvernants, que La Boétie appelle « maîtres » ou « tyrans ». Quelle que soit la manière dont un tyran s'est hissé au pouvoir (élections, violence, succession), ce n'est jamais son bon gouvernement qui explique sa domination et le fait que celle-ci perdure. Pour La Boétie, les gouvernants ont plutôt tendance à se distinguer par leur impéritie. Plus que la peur de la sanction, c'est d'abord l'habitude qu'a le

livre des Essais. La leçon de La Boétie (le tyran, c’est nous qui le faisons), devient : « le tyran est en nous », moirant le scepticisme de Montaigne de la tyrannie de la vaine gloire, la miseria hominis.  De cette manière, toute lecture politique de Montaigne est vaine. Il échappe et se libère par un dépassement orné d’égotisme, non seulement de la mort de l’Ami, mais aussi de son héritage. Démolir le plein ordinaire (justice, police, cité, pouvoir, tyran et servitude, volonté et désir, devoir)

• « elle finirait aussitôt que les enfants seraient en état de se conduire » L.6-7 ( devenir adulte • Seul l’autorité paternelle est naturelle B- Autorité par la violence • « loi du plus fort » L.18-19 • « tyran » L.24 ( qui obtient le pouvoir par la force • « usurpation » L.13 • « ne dure qu’autant que le force de celui qui commande l’emporte sur celle de ceux qui obéissent » L.14-15 ( ceux qui obéissent deviennent plus forts que celui

scène 8 de l’acte I de cette œuvre, on assiste au dialogue entre Caesonia (maîtresse de Caligula), un intendant, et Caligula lui-même, au sujet des mesures que ce dernier compte mettre en place. On verra en quoi ce dialogue relève de la naissance d’un tyran. D’abord, on observera la théorie de Caligula au sujet du pouvoir et de la tyrannie, puis nous analyserons les principes et les conséquences négatives de cette tyrannie. Albert Camus                            Tout le raisonnement de Caligula repose

dans un pays où le poids du pouvoir monarchique se renforce. S’écartant de la voie traditionnelle, La Boétie porte son attention non pas sur les tyrans mais sur les sujets privés de leur liberté. Et il pose une question troublante : comment peut-il se faire que « tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations endurent quelquefois un tyran seul, qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent ? ». L’originalité de la thèse de La Boétie est contenue tout entière dans l’association

inconscient de soutenir le tyran : « l'avantage que vous lui faites pour vous détruire ». La succession de question rhétorique, énonce tout ce que le peuple donne au tyran pour le soutenir : « mains », « que par vous », […]. Ccl de la partie : La boétie montre que le peuple soutient le tyran, il est complice de celui-ci. Le peuple est son propre bourreau. III) Originalité de la pensée de La Boétie L'originalité de ce texte se fait dans le paradoxe que le peuple et le tyran sont unis. 1) Ecriture

Polémarque  instauration tyrannie 546 : Pisistrate est de nvx tyran 527 : Mort de Pisistrate, Hipparque son fils lui succède 514 : Hipparque assassiné par Arsitogiton et Harmodios, son frère Hippias lui succède 510 : Hippias est chassé par les Alcméonides 508 : Clisthène entames une série de réforme à Athènes 501/0 : régularisation de la magistrature de stratège (1/tribus/an) 500 : Aristocrates exilé de Naxos font appel au tyran de Milet pour retourner au pouvoir 499-492 : Révolte d’Ionie

temps que l’inclination particulière de son auteur » « C’est miracle déjà que l’œuvre de corneille soit aussi constamment hostile à l’esprit du despotisme » Jeu intéressé des ambitions se manifeste dans le gout pour les intrigues « Tel est d’un tyran le naturel infame S’il ne craint il opprime ; et s’il n’opprime il craint » Heraclius V, 5 Reproche de cleopatre a son frère, roi d’Egypte de : « … D’ecouter ces laches politiques Qui n’inspirent aux rois que des mœurs tyraniques : Ainsi que

repose sur une confusion entre liberté d'une part, et posses¬sion, pouvoir, ou domination de l'autre. C'est dans le rapport de forces que plus l'un prend d'as¬cendant, plus l'autre subit sa férule. Le tyran n'est pas libre tant que le peuple ne l'est pas. Sa conduite lui est dictée par sa position de tyran. La liberté ne peut consister à asservir autrui. Celui qui veut dominer autrui est lui-même esclave de son besoin de domination, besoin qui s'ancre lui-même sans doute dans une peur de l'autre, qu'on

beau. Hugo parle de la fin de la tyrannie pour leur bonheur. III) Cosmos * Cadre politique et sociale est dépassé par la réconciliation sociale cosmique par 5 manières. L’idée de démocratie est présente ce qui entraine la disparition du tyran « fraternité » « liberté » « égalité » sous-entendus avec la notion de république. Idée de paix puisque la violence est absente « doux » «  paix » « heureux » « joyeux » on a donc ici un hymne à la joie décri par « le ciel bleu » et les « colombes »