Un Etre Conscient Est Il Nécessairement Un être Libre

par expérience, de quoi il s’agit. » « Qu’est-ce que la conscience ? Vous pensez bien, écrit Bergson de son côté, que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l’expérience de chacun de nous; » La conscience paraît être, pour chacun l’objet d’un savoir immédiat. Le sujet qui pense, ne sait-il pas aussitôt qu’il pense ? Et celui qui est triste, ne sait-il pas qu’il est triste ? Il n’est pas un seul fait psychique qui ne soit accompagné de conscience : sans conscience

sentiment est connu, que les choses sont décrites et pensées, que l’image est imaginée ou que le jugement est prononcé. Nous connaissons tout par la conscience. Mais connaissons-nous la conscience elle-même ? Ce qui est trop proche, n’est pas nécessairement compris clairement. Nous passons certes notre vie dans la conscience, mais sans la connaître et sans nous connaître. C’est d’ailleurs pourquoi le monde de l'extériorité paraît toujours plus clair que celui de l’intériorité. Dans le monde extérieur

particulier pour ensuite réfléchir à cette idée. Mais alors à quel moment peut-on dire qu’un être est doué de conscience? D’abord, l’homme a connaissance de sa propre existence et de l’environnement dans lequel il existe. Ainsi, il est dans la capacité de définir son être comme séparé de l’espace indépendant de soi dans lequel il évolue. On peut ainsi dire que l’homme a conscience de soi. Un être a alors conscience de soi à partir du moment où il cherche à s’analyser sous forme d’introspection

moindre démarche que vers cet objet. C'est le motif de toutes les actions de tous les hommes. Jusqu'à ceux qui vont se pendre » soulignait Pascal. C’est pourquoi ce sujet peut surprendre, car le « doit-on » semble de trop, nous faisons nécessairement tout pour être heureux. Mais justement ce sujet invite à s’interroger sur cette apparente évidence de la recherche du bonheur et cela selon deux perspectives. Cette recherche naturelle autorise-t-elle tous les moyens ? Notre bonheur vaut-il qu’on

Cela veut dire que l'inconscient est vaste et est seulement une sorte de pièce devant une autre. L'inconscient est bien sûr cette instance échappant à la conscience comme dit dans l'introduction. Freud nous dis ensuite, par une comparaison avec les être-vivants , que dans cette antichambre il y a d'innombrables « tendances psychiques » qui se « pressent tels des êtres vivants », c'est-à-dire des pulsions, désirs, dans le psychismes, plus précisément dans l'inconscient qui cherchent une réalisation

elle ne relève pas du devoir moral. L'obligation signifie davantage que l'homme, qui prend conscience de son appartenance au monde se dégage de son rôle de spectateur et met sa personne et sa pensée au service d'une cause. L'obligation ca n'est pas être forcé à faire quelquechose, c'est qu'on ne peut pas ne pas le faire. Par la notion d'obligation on est lié à soi même. Individu engagé tacitement par son intérêt véritable ou par la volonté de sa raison.

Bergson pose d’emblée la question du libre arbitre au cœur de sa thèse : qu’en est-il de celui-ci si le choix qui se présente à chaque instant est toujours remporté par le sentiment d’obligation ? L’obligation admet-elle le libre-arbitre ? Il semble que cela n’est pas possible, la liberté se définissant au premier abord comme l’accomplissement des désirs, dont certains entrent nécessairement en conflit avec l’obligation morale. 2 Cependant, est-on réellement libre lorsque l’on est régi par ses désirs

sur la liberté et la volonté d’être libre. Le tout est de savoir si l’on peut associer volonté et liberté, est-ce que la volonté de faire nous rend libre ou au contraire apporte des barrières à notre liberté ? Si nous faisons une chose, cela veut dire que la chose que l’on fait à un aspect universel et que tout le monde a le droit de le faire, ce qui n’est pas le cas si le sujet seul fais une chose. Un acte est volontaire quand il trouve son principe dans une libre décision du sujet. De plus, la liberté

industrie à me tromper toujours. Il n'y a donc point de doute que je ne suis s'il me trompe ; et qu'il me trompe tant qu'il voudra, il ne saurait jamais faire que je ne sois rien tant que je penserai être quelque chose […] enfin il faut conclure que cette proposition : je sais, j'existe est nécessairement vraie toutes les fois que je le prononce ou que je la conçois. Les réponses possibles au doute cartésien : Descartes en découvrant la réalité de la conscience individuelle dont il ne peut douter

ancien plaçait à l’origine de la  « force agissante » la parcelle de matière où réside cette force et à partir de laquelle elle agit, l’atome ; des esprits plus rigoureux ont fini par apprendre à se passer de ce dernier  « résidu terrestre », et peut-être arrivera-t-on un jour, même chez les logiciens, à se passer de ce petit « quelque chose », résidu qu’a laissé en s’évaporant le brave vieux « moi » ». Nietzsche