Un Jour Cunégonde

Animaux malades de la peste (La Fontaine, Livre VII) Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom) Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni Loups ni Renards

supplémentaire : Cette image est l’affiche d’un film allemand : La Vague (« Die Welle »). Ce film raconte l'histoire d'un professeur de lycée allemand, Rainer Wenger, qui, face à la conviction de ses élèves qu'un régime autocratique ne pourrait plus voir le jour en Allemagne, décide de mettre en place une expérience. Il organise une sorte de jeu de rôle grandeur nature basé sur la mise en place d'une communauté, La Vague, rassemblée autour d'un symbole, un salut, un uniforme et des règles. Cependant certains

suivi d'une belle musique en faux-bourdon. Candide fut fessé en cadence, pendant qu'on chantait ; le Biscayen et les deux hommes qui n'avaient point voulu manger de lard furent brûlés, et Pangloss fut pendu, quoique ce ne soit pas la coutume. Le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable. Candide, épouvanté, interdit, éperdu, tout sanglant, tout palpitant, se disait à lui-même : « Si c'est ici le meilleur des mondes possibles, que sont donc les autres ? Passe encore si

homme qu'elle n'aime absolument pas. Elle est en vérité amoureuse du Duc de Nemours qui lui même aime éperdument la jeune femme. Mais cet amour est impossible car la princesse est mariée, jusqu'au jour où son mari décède. Le Duc de Nemours voit là l'occasion pour eux d'afficher leur amour au grand jour, mais la princesse de Clèves refuse par loyauté et fidélité pour son défunt mari, et préfère porter son deuil jusqu'à la fin de sa vie. L'intrigue n'est donc pas très originale, et elle est d'autant

Dissertation : Candide est- il seulement un livre plaisant ?Au XVIIIe, le développement du monde induit sa découverte et l’ouverture de l’Europe vers les peuples du monde entier. Durant ce siècle, un mouvement philosophique voit le jour en Europe et va imprégner tous les pans de la société, dont la littérature. C’est le mouvement des Lumières. Voltaire, un célèbre auteur français issu de ce mouvement, utilisera les codes d’écriture qui prônent les thèmes du socio-politique, de la didactique et du

avoir écouté avec un air d’approbation »/ « Candide fut fessé en cadence »/ « Pangloss fut pendu ». Coïncidence entre le sacrifice inutile d’innocents et d’un second tremblement de terre, souligné par le complément circonstanciel de temps : « Le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracs épouvantable ». b) La mise en cause de la religion « donner au peuple un bel autodafé » : qu’importe l’efficacité réelle des moyens employés, ce qu’il compte c’est de donner un spectacle au peuple pour lui

lois de 1792, laïcisant le mariage et en en faisant un simple contrat civil, autorisent le divorce par consentement réciproque, mettant hommes et femmes sur un strict plan d’égalité. Mais le droit de vote des femmes n’était pas encore à l’ordre du jour ! L'inégalité des sexes dans la littérature Dans plusieurs livres ou bien même des pièces de théâtre, la discrimination des femmes est flagrante. Quelques exemples : → Dans le Mariages de figaro, Une des répliques de Marceline le démontre :

Voltaire. Dans ce récit fictif, le héros éponyme du conte a été chassé du château dans lequel il a passé son enfance et parcourt le monde pour retrouver Cunégonde, dont il a été séparé. Il traversera de multiples épreuves (Par exemple, il sera enrôlé de force dans les troupes bulgares et participera aux boucheries de la guerre...) L'amour de sa vie Cunégonde, d'abord supposée morte, sera retrouvée laide. Dans ce texte, Voltaire apporte tout ce qui constitue un monde idéal: les gens sont riches et heureux

et d’autres hommes dans ce qu’ils appellent un autodafé, acte de foi, que les autres nations regardent comme un acte de barbarie ». L’épisode de l’autodafé est relaté par le narrateur en focalisation zéro alors que dans le chap. VIII, c’est Cunégonde, spectatrice de la cérémonie, qui en fera le récit. Cette réduplication (répété deux fois) montre, si besoin est, combien la dénonciation de l’intolérance, celle qui se nourrit du fanatisme religieux est un thème cher à Voltaire. Le fanatisme a de

suivi d'une belle musique en faux-bourdon. Candide fut fessé en cadence, pendant qu'on chantait ; le Biscayen et les deux hommes qui n'avaient point voulu manger de lard furent brûlés, et Pangloss fut pendu, quoique ce ne soit pas la coutume. Le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable.     Candide, épouvanté, interdit, éperdu, tout sanglant, tout palpitant, se disait à lui-même : « Si c'est ici le meilleur des mondes possibles, que sont donc les autres ? Passe encore si