Une Utopie Moderne

l’identité qui semblent figés et ne permettent pas une évolution nécessaire. Ce sont des masques creux qui une fois bâtis ne permettront aucun approfondissement de l’identité collective. Ainsi, une telle notion semble obsolète pour notre monde moderne en permanente mutation, et en effet… 2) Dans le contexte de l’élargissement des sociétés humaines et de la nécessité croissante de diversité, l’identité collective dégénère en communautarisme. Un solution qui pourrait se présenter à la construction

Pourtant, à deux siècles d’intervalle, ces deux personnages se heurtent à la même condition tragique de l’homme, à la même folie meurtrière, et cherchent à échapper au désespoir par une tentative mesurée de solidarité. Il s’agit donc pour l’apologue moderne de réinterpréter les mythes, de leur donner une signification recevable par le public de son temps, notamment en intégrant les leçons nouvelles des sciences humaines. Si le Candide de Voltaire découvre l’absurdité du monde, c’est un jeune homme bien

épisodes terrifiants succèdent aux péripéties merveilleuses, et Ulysse n'a que son intelligence et sa ruse pour échapper à la cruauté du Cyclope Polyphème ou aux séductions dangereuses de Circé. Ces contrées mystérieuses, dans lesquelles les historiens modernes ont reconnu différents pays de la Méditerranée, représentent en fait les étapes d'un voyage initiatique. L'Odyssée est une épopée, non plus guerrière et héroïque comme l'Iliade, mais humaine. Il n'y a qu'un seul personnage, Ulysse, à la fois fidèle

démocratique à un régime tyrannique fondé sur la violence et l’arbitraire. Ce sont donc les caprices et les plaintes du peuple grenouille qui vont provoquer l’évolution de leur situation. On remarque que contrairement à l’Antiquité, les fables plus modernes comme celles de La Fontaine ou de Victor Hugo dont « Fable ou Histoire », deviennent versifiées avec des jeux de sonorités qui peuvent davantage sensibiliser le lecteur. Parmi les récits imagés, on retrouve aussi le conte philosophique, qui fait

Peut-on être certain d’être libre ? Dans la Grèce antique, être libre signifiait ne pas être asservis, autrement dit ne pas être esclave ou prisonnier. Dans le sens moderne, être libre signifie pouvoir faire ce que l’on veut. Mais, même étant privé de liberté, n’est-il pas possible d’être libre ? Ou, tout du moins, de le devenir ? Cela dépend en partie de nous, et, bien entendu, des différents types de liberté. Nous sommes libres, mais la société, par exemple, nous impose des contraintes, et des

transmet ses idées et concepts philosophiques. Ce genre est privilégié par les philosophes des Lumières, notamment par Voltaire dans Candide : avec par exemple les moutons qui volent, et le monde idyllique de l’Eldorado qui est en fait une contre utopie. Cette source d’imagination s’imposait également dans la vie réelle. Lorsque survenait des désastres imprévisibles et incompréhensibles, les gens cherchaient des explications, qui se basaient sur des superstitions telles que la sorcellerie. Celle

de confier à l'Etat la charge du bonheur de chacun, à travers la définition d'un bonheur commun ; on peut alors penser qu'il s'agit d'une utopie, et d'une utopie dangereuse, en se qu'elle reconnaît la liberté et la singularité de chaque être. Enfin, si l'aspiration au bonheur est légitime, on peut se demander si, dans ses formes exacerbées (comme le slogan moderne " vouloir tout, tout de suite ") ; elle ne confond pas le bonheur et la jouissance. Conclusion : Alors, être heureux, est-il un état ou

face au réel, qui vise à représenter le plus fidèlement possible la réalité telle qu’elle est, sans artifice et sans idéalisation, avec des sujets et des personnages choisis dans les classes moyennes ou populaires. Le roman entre ainsi dans l'âge moderne et peut dorénavant aborder des thèmes comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements sociaux. Ce mouvement s’étendra à l’ensemble de l’Europe et à l’Amérique.On attribue à tort l'invention de ce genre à Champfleury, auteur

Dans cette logique, l’avènement de l’État moderne pour Kropotkine s’est fait avec l’institution de l’Église, le capitalisme et la justice gouvernementale, chacune de ces institutions se renforçant l’une l’autre. De plus, l’idéologie selon laquelle l’homme poursuit seulement son intérêt personnel et serait foncièrement égoïste est survenue historiquement depuis le début de la modernité et se saurait amplifiée corollairement avec l’instauration de l’État moderne. Je tenterai de faire les liens entre la

commentaires, évoque « une belle robe toute brodée de merde ».) Il ne s’agit pas cependant ici de vaine érudition. La philologie pour lui, ce n’est pas seulement l’amour des belles lettres et du savoir, c’est aussi un instrument idéal pour éduquer l’homme moderne : les humaniores litterae, les études humaines s’opposent en effet à l’époque aux diviniores litterae, études des textes sacrés, et sont pour Budé un accès à toutes les autres disciplines : ce sont ici les prémices d’une aspiration encyclopédique