Venise Sand

supporter son impatience égoïste et maladive qui le faisait souffrir dès qu’on tardait à s’occuper de lui, à le satisfaire. Ce qui à ce titre, lui valut une jalousie excessive et tout autant maladive qui a longtemps caractérisé sa relation avec George Sand. Nous en venons donc à la description physique d’Alfred Musset, car ce dernier remportait tous les suffrages autant féminins que masculins ! Nombreux ont été les compliments et les flatteries concernant son physique élégant et sobre à la fois. Musset

TOUT AU DÉBUT de la liaison qu’il entretient avec George Sand, en juillet 1833, celle-ci lui livre le texte d’Une conspiration en 1537, une vingtaine de feuillets démembrés d’un petit cahier. Musset s’approprie le texte avant son départ pour l’Italie, en décembre 1833. Il le confronte à ses sources, notamment à la chronique de Varchi, qu’il relit en détail. En janvier 1834, il écrit à son éditeur pour lui demander son avis sur la pièce, preuve qu’elle est bel et bien terminée. Mais il doit la remanier

un passe-temps, mais devient un véritable métier. Musset est encouragé et secondé par François Buloz, directeur de La Revue des deux mondes depuis 1831, qui pousse le jeune écrivain à travailler et à publier. Musset voyage beaucoup en 1834, entre Venise, Paris et Bade et publie en deux volumes Un spectacle dans un fauteuil (On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio, La Nuit vénitienne, André del Sarto, Les Caprices de Marianne, Fantasio). Même si la peinture de la passion occupe une place secondaire

entourés, à toutes les stations, de nos amis, qui nous ont comblés de soins. M. Ferraris, sur la recommandation de Manoël(1), a été très aimable pour moi, et m'a paru être un excellent homme, absolument dans la même position que Manoël. Repoussé à Venise et à Trieste par le gouvernement autrichien, il attend sa destitution philosophiquement; car, à Perpignan, il s'ennuie à avaler sa langue. Il a gardé un très doux souvenir à votre mari, et a appris de moi avec joie qu'il est heureux dans son ménage

de dix ans son aînée, se laisse aller. Commence alors une histoire d'amour passionnelle entre les deux amants. Ma lecture : Comment ne pas ressortir bouleversée par une telle lecture? C'est au retour de son voyage à Venise avec George Sand que Musset décide d'écrire le récit de leurs amours. Le 30 avril 1834, il lui écrivait : «Je m'en vais faire un roman. J'ai bien envie d'écrire notre histoire : il me semble que cela me guérirait et m'élèverait le coeur. Je voudrais te bâtir

de l’épidémie de choléra qui fait rage à Paris, l'auteur publie par la suite A quoi Rêvent les Jeunes Filles. Un an plus tard il rencontre George Sand avec qui il entame une liaison amoureuse et part vivre en Italie. En 1834 cette relation s'envenime lorsque Musset apprend la liaison de George Sand et M. Pagello, le docteur qui soigne l’écrivain à Venise, et met donc fin a sa relation. C'est dans cette même année qu'il publie On ne Badine pas avec l'Amour. Alfred de Musset se fait nommé bibliothécaire

1832. Il a aussi une vie sentimentale agitée, collectionne les maîtresses et les passions amoureuses (Georges Sand, la comédienne Rachel et Louise Collet). Pour lui la littérature n’est pas un passe temps mais devient son véritable métier. Musset est encouragé par François Buloz directeur de le Revu des deux mondes, qui l’encourage à publier. Musset voyage beaucoup en 1834 entre Paris, Venise et Bade, et publie 2 Volumes d’un spectacle dans un fauteuil prose (On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio

malicieux qui trompe les vieillards et amuse le public. [pic] Arlequin (1671, par Maurice Sand) [pic] le masque d’Arlequin par Wendy Gough - Colombine, femme de chambre qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui est amoureuse d’Arlequin. Elle arbore deux jupons, un corsage ainsi qu’un tablier. Elle représente l’indépendance. Avec Arlequin, ils forment un couple de fourbes. [pic]Colombine (1683, par Maurice Sand) - Le Capitaine Matamore, capitaine de l’armée nationale, est un guerrier peureux qui

encourus par la liberté1, on peut comprendre que cette grille de lecture ait pu devenir prédominante à partir de la deuxième moitié du XXe siècle. Cependant, si l’on sait que ce drame a été directement inspiré à Musset par une scène historique de George Sand (Une conspiration en 1537), il convient aussi d’y rechercher les traces de la propre vie de Musset à une époque où son existence vient d’être marquée de manière douloureuse et indélébile. Il convient de noter que le jeune Musset a mené jusque-là une

et à s’intéresser à ce qui n’est pas lui ; et c’est ainsi qu’il va étrangement souffrir pour s’être attaché à réaliser sur la matière vivante et vibrante les fausses et dangereuses abstractions de l’amour romantique. En 1833, il recontra George Sand. Cette femme bizarre, aux grands yeux noirs si beaux, l’attira violemment. Ils s’aimèrent, avec des emportements furieux ; ils connurent toutes les joies et toutes les misères d’une passion impossible. Pour qu’un amour soit heureux et durable, il faut