Vidame De Chartres

emparé. La crainte d'une rivale et la jalousie à la lecture de la lettre du Vidame ne manquent pas de lui ouvrir les yeux et de la troubler. Sa douleur et son désespoir sont d'autant plus grands quand elle apprend que la Cour est au courant de l'aveu extraordinaire d'une jeune femme. Nous pouvons aussi noter la douleur de Madame de Thémines en apprenant qu'elle n'aurait pas l'exclusivité de l'amour du Vidame de Chartres. Sa souffrance est racontée dans la lettre de ce dernier. Dans le roman

croire que c'était une beauté parfaite, puisqu'elle donna de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que le vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l'avait laissée sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. Pendant cette absence

élogieux que le narrateur dresse de Mlle de Chartres et en montrant ensuite qu'elle recoit une éducation hors-norme, en suivant le modèle de l'honnête femme. I – Un portrait élogieux 1. Un modèle de perfection *Informations physiques : CL de la beauté "beauté" l.1, "beauté parfaite" l.2, "charmes" l.28, "éclat" l.27, "grâce" l.28 *Informations social : -Mlle de Chartres appartient à la noblesse, elle a des origines familiale prestigieuse : "vidame" l.4, "Cette héritière était alors un des

porte, elle tente de cacher ses sentiments. Éléments qui précèdent l’extrait : Durant une partie de jeu de paume une lettre adressé au Vidame de Chartres est trouvé par terre. Nemours assume la propriété de cette lettre pour aider le vidame. La lettre sera réécrite par Nemours et Mme de Clèves pour être redonnée à la reine pour cacher la tromperie du vidame. C’est la première fois que la princesse de Clèves et Mr de Nemours passe du temps tout les deux. Moment d’analyse du roman : point de

beauté de mademoiselle de Chartres, et il en fut surpris avec raison. » Le narrateur formule un jugement en exprimant un accord avec le Vidame de Chartres. - L.1 : « Et l’on doit croire » - L.9 : « La plupart des mères s’imagine.. » Le narrateur intervient discrètement en formulant des jugements et des commentaires sur ce qu’il raconte. Cela a pour but de guider l’interprétation du texte. Le narrateur est ici omniscient, on connait les opinions et le passé de Mme de Chartres ainsi que la réaction

évocation de la situation politique en 1558, «une beauté» paraît dans le roman comme elle parut à la cour: Mlle de Chartres, jeune orpheline élevée par sa mère. Les intrigues ayant fait échouer plusieurs projets de haut mariage, elle épouse sans amour M. de Clèves, violemment épris. Elle rencontre le duc de Nemours au cours d’un bal à la cour; naît une passion réciproque. Mme de Chartres meurt, non sans avoir incité sa fille à lutter contre un amour qu’elle a deviné. Mme de Clèves se retire à la campagne

mal considéré par rapport au théâtre ou à la poésie. Au début de ce roman, on découvre le portrait de Mlle de Chartres, future princesse de Clèves caractérisée par sa grande beauté. Problématique Dans quelle mesure ce portrait est-il réaliste ? Développement I L’entrée à la cour d’une beauté a) Il s’agit d’une jeune fille caractérisée par sa beauté - L’apparition de la princesse de Chartres à la cour suscite l’admiration et la surprise - On le voit dès la ligne 1 avec la tournure impersonnelle «

évocation de la situation politique en 1558, «une beauté» paraît dans le roman comme elle parut à la cour: Mlle de Chartres, jeune orpheline élevée par sa mère. Les intrigues ayant fait échouer plusieurs projets de haut mariage, elle épouse sans amour M. de Clèves, violemment épris. Elle rencontre le duc de Nemours au cours d’un bal à la cour; naît une passion réciproque. Mme de Chartres meurt, non sans avoir incité sa fille à lutter contre un amour qu’elle a deviné. Mme de Clèves se retire à la campagne

nourris par l’ambition, impures de la plupart des récits enchâssés des amours sincères de l’intrigue principale. En effet, les mariages princiers qui sont arrangés en sont l’exemple même ou encore la relation entre Catherine de Médicis et le vidame de chartres, la première cherchant un chevalier servant car elle se sent seul et le second étant alors flatté de cet honneur mais ne ressentant de véritables sentiments amoureux; tandis que M de Clèves, Mme de Clèves et M de Nemours éprouvent un amour

Ces récits enchassées reflètent les problématiques du XVIIe siècle et des vices que présentent les grands personnages de l'époque. La première histoire enchassée est celle que Mme. de Chartres raconte à sa fille à propos de Diane de Poitiers pour l'avertir des dangers de l'amour et de la cour. Mlle. de Chartres souhaite en savoir plus sur les aventures de la Duchesse de Valentinois et demande donc à sa mère de l'informer sur cette femme et sa relation avec le roi. Mme. de Chartes souligne dans