Vidame De Chartres

qu’elle tombe directement sous les charmes du duc en le rencontrant. La messagère n’est jamais nommée, et dit « cette personne de mérite » (l.24 et l.33). La reine intervient comme dans les dénouements des tragédies. Dans l’excipit, la reine et le vidame de Chartres interviennent aussi pour entrainer une fin sans issu. B) 2 êtres d’exception La 1ère information qu’on peut souligner c’est que ce sont deux personnages de haut rang (duc et princesse). Les 2 héros ont un côté surhumain et leur passion est

croire que c'était une beauté parfaite, puisqu'elle donna de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que le Vidame de Chartres et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l'avait laissée sous la conduite de Mme de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. Pendant cette absence

parution, et qui jouera un rôle essentiel dans l’évolution du roman français. Madame de Lafayette ouvre son roman par une fresque des dernières années du règne de Henri II. Après une galerie de portraits historiques surgit l’héroïne du roman : Melle de Chartres, la future princesse de Clèves. Source : Littérature anthologie chronologique, Nathan Ou : Madame de Lafayette, née d’une famille de petite noblesse, bénéficie d’une éducation littéraire et mondaine. Elle est donc familiarisée avec la cour

et le duc de La Rochefoucauld pour Madame de Lafayette. Elles furent aussi femmes de Cour : l’héroïne de papier, sous le règne de Henri II et l’écrivain, sous celui de Louis XIV. C’est précisément la première présentation à la Cour de Mademoiselle de Chartres, future princesse de Clèves, qui est évoquée presque au début du roman (1678). Cette dernière a seize ans et pénètre dans un milieu inconnu. Qu’est-ce qui attend donc cette belle personne exceptionnelle, qui a reçu une éducation originale pour l’époque

administrant « un air assez sec » (114) lorsque ce dernier vient solliciter son aide pour reprendre la lettre compromettante des mains de la dauphine. Cette sollicitation a pour but de faire d’elle la complice d’un mensonge préparé par son oncle, le vidame de Chartres, pour sauvegarder sa réputation. Après mainte réflexion elle décide de « chercher les moyens de secourir » son oncle (116). Cette connivence la met dans un embarras sans précédent devant la reine dauphine qui voulait la lettre à la demande de

croire que c'était une beauté parfaite, puisqu'elle donna de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que le vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l'avait laissée sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. Pendant cette absence

leur actions. Ces personnes n’ont pas de moi-social car elles ne cachent pas leur aspirations intimes aux yeux de la société, ni ne changent leur façon d’agir et de penser devant les autres. Pour prendre un exemple concret on peut parler du vidame de Chartres dans La Princesse de Clèves . Cet homme est amoureux de Madame de Thémine et a quand même une liaison avec une autre femme pour laquelle il n’attache pas vraiment d’importance, c’est plus un divertissement pour lui.

arrive Mlle de Chartres, dont la beauté n'a d'égale que la vertu et pro­ voque d'inévitables cabales. Aprês l'échec de deux projets matrimoniaux, sa mère la marie au prince de Clèves, qui l'aime passionnément mais pour qui elle n'éprouve que de l'estime et de la reconnaissance. Bientat a l'occasion d'un bal, elle danse avec le duc de Nemours: l'un et l'autre ressentent un trouble profond. Mme de Clèves est d'autant plus désemparée qu'elle vient de perdre sa mère, Mme de Chartres, auprès de qui

Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves , Troisième partie. Etude de texte n° 2. Parcours : Individu, Morale et Société. Mme de Clèves sent qu’elle ne parvient plus à contrôler ses sentiments. L’expérience de la jalousie suscitée par la lettre lui a ouvert les yeux sur la violence de son amour : « elle lui avait fait paraître des sentiments de jalousie qui étaient des preuves certaines de passion ». Mais, à présent, la princesse a conscience qu’une

et marque le début du récit. Un travail sur la structure du texte met en évidence la place réduite des éléments traditionnels du portrait et au contraire la place centrale de l'éducation et du personnage qui à dirigé cette éducation : Madame de Chartres. Dans la présentation de l'héroïne, le premier plan est occupé par sa mère. Nous étudierons donc d'un côté, la technique du portrait, de l'autre, la place de la mère dans cet extrait. I) La technique de portrait : 1) Le mode de présentation