Virtue

rs tantôt égaux, tantôt inférieurs par leurs origines » (allusion à Charles le Gros (887) et à Charles le Simple (922)). En bref, si leprétendant est un Carolingien, mais manque de virtus le trône doit revenir à quelqu'un de plus illustre. Ilc'est-à-dire la tripartition de la société selon les fonctions de chacun : les oratores (ceux qui prient, les moines, les prêtres), les pugnatores ou bellatores (ceux qui combattent, à peine 1 à 2% de lapopulation) et les laboratores (ceux qui travaillent ou

facteurs subjectifs (virtus : la vertu) et les facteurs subjectifs (Fortuna : la fortune) Virtus : ce sont les qualités propres d’une personne : l’audace, le courage, la souplesse, les capacités d’adaptation,… Fortuna : c’est la représentation de l’aspect objectif dans lequel prennent lieu les actions. Il s’agit donc du rapport de force en présence du contexte général : l’héritage historique, les conditions internationales et le contexte immédiat. Grâce aux concepts de VIRTUS ET FORTUNA, Machiavel

Mais comme le souligne Machiavel, il y a aussi une faute d’interprétation : les hommes de pouvoir interprètent la religion chrétienne avec trop de « paresse » c'est-à-dire qu’ils ne cherchent pas à la voir comme les chrétiens la vivent, selon la « virtù » (l’intelligence de la situation, le courage, la force de caractère) ; car selon Machiavel, ils verraient que cette religion permet « d’exalter et de défendre la patrie ». Certains parlent en son nom et d’autres s’en sont même servi pour imposer leur

le Prince doit faire preuve de virtù, pour s'adapter au mieux aux aléas de la fortuna. En effet, la politique est l’art de bien gérer la cité mais aussi celui d'apprendre à se maintenir au pouvoir dans une situation ouverte à tous les retournements. Cet état se traduit dans les notions machiavéliennes de fortuna et de virtù. Là ou l'on peut comprendre chez Machiavel que la politique s'apparente à une sorte de technique ou art, c'est en la notion de virtù. la virtù est la capacité d’imposer sa loi

relève de la virtus des fondateurs (leurs armes et leurs talents). La fondation est la virtus propre au prince. La justice laisse la place à l’efficacité. La vertu à la virtus, apparait l’art de gouverner.     Transition : Le réalisme machiavélien nous amène à poser qu’il faut substituer la nécessité à la nature. Mais comment sortir de la nature et quels doivent être les talents et dispositions d’un bon prince ?     II- L’amoralisme du prince fondateur               1°La virtus ou savoir pratiquer

fortuna est une force non humaine, la chance, bonne ou mauvaise, qui intervient dans les affaires humaines. La virtù (traduit abusivement par "vertu"), principale qualité du prince, renvoie à une disposition humaine de réaction, ou de non réaction, face à l'évènement. S'exerçant dans et à travers la fortuna, la virtù est au cœur de l'art du prince. Les thèmes de la fortuna et de la virtù sont développés dans Le Prince de Nicolas Machiavel (écrit en 1513, publié en 1532).

de Machiavel doit avoir de la « virtù ». En politique, dans la mesure où il ne s’agit pas d’être fidèle à soi mais d’être fidèle à la cité, ce qui compte ce n’est pas d’être vertueux, mais d’être virtuose. Pour les Anciens, la nature de l’homme ne pouvait pas s’oublier ou se mettre de côté. Par exemple, Delors a refusé de se présenter à l’élection présidentielle de 1995, dans la mesure où cela l’amènerait à renoncer à ses valeurs chrétiennes. C’est grâce à la virtù que le Prince va pouvoir conserver

éducation familiale est essentiellement une formation morale. Elle transmet à l'enfant, puis au jeune homme, l'idéal de la "virtus" romaine. Cette qualité exprime d'abord le dévouement total de l'individu à la cité. A Rome, on offre à  des écoliers de nombreux exemples d'héroïsme civique, présentés comme historiques, même s'ils sont légendaires. Le second aspect de la "virtus" est le respect des traditions ancestrales et familiales. Le jeune noble vit dans l'admiration de ses ancêtres et doit s'efforcer

fortuna, qui signifie la chance, mais plus important encore, le prince doit avoir de la virtù. La virtù qui signifie plusieurs choses : "homme", "courage" et "force". Elle désigne la maîtrise de soi et le fait de pouvoir agir de la meilleure manière à tout moment. Pour Machiavel, agir comme il le faut, c’est tirer profit de toute situation pour réaliser ses objectif. Donc, pour lui, la fin justifie les moyens. La virtù, c'est donc le courage d'être sans état d'âme ni remord. La fin justifie les moyens

la vertu et du vice en fonction des circonstances qui se présentent à lui. Et c’est dans cette alternance judicieuse entre vice et vertu que réside la « virtu », cet effort de lucidité permettant de faire face aux situations imprévisibles (=la Fortune). La virtu est la capacité de celui qui réussit à maîtriser la fortune. Elle se définit par : ● La force de caractère du prince : grande énergie mise au service d’une grande