Voltaire Mon Rêve Familier

L’Ingénu Voltaire Édition de Quitterie Lencou Quand un Huron, ayant toujours vécu au Canada, débarque dans un village breton, il suscite beaucoup de curiosité ! Recueilli par les Kerkabon, il est aussitôt baptisé et tombe amoureux de sa marraine, Mlle de Saint‑Yves. Bien décidé à demander au roi la main de la jeune femme, il part pour Versailles… ISBN 978-2-7011-6153-2 160 pages En racontant les aventures de l’Ingénu dans la société française du xviie siècle, Voltaire compose un

puanteur du monde. C’est le père Terrier qui le rappelle d’entrée : « l’odeur humaine est toujours charnelle, c’est donc toujours une odeur de péché. Comment, par conséquent, voudrait-on qu’un nourrisson ait une odeur lui qui n’a même pas connu en rêve le péché de la chair ? » (19). Cette pureté du nouveau-né, il sera donné à Grenouille de la conserver. Grenouille révèle les péchés individuels et semble les châtier. Il dénonce surtout tout ce que la religion officielle a d’intéressé. C’est surtout

lui. J'ai grimpé jusqu'à mon quatrième étage. Je vis en location. Ma chambre, elle est pauvre et petite. J'ai un divan couvert de toile cirée, un bureau sur lequel il y a des livres, deux chaises, et un fauteuil profond, délabré, mais un fauteuil Voltaire. Moi je reste toute la nuit dans mon fauteuil. Parce que, toutes les nuits, je ne dors pas, et jusqu'au petit matin. Et voilà déjà! un an que ça dure. Je passe toutes mes nuits devant mon bureau, dans ! $! mon fauteuil, et je ne fais rien. Les

à l'enfant ! Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée, La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée, Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! - D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin ! Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre, Qui produit la richesse en créant la misère, Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil ! Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? que veut-il ? » Qui brise la jeunesse en fleur

voltairien……………………….. I. Le traitement des personnages ……………………………………………………… I.1 : L’onomastique……………………………………………………………………... I.1.a : L’anthroponymie chez voltaire…………………………………………………. I.1.b : Le cas de Baldassare…………………………………………………………….. I.1.c : Les personnages secondaires……………………………………………………. I.2 : Le système des couples antithétiques……………………………………………... I.2.a : Chez Voltaire…………………………………………………………………….. I.2.b : Chez Maalouf ……………………………………………………………………. I.3 : Elargissement : du héros à l’Universel……………………………………………

Bellay, Les Regrets). Apologue : un court récit, en prose ou en vers, qui comporte une morale. Assonance : répétition expressive de la (ou des) même(s) voyelle(s) ou du même son vocalique. « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant […] » (Verlaine, Poèmes saturniens, « Mon rêve familier »). Asyndète : forme de parataxe où l’on supprime les mots de liaison (les conjonctions de coordination). « Ils demandent le chef ; je me nomme, ils se rendent. » (Corneille, Le Cid). Burlesque : adjectif qui

reposes. Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs, Afin que vif, et mort, ton corps ne soit que roses.           Pierre de Ronsard, Sur la mort de Marie 1578 Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur transparent Pour elle

génie produisent des effets semblables (…) Le génie n'est-il pas un constant excès qui dévore le temps, l'argent, le corps? » Claudel ne cesse de redire la même vérité, en jouant sur tous les registres d'expression. Le Journal nous offre le plus familier (1, 209) : « Pour être un artiste, il ne sert à rien d'avoir Dieu au cœur si l'on n’a pas le diable au corps. » Que la corde lyrique vienne à vibrer, cela produit cette explosion stupéfiante sous la plume d'un poète qu'on croyait catholique de rigoureuse

lendemain ni veille Fut-il jamais ? IMPROMPTU EN RÉPONSE À CETTE QUESTION : QU’EST-CE QUE LA POÉSIE ? Chasser tout souvenir et fixer la pensée, Sur un bel axe d’or la tenir balancée, Incertaine, inquiiète, immobile pourtant ; Éterniser peut-être un rêve d’un instant ; Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie ; Écouter dans son cœur l’écho de son génie ; Chanter, rire pleurer, seul, sans but, au hasard ; D’un sourire, d’un mot, d’un soupir, d’un regard Faire un travail exquis, plein de crainte

Prolongements Séquence 6 Contes et romans philosophiques C. Perrault, Contes de ma mère l’Oye, « Les fées » « Évangile selon saint Jean » ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE C. Perrault, Contes de ma mère l’Oye ANALYSE D’IMAGE J.-B. Greuze, L’Oiseau mort TEXTE 2 Voltaire, Jeannot et Colin D’UN TEXTE A L’AUTRE 2 F. Fénelon, Les Aventures de Télémaque TEXTE 3 Vercors, Les Animaux dénaturés D’UN TEXTE A L’AUTRE 3 J. Swift, Les Voyages de Gulliver TEXTE 1 D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 67 68 69 70 70 72 73 73 74 75 75 75